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Bon week end !
Giovanni Boldini: Peintre italien (Ferrare 1842–Paris 1931).
Où l’on découvre un endroit figé dans le temps…
Un matin de 2010, un commissaire-priseur est chargé d’ouvrir un vieil appartement parisien.
Il y fait une expérience inattendue.
En franchissant la porte, l'homme découvre un lieu endormi depuis 70 ans,
comme si le temps s’était arrêté. Au beau milieu de tout ce décor fané,
il fait une trouvaille encore plus extraordinaire.L’appartement de Solange Beaugiron au moment de sa découverte en 2010, Paris
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la dernière propriétaire, Solange Beaugiron,
a fui les troupes allemandes pour gagner le sud de la France. En partant,elle abandonne
son appartement pour ne plus jamais y revenir.
Payant les factures jusqu’à sa mort, elle a laissé à l’huissier, chargé de dresser l’inventaire
le plaisir de faire ce saut dans le temps.
Dans ce lieu étrange parsemé de peluches d’époque, de vieilles boiseries et de
chinoiseries d’antan, l’homme découvre dans le salon une toile jusqu’alors inconnue
C’est un chef-d’œuvre du peintre Giovanni Boldini, très prisé au XIXe siècleOn y voit la grand-mère de Mme Beaugiron, l’actrice et courtisane Marthe de Florian.
Habillée d’une robe de mousseline rose, la demi-mondaine, qui n’aurait que 24 ans
lors de la pose, est présentée dans toute sa splendeur.Giovanni Boldini, Portrait de l’actrice Marthe de Florian âgée de 24 ans, 1898, collection privée
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Bon vendredi !
Un fruit des plus atypiques : le fruit de l’Hala !Fruit du « Pandanus Utilis », cette curiosité naturelle, grande d’environ 20 cm de diamètre,
est une source de nourriture majeure en Micronésie. S’il peut être mangé cuit,
il est beaucoup plus souvent « mâchouillé » ou plus simplement encore consommé
sous forme de jus.En le pressant, pour obtenir son jus, les gourmands profitent donc sans mal
de son précieux et délicieux parfum sucré. Ce dernier étant cependant très prononcé,nombreux sont ceux qui le mélangent à un jus de coco !En cuisine, les amateurs de ce fruit utilisent également les feuilles qui l’entourent,
afin d’ajouter un peu de saveur à leurs plats ou pour les sucrer davantage.En cuisine, les amateurs de ce fruit utilisent également les feuilles qui l’entourent,
afin d’ajouter un peu de saveur à leurs plats ou pour les sucrer davantage.Mais ce n’est pas tout ! Les feuilles de pandanus sont également largement utilisées
dans la fabrication d’objets de vannerie, de vêtements, de colliers. De manière
plus délicate et détaillée, elles sont aussi transformées en superbes roses ;
un art des plus élégants qui séduit de nombreux touristes.
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Bon jeudi !
Longane ou œil du dragon.
Le longane, est le fruit du longanier, petit arbre tropical et subtropical,
à feuilles persistantes, d'environ vingt mètres de hauteur, originaire du Sud-Est
de la Chine où il pousse naturellement.Une grappe de longanes compte environ 30 fruits. Le fruit a une peau extérieure fine et dure, recouverte de petites piques comme le litchi mais moins prononcées que sur ce dernier. Elle se pèle facilement comme celle du litchi. La pulpe, translucide, est très sucrée et entoure un gros noyau noir unique, sphérique, dur et brillant.
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Aujourd'hui, le salak ou fruit serpent.
Le salak est un petit palmier très épineux, parfois rampant mesurant jusqu'à 6 m de haut.
Son fruit comestible est le « salak » ou « fruit serpent » (salak signifie serpent
en javanais et en soudanais) ; c'est une grande drupe ovale ou fusiforme
de 5 à 8 cm de long, recouverte de dures écailles brunes rappelant la peau d'un serpent.
Sa chair est blanche avec un noyau de la taille d'une noisette. Il pousse à Java et
à Sumatra mais son origine reste inconnue. On le cultive principalement en Thaïlande,
Malaisie et Indonésie.
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Bon mardi !
Ma participation à "Mardi poésie" chez Lady Marianne: http://www.ma-chienne-de-vie.com/
Au bois
Victor Hugo (1802-1885)
Nous étions, elle et moi, dans cet avril charmant
De l'amour qui commence en éblouissement.
Ô souvenirs ! ô temps ! heures évanouies !
Nous allions, le cœur plein d'extases inouïes,
Ensemble dans les bois, et la main dans la main.
Pour prendre le sentier nous quittions le chemin,
Nous quittions le sentier pour marcher dans les herbes.
Le ciel resplendissait dans ses regards superbes ;
Elle disait : Je t'aime ! et je me sentais dieu.
Parfois, près d'une source, on s'asseyait un peu.
Que de fois j'ai montré sa gorge aux branches d'arbre !
Rougissante et pareille aux naïades de marbre,
Tu baignais tes pieds nus et blancs comme le lait.
Puis nous nous en allions rêveurs. Il me semblait,
En regardant autour de nous les pâquerettes,
Les boutons-d'or joyeux, les pervenches secrètes
Et les frais liserons d'une eau pure arrosés,
Que ces petites fleurs étaient tous les baisers
Tombés dans le trajet de ma bouche à ta bouche
Pendant que nous marchions ; et la grotte farouche
Et la ronce sauvage et le roc chauve et noir,
Envieux, murmuraient : Que va dire ce soir
Diane aux chastes yeux, la déesse étoilée,
En voyant toute l'herbe au fond du bois foulée ?
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