• Un joli conte

    Pensée du jour:

    Un joli conte

     

    La légende de l'opéra

    Dans les coulisses toutes poussiéreuses d’une salle de concert, sur un vieux pupitre, se morfondaient des partitions musicales. Toutes les notes étaient mélancoliques de ne plus être jouées et cela les ennuyaient beaucoup d’être tristes car à l’origine, elles étaient des notes de musique très vives et très gaies !!!.

    Plus loin, sur une étagère toute aussi vieille et poussiéreuse, se languissaient des livrets d’opéras délaissés depuis fort longtemps, qui étaient très nostalgique du temps où l’on disaient leurs mots joyeux et légers qui chantaient !!!.

    La chance devait être avec eux, car ce jour là, pour aérer, on ouvrit toutes les fenêtres du théâtre et un grand courant d’air parcouru les coulisses, entraînant dans une danse folle toutes les partitions de musique et tous les livrets d’opéra.

    Après avoir voltigés, tournoyés, planés, ils retombèrent, tout ébouriffés, les pages toutes retournées au pied d’une contrebasse.

    Le virtuose venu chercher son instrument fut tout étonné de trouver ces vieux papiers éparpillés là, intrigué, il les ramassa et se mit à jouer les notes tout en chantant les mots qui, par la magie du vent qui les avait entremêlé, s’unir à merveille en un magnifique spectacle.

    Voici donc, conte-t-on dans les coulisses, comment sont nés les opéras par la composition harmonieuse des notes et des mots.

    Le lundi ...bon  ou mauvais jour de la semaine?

     


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  • 9 Images et photos avec tag Tournesol - BonnesImages

    Pensée du jour:

    Bouddha, ses meilleures citations et belles phrases - Unquote

    Le secret mythologique du tournesol

    Le tournesol est une très grande plante mais son réseau racinaire est peu développé. Une légende raconte qu’elle n’était pas satisfait de sa taille : « *Je ne veux pas rester petite. Je veux devenir aussi grande qu’un arbre et je vais me mettre enquête de quelqu’un qui m’aidera. » Vénus et les étoiles ayant refusé de l’aider, elle demande à la Lune. Elle commence alors à pousser si haut que le Soleil s’en aperçoit. Il fait rassembler tous les « *enfants-fleurs » de tournesol et les dispose en spirales dans des corbeilles. Lorsque les fleurs éclosent, seuls celles à l’extérieur y parviennent, créant ainsi de magnifiques fleurs.

    Elle est ainsi devenu la plus grande fleur. Cependant, il y a un problème : elle s’occupait tellement de pousser sur sa tige qu’elle en a oublié ses racines : elles sont si courtes et peu résistantes ! Le Soleil leur dit : « *À partir de maintenant, vous me regarderez, afin de bien voir et bien entendre tout ce que je vous indiquerai ! ».

    C’est pourquoi le tournesol suit le soleil toute la journée… selon la légende.

    BARRES DE SEPARATION FLEURS NATURE ANIMAUX 1 - VALIE CREATIONS


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  • Artres: pas de chasse aux œufs mais un arbre de Pâques ce samedi 3 avril

    Bon jeudi !

    Pensée du jour:

    Citation Paroles d'enfant paques : Est-ce que la maman d'un oeuf de Pâques  c'est une...

     

    Une petite histoire de Pâques: Le Lapin et les œufs perdus

     

    Le lapin Hoppel faillit, par son insouciance, gâcher la fête de Pâques de nombreuses familles mais deux enfants lui sonnèrent une brillante idée, qui devint même une tradition.

    Un beau jour de printemps, à une époque où la chasse aux œufs n’existait pas encore, Hoppel le lapin remplit un panier d’œufs et se dirigea vers la ville.
    Chaque année à l’approche de Pâques, il fallait en effet apporter d’énormes quantités d’œufs au marché afin que les gens aient le temps de faire des réserves en prévision de la fête. Hoppel avait placé le haut panier en osier tressé, qui contenait des centaines d’œufs sur son dos – comme un cartable. Vous imaginez certainement des œufs de Pâques superbement décorés, mai à l’époque, ils n’existaient pas encore… Hoppel devait d’abord traverser l’épaisse forêt des lapins puis un champ de fleurs de toutes les couleurs. Il n’était plus sorti de sa forêt depuis l’été précédent et fut ébloui par le magnifique spectacle des fleurs étincelant sous les rayons dorés du soleil.

    Il s’arrêtait près de chaque fleur, se penchait et humait son parfum en retroussant le nez. Des papillons multicolores voltigeaient autour de ses oreilles, les abeilles s’activaient en bourdonnant et les oiseaux gazouillaient gaiement. Le lapin passa toute la matinée dans le champ.
    Il réussit (de justesse) à arriver à l’heure au marché, mais lorsqu’il enleva son panier de son dos, il s’aperçut avec horreur qu’il était vide : tous les œufs avaient disparu ! Il les avait probablement perdus dans le champ de fleurs, lorsqu’il se penchait pour s’enivrer de leur parfum.
    Hoppel était désespéré – comment pourrait-il les retrouver rapidement, une fête de Pâques sans œufs étant bien entendu inconcevable ?! Soudain, il sentit quelqu’un lui tirer les oreilles, qui retombaient tristement. Lorsqu’il se retourna, il découvrit une petite fille et un petit garçon, qui tenaient chacun un œuf dans leur main. « Tu es bien le lapin Hoppel, n’est-ce pas ? C’est toi qui as caché des œufs dans le champ de fleurs pour nous ? », demandèrent-ils. « Caché ? Euh oui, c’est-à-dire… », répondit Hoppel quelque peu décontenance. Tout à coup, il eut une idée de génie. « Oui, bien sûr, c’est moi ! », lança-t-il d’une voix forte. « J’ai caché des œufs dans le champ de fleurs pour tous les enfants. Celui qui en trouve un peut le garder ! » La Chasse aux œufs remporta un immense succès et tous les œufs furent retrouvés.

    Comme les recherches semblaient les passionner encore plus que la découverte proprement dite, le lapin de Pâques cacha non seulement des œufs dans le champ fleuri l’année suivante, mais prit d’abord la peine de les décorer afin qu’ils soient un peu plus difficiles à repérer parmi les fleurs aux couleurs éclatantes. Cette tradition a été soigneusement préservée jusqu’à nos jours.


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  • ᐅ Jeudi images, photos et illustrations pour facebook (Page 6) -  BonnesImages

    Pensée du jour:

    Un joli conte

    Adieu l'hiver !

    C’était il y a longtemps. L’hiver s’était endormi sur la terre. Et il dormait si bien qu’il était encore là au mois de mars, recouvrant la terre de neige, gelant les rivières et les étangs, bouchant le ciel de gros nuages gris.
    — Il aurait dû partir depuis longtemps, disaient les enfants du village en reniflant.
    Car, eux, ils se gelaient le bout des pieds, le bout des doigts, le bout du nez.
    — Mais comment faire pour le réveiller ? demanda un petit garçon aux oreilles toutes rouges.
    Ils réfléchirent longtemps, tous ensemble, en sautant pour se réchauffer.
    — Je crois que j’ai trouvé ! s’écria tout à coup une petite fille au petit nez froncé. On va organiser une grande fête, dehors, avec des tapis, des coussins…
    — Quoi ?
    — Une grande fête ?…
    — Dehors ?…
    — Avec des coussins ?…
    Les enfants du village la regardaient, étonnés.
    — Mais on fera un grand feu, leur promit la petite fille. Allez, venez ! Il faut tout préparer…
    Alors, ils lancèrent sur la neige de grandes nappes blanches, de jolis tapis multicolores, de gros coussins de couleurs vives. Aux arbres, ils accrochèrent des lampes, des lampions, des guirlandes et des bouquets de fleurs en papier.
    Pendant ce temps, le feu ronflait et pétillait au beau milieu du jardin.
    Puis, pendant qu’ils disposaient sur les nappes toutes sortes de friandises, des bonbons au sucre candi, des gâteaux et des marrons glacés, de délicieuses liqueurs aux fruits, la petite fille leur cria :
    — Attendez-moi ici !
    Ils se regardèrent tous, un peu inquiets, en reniflant un peu plus fort. Quand la petite fille revint enfin, elle tenait entre ses bras des tambours, des trompettes, des flûtes, des violons, et même un accordéon. Tous se mirent à en jouer, très fort, un peu faux peut-être, tout en chantant ce petit refrain
    Monsieur l’hiver, allez-vous-en.
    C’est la fête des enfants,
    Laissez-les danser maintenant !
    Alors, l’hiver se réveilla à moitié. Et comme il n’était pas très content, il leur répondit en leur soufflant un méchant coup de vent :
    — Laissez-moi dormir tranquille !
    Mais les enfants jouèrent encore plus fort, peut-être un peu plus faux, tout en chantant :
    Monsieur l’hiver, allez-vous-en !
    Vous êtes resté bien longtemps,
    Laissez donc la place au printemps !
    Alors, l’hiver se réveilla tout à fait. Il secoua sa barbe de neige et il grommela :
    — Qu’est-ce que c’est que ce bruit qui me casse les oreilles ? Et ce grand feu qui me brûle le bout du nez ? Mais quel mois sommes-nous ? demanda-t-il. Et quel jour ? Et quelle heure de la journée ?…
    Il avait envie de danser, tout à coup. Et la tête lui tournait de plus en plus.
    Tous les enfants l’entourèrent en chantant :
    Il est l’heure de se lever
    Il est l’heure de s’en aller
    Car nous sommes en mars…
    — Mille glaçons, s’écriait l’hiver, j’ai dormi beaucoup trop longtemps. Et j’ai un rendez-vous urgent à l’autre bout de la terre 
    Et il s’en alla en courant. Il était tellement pressé qu’il ne dit même pas au revoir.
    Mais les enfants se gardèrent bien de le rappeler…
    Tout autour d’eux, les fleurs dessinées sur les tapis s’étaient mises à pousser pour remplacer la neige. Et dans les arbres, les lampions ressemblaient à de gros fruits bien mûrs.
    Alors, le feu s’envola dans le ciel. Et il se mit à briller au-dessus de leurs têtes comme un grand soleil…

    La Nature Paysage Le Printemps - Photo gratuite sur Pixabay 

     


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  • Bon Mercredi - L'univers de Patounette et ses amis(es)

    Bon mercredi !

    Pensée du jour:

    Un joli conte

    Le bleuet 

    J’étais sur la route d’Atichy, un petit village de Picardie, quand une épaisse brume tomba. Je ne voyais plus mon chemin puis, par je ne sais quel moyen, ,je me retrouvai en forêt : je m’étais égaré, alors, m’inquiétant un peu de mon sort, je décidai de faire demi-tour, mais, par où aller lorsque l’on ne sait même pas d’où l’on vient? Je marchais dans une direction, au hasard, quand je trébuchai et perdis conscience.

    Peu à peu, je repris mes esprits. D’abord je perçus un petit filet de sang qui s’était écoulé sur le sol terreux auquel se joignaient quelques pierres et feuilles d’arbres. Puis je constatai que le brouillard s’était dispersé pour laisser place à une pleine lune. J’en conclus donc que j’avais dû resté étendu un long moment pour que la nuit froide et nuageuse soit déjà tombée...

    C’est alors que me vint une idée. Je grimpai sur un arbre, espérant me situer dans cette grande étendue de feuillus. Je n’apercevais aucune habitation, quand soudain, grâce à la lune perçant les nuages, là, droit devant, un toit, vraisemblablement celui d’une tour, perçait la surface des arbres. Je m’y rendis, espérant demander ma route à son châtelain.

    Je parvins au monument, ,je reconnus la tour que j’avais aperçue là-bas, en-haut de l’arbre. Je franchis une grille, traversai un pont, quand un orage éclata, un éclair illumina pendant un laps de temps le château : je vis des gargouilles affreuses par où commençait à couler de l’eau, ce qui les rendait plus hideuses. Le tonnerre gronda, je me précipitai alors à la porte d’entrée, ,je frappai, on n’ouvrit point, j’insistai : aucune réponse.

    Je décidai alors d’entrer.

    La lourde porte de chêne se referma violemment, ce qui provoqua un effroyable vacarme : c’était certainement dû au vent qui se levait dehors.

    Je demandai s’il y avait quelqu’un, mais je n’ouïs aucune voix. Je renouvelai ma demande. Rien, aucun bruit, le château était d’un silence angoissant. C’est en tournant sur ma gauche ma tête mouillée que je sus, à cet instant, que le château était bel et bien habité car il y avait là un chandelier à trois branches, sur lequel brillaient trois bougies. Je le saisis.

    J’avançais à tâtons sur le sol carrelé du hall d’entrée, toujours en espérant trouver un habitant dans cette vaste demeure. Toujours aucun bruit, si ce n’était une horloge qui sonnait de-çi, de-là, ou encore le bruit de souris ou autres rongeurs.

    Je me trouvai alors devant de gigantesques escaliers, ,j’hésitai à monter mais des bruits sourds provenant de l’étage supérieur me décidèrent. Je montai. Quand j’atteignis le milieu de l’escalier de marbre, les bruits sourds redoublèrent de puissance, alors moi je redoublais mes demandes. Quand soudain, dans l’ombre, quelqu’un s’écria :- " Qui va là ? "

    Je sursautai, ,je bredouillai quelque chose comme :

    " Je …je m’a … je me …"Et c’est alors qu’il entra dans la lumière. Je voulus crier mais je ne m’en sentis pas la force, ,je voulus fuir aussi mais je n’y parvins pas . Il avait un visage difforme, si l’on peut appeler cette chose un visage : l’individu n’avait ni nez, ni œil droit, ni oreille droite . Il semblait sortir tout droit des horreur du Chemin des Dames . Des sueurs froides perlaient sur mon front, mes jambes commençaient à trembler, mes dents claquaient : j’avais découvert que je parlais à un revenant.

    Il me dit alors quelque chose comme :

    " N’ aie crainte petit, si je suis ici, c’est pour te dire que des hommes comme moi sont morts dans les guerres ; ces hommes espéraient tous une paix avec leur ennemi, ils voulaient tous une égalité des hommes de tous les pays, ils sont morts pour avoir pensé avec leur cœur. D’autres hommes ont hélas failli dominer le monde avec des idées racistes et aujourd’hui encore ils essayent. Il faut agir, ils sont partout, en Yougoslavie, en Allemagne, en France … Les hommes qui étaient au front n’ont rien à voir avec les fous alliés qui constituent le front actuel. Tu vois cette fleur petit, elle symbolise l ‘espoir d’une paix chez les hommes de mon époque, c’est un bleuet, fais-y attention… "

    Je n’ écoutais plus, les émotions avaient été trop fortes pour moi qui étais tétanisé. Je perdis conscience et dus rouler dans les escaliers .

    A mon réveil, ,j’eus la surprise de constater que je me trouvais en forêt, à l’endroit où j’avais trébuché. Il n’y avait ni brume, ni lune, ni nuage, ni pluie, ,juste un soleil radieux qui illuminait le bois feuillu. Je repris mes esprits, je me levai et courus loin, très loin de ce bois, de ce château avec son fantôme difforme. Je me demandai alors si j’avais tout simplement fait un cauchemar. Mais je compris en arrivant enfin à Atichy que tout ce que j’avais vécu était bel et bien réel car, dans ma poche, ,j’eus la surprise de constater qu’il se trouvait là …

    un magnifique bleuet!

    Le spectre me fit réfléchir, et je regrette à l’heure actuelle de m’être évanoui. Certes, sur l’instant, j’avais eu peur, très peur, ,j’avais senti le souffle glacé de la mort, mais je regrette cette réaction.

    Je voulus le revoir, mais jamais plus je n’ai retrouvé la trace de ce château.

    Le bleuet - Blog du PRASMEL

     

     


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