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Bon mercredi !
Elle est belle la vie !
Que c'est beau de voir la nature
S’éveiller du long sommeil de l'hiver !
Quelle joie,d'attendre patiemment l'arrivée
Du merveilleux printemps !
Que de bonheur de penser que, deci delà
Les fleurs du jardin renaîtront !
Que c'est merveilleux, de voir et d'entendre
A nouveau les oiseaux sautiller et se remettre à chanter !
Que c'est bon de vivre sur une terre qui respire
Et s'habille de beauté !
Que c'est beau la vie !
Michelle
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Bon mardi !
Ma participation au "Poème du mardi" chez Lady Marianne: http://www.ma-chienne-de-vie.com/
Il faut que le poète
Victor Hugo (1802-1885)
Il faut que le poète, épris d'ombre et d'azur,
Esprit doux et splendide, au rayonnement pur,
Qui marche devant tous, éclairant ceux qui doutent,
Chanteur mystérieux qu'en tressaillant écoutent
Les femmes, les songeurs, les sages, les amants,
Devienne formidable à de certains moments.
Parfois, lorsqu'on se met à rêver sur son livre,
Où tout berce, éblouit, calme, caresse, enivre,
Où l'âme à chaque pas trouve à faire son miel,
Où les coins les plus noirs ont des lueurs du ciel,
Au milieu de cette humble et haute poésie,
Dans cette paix sacrée où croit la fleur choisie,
Où l'on entend couler les sources et les pleurs,
Où les strophes, oiseaux peints de mille couleurs,
Volent chantant l'amour, l'espérance et la joie,
Il faut que par instants on frissonne, et qu'on voie
Tout à coup, sombre, grave et terrible au passant,
Un vers fauve sortir de l'ombre en rugissant !
Il faut que le poète aux semences fécondes
Soit comme ces forêts vertes, fraîches, profondes,
Pleines de chants, amour du vent et du rayon,
Charmantes, où soudain l'on rencontre un lion.
Paris, mai 1842.
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Bonne semaine !
Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne: http://www.ma-chienne-de-vie.com/
Où l’on découvre qu’il ne faut pas toujours écouter les critiques.
1912, Paris. L’une des toiles de Matisse est sur le départ.
Sa destination ? Le palais du collectionneur Chtchoukine en Russie.
L'artiste veut lui rendre hommage avec ce tableau qui dépeint un intérieur
avec un vase de capucines. Car il y a glissé un clin d’œil :
ce grand mur bleu du fond, avec des danseurs en ronde,
fait référence à un tableau existant bien connu de Chtchoukine.
Cette ronde, le Russe la voit tous les jours : c’est le sujet de l’immense tableau
qui orne sa cage d’escalier. Et il n’est pas près de l’oublier
car La Danse lui a causé bien des sueurs froides et des désagréments !Henri Matisse, Les Capucines à “La Danse II”, 1912, huile sur toile, 190 x 114 cm,
Musée d’État des Beaux-Arts Pouchkine, MoscouRapidement, le collectionneur a des regrets. Même s’il ne comprend pas
toujours ses œuvres, il doit défendre Matisse et l’art moderne.
Finalement, il achète les tableaux, tant pis pour le qu’en-dira-t-on !
Bien lui en a pris : aujourd’hui La Danse est considérée comme
une œuvre majeure de l’artiste.Henri Matisse, La Danse, 1909-1910, huile sur toile, 260 x 391 cm,
Musée d’État de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg
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Bon dimanche !
Sur la route il faut bien évidemment être attentif aux panneaux de signalisation.
Certains nous paraissent normaux et d’autres bizarres, voir insensés !
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