Bonne semaine à tous !

Ce géant qui a été coupé le 26 octobre, arrive de Bois-de-Champs, une commune vosgienne située à côté de Bruyères. Il est âgé de 75 ans, mesure pas moins de 30 m de haut et pèse près de 8 tonnes.

L’opération s’est parfaitement déroulée et en moins d’une heure, le sapin avait trouvé sa place sur la plate-forme qui a été chargée de le transporter à Strasbourg.

Arrivé en convoi exceptionnel, le roi des forêts de 75 ans prendra ses aises et après un mois de relooking, il pourra en mettre plein les yeux aux touristes !

Avec sa décoration soignée, le conifère est l'un des plus hauts sapins naturels décorés en Europe. Symbole de la magie de noël, sa parure renouvelée chaque année permet de ne pas lasser les promeneurs.

Au pied du sapin, personnages ou animaux prennent leurs aises durant toute la période de l'Avent.

Le sapin vosgien sera pris en charge par ses décorateurs afin que tout soit prêt pour le jour J, le 27 novembre, date d’ouverture du marché de Noël.

Bon week end !

La Fontaine aux Lions de Molsheim sur la place de l'Hôtel-de-Ville a été construite en grès des Vosges dans le style Renaissance en 1609. la Fontaine aux Lions possède un bassin circulaire doté d'une colonne striée surmontée d'un chapiteau corinthien, au sommet du quel un lion sculpté en grès en 1848 tient dans ses pattes les armoiries de Molsheim. Le bassin est entouré par des bornes reliées entre elles par des chaînes, également mises en place au milieu du XIXe siècle. Le piédestal de la colonne est orné de 4 gueules de lions en bronze d'où sortent les jets d'eau dans un vasque muni lui même de 10 gueules de lions projetant l'eau dans le grand bassin.

Bon vendredi !

La place du Marché à Obernai avec la fontaine Sainte Odile, hommage reconnaissant d'Obernai à l'illustre patronne de l'Alsace, elle a été edifiée en 1904 d'après un projet d'Alfred Marzolff, pour marquer la fin des travaux d'adduction d'eau courante (1893). Elle représente Sainte-Odile avec sa crosse d'abbesse. Un livre ouvert et deux yeux rappellent sa guérison miraculeuse.

Bon jeudi !  

la Fontaine de l'Ours, bâtie au XVIe siècle, elle comprend 2 bassins et un fût surmontés des armoiries d'Heiligenstein, avec en fond une maison Renaissance alsacienne à pans de bois.

La Fontaine de l'Ours dans la rue Principale à Heiligenstein a été construite en 1558 en grès des Vosges, elle possède deux bassins, le plus ancien est un sarcophage mérovingien rajouté où s'écoule les eaux du grand bassin octogonal sculpté, le fût central est surmonté d'angelots et d'un ours qui tient les armoiries de la cité viticole. La Fontaine de l'Ours à Heiligenstein est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1990.

Bon mercredi !

A l'origine, une fontaine Renaissance (1667) ornait la place. L'actuel bassin, refait à l'identique, date de 1911. Le fût de colonne à riche décor végétal est une copie de l'original qui se trouve au musée de la ville.

Cette jolie fontaine en grès des Vosges, est située dans le cœur historique de Mutzig, sur la route des vins, dans le département du Bas-Rhin en Région Alsace.

Bon mardi !

Sur la place de l'Hôtel de Ville, dans le cœur historique de la ville de Barr, la fontaine en grès des Vosges et fonte "de l'Enfant à la Conque", la statue représente un enfant qui écoute à travers une conque, les ragots et commérages des villageois.

Bonne semaine à tous !

En Alsace il y a de très jolies places avec une fontaine dans les villages, aujourd'hui je vous emmène a Andlau, Place de la mairie avec sa fontaine Sainte Richarde.

La fontaine en grès rose a été érigée en 1828 devant la mairie, au milieu d'un bassin octogonal, une colonne fournit l'eau par 4 gueules de dauphin. Ce n'est qu'en 1871 que le sculpteur Philippe Grass (1801-1876) ajoutera la statue de la sainte accompagnée d'une ourse.

La fontaine Sainte-Richarde fut offerte à la commune par le curé du village d'Andlau, Charles Deharbe en 1871, elle représente Sainte Richarde debout avec à ses pieds un ours, la sainte à le bras pointé vers l'abbaye, cette scène rappelle la tradition selon laquelle l'ours aurait indiqué à l'impératrice Richarde l'emplacement ou fonder son abbaye.

Bonne semaine à vous !

Le pilier des Anges

Le pilier des anges : une œuvre magistrale dans un somptueux écrin.

Le pilier des anges est aussi appelé le pilier du jugement dernier. D’une hauteur de 18 mètres, il porte 12 statues et supporte effectivement le poids de la voûte du transept sud. On y trouve, de bas en haut : les 4 évangélistes, puis 4 anges avec des trompettes, puis encore 3 anges portant les instruments de la passion et un Christ sur un trône. Toutes ses statues, comme d’ailleurs celle de la façade sud, sont l’œuvre de la fameuse Sabine dite « de Steinbach ».

Bon dimanche !

Les stigmates de l’hostilité aux Juifs

Sur les façades de la cathédrale, deux statuaires témoignent des siècles d’anti-judaïsme de l’Église catholique. Ils reprennent le thème médiéval de l’Église triomphante et de la Synagogue aveugle. L’allégorie est visible juste au-dessus du portail principal. Représentées sous forme de femmes, L’Église et la Synagogue se tiennent de part et d’autre du Christ en croix. Un serpent encercle le visage de la figure juive et lui couvre les yeux. Sur le portail sud, place du Château, deux autres église et synagogue se font face : la première est fière et majestueuse, la seconde est courbée et aveuglée par un bandeau. Cette symbolique médiévale exprime la théologie de la Substitution, en vigueur dans l’Église catholique jusqu’au Concile Vatican II au milieu des années 1960 et selon laquelle les chrétiens étaient le véritable peuple de Dieu et les Israélites accrochés au judaïsme après l’arrivée de Jésus étaient dans l’erreur.

Aucune explication n’accompagne pour le moment ces statuaires. Si cela devait se faire, il faudrait alors prévoir des pancartes pédagogiques pour de très nombreux autres détails de la cathédrale qui recèlent bien des secrets. Des visites guidées sont organisées toute l’année avec des guides de l’Office du tourisme de Strasbourg.

Bon samedi !

L’énigme du rayon vert

Deux fois par an, la cathédrale est le théâtre d’un événement mystérieux : le rayon vert. À 11h38 lors de l’équinoxe de printemps, fin mars, et à 12h24 lors de l’équinoxe d’automne, fin septembre, le soleil traverse le pied de verre d’une représentation du patriarche Juda et projette une lumière verte sur la chaire, précisément au-dessus de la tête d’une statue du Christ.

Il a fallu attendre le nettoyage du vitrail en 1972 pour que l’ingénieur-géomètre Maurice Rosart découvre le phénomène. Le vitrail miraculeux avait pourtant été installé un siècle plus tôt. Aucune trace d’une intention des auteurs n’a jamais été trouvée et ce mystère a alimenté de interprétations ésotériques Pour Maurice Rosart, le dessin de Juda, pointant du doigt son pied gauche découvert en regardant le soleil traduit avec évidence la volonté des auteurs d’attirer l’attention sur le rayon vert.