• La bergamote de Nancy

    La bergamote de Nancy est un bonbon légèrement acidulé, carré, plat, translucide et de couleur dorée, parfumé à l’huile essentielle de bergamote, dont les confiseurs de Nancy en Lorraine ont fait leur spécialité dès le XIXe siècle.

    L’origine historique de la bergamote de Nancy est incertaine. En Lorraine, on connaissait le fruit grâce à René II de Lorraine qui était également roi de Sicile, île dont le climat est particulièrement propice à la croissance des bergamotiers. Durant tout le Moyen-Age, les bergamotes étaient acheminées d’Italie par les pèlerins qui se rendaient à la Basilique Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy.


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  • Le premier étage est l’étage noble avec ses fenêtres hautes aux clefs bombées : il correspond aux appartements d’apparat ou grands appartements, organisés sur le modèle de l’étiquette versaillaise et réservés aux grands personnages de passage, en premier lieu Louis XV qui effectue en 1744 à Strasbourg un voyage triomphal marqué par des fêtes mémorables. On y trouve en particulier la chambre du roi, chef d’œuvre de la décoration française du XVIIIe siècle.

    La chambre du roi est une pièce de prestige dont la fonction s'inspire directement de l'étiquette en usage au château de Versailles. Elle se distingue par ses boiseries en chêne sculpté, peint et doré, et son plafond en stuc de style rocaille. Dans le fond de la pièce, l'alcôve royale fait face aux trois fenêtres donnant sur l'Ill. Elle est encadrée par des colonnes cannelées peintes en faux marbre, surmontées de chapiteaux corinthiens et reliées par une balustrade blanc et or. Trois tapisseries faisant partie de L'Histoire de Constantin ornent le fond de l'alcôve.

    La salle du Synode réunit en réalité deux salles jumelles, la Salle des gardes et la Salle à manger séparées par des arcades. Les deux vases à couvercle, en porcelaine de Chine à décor bleu et blanc, datent de la fin de l'époque Ming, soit du milieu du XVIIè siècle, et témoignent, parmi d'autres œuvres présentées, du goût du cardinal de Rohan pour les arts d'Extrême-Orient.

     

    A lundi !


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    Salon d'Assemblée la grande tapisserie murale fait partie de la suite des huit tapisseries L'Histoire de Constantin décorant les grands appartements, elle représente La Bataille du Pont-Molle

    Salon des évêques.  Le palais ayant été transformé en hôtel de ville et le salon des évêques en salle des séances du conseil municipal, elles incarnent six vertus civiques : La Prudence, La Paix, L'Immortalité, La Concorde, Le Zèle et La Félicité publique. Les couleurs froides et le dessin très sobre marquent l'évolution du peintre vers un style néo-classique .Contrairement aux tableaux, les huit bustes d'empereurs romains, ont conservé leur emplacement d'origine voulu par le cardinal.

    La bibliothèque. Quatre autres tapisseries illustrant la vie de Constantin représentent Le Mariage de Constantin, L'Apparition du Chrisme, Sainte Hélène et la Vraie Croix et Le Baptême de Constantin. Deux portraits de monarque en costume de sacre – Louis XIV et Louis XV se font face.

    La chapelle est contiguë à la bibliothèque. Elle est dotée d'un décor de  polychrome et de trois tableaux : La Nativité, La Vierge avec saint Jérôme et sainte Madeleine et Le repos pendant la fuite en Égypte (1724). Le tapis, d'inspiration turque, a été achevé par la manufacture d'Aubusson en 1743. Il porte les armes du cardinal de Rohan.

    A suivre...


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  • Bon mercredi !

     

     Le palais Rohan se situe dans le centre-ville de Strasbourg, à côté de la cathédrale. Il abrite aujourd'hui trois musées, le musée des arts décoratifs, le musée des beaux arts et le musée archéologique.

    Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 janvier 1920.

    Le visiteur pénètre dans la cour d’honneur en passant par un portail monumental en arc de triomphe surmonté de statues représentant la Clémence et la Religion.

    Les façades principales s’insèrent dans la tradition classique et sont revêtues d’un parement en grès jaune rappelant le calcaire parisien. La façade d’entrée, au nord, est percée en son milieu d’un portail monumental en forme d’arc de triomphe couronné par les groupes statuaires La Clémence et La Religion.

    A suivre...


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    La rue des Hallebardes magnifiquement pavée, piétonne du cœur historique de Strasbourg Grande Île, à côté de la Cathédrale de Strasbourg, abrite de superbes maisons et hôtels particuliers des XVIe aux XIXe siècles. Avec ses magasins de luxe, la rue des Hallebardes est une des voies les plus prestigieuses de Strasbourg.

    Mosaïque au début de la rue des Hallebardes

    La petite placette arborée à l'entrée de la rue des Hallebardes, face à l'imposante demeure à oriel de style Renaissance, munie d'un magnifique oriel à trois étages superbement sculpté, l'oriel est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 25 juin 1929.

     

    L'oriel magnifiquement sculpté.

    La maison au 5 de la rue des Hallebardes, est munie d'un superbe oriel polygonal au premier étage, les trois cartouche sont sculptés, la centrale est gravée des lettres "BNVMGH - IHKEWK" qu'on peut traduire par "Construit avec l'aide du seigneur" "la maison ne connaitra nul malheur". La maison est inscrite aux Monuments Historiques depuis le 23 01 1928.

    Sculpture d'un lansquenet strasbourgeois montant la garde, au 5 rue des Hallebardes.

    La très belle maison à encorbellement et colombages du 22 rue des Hallebardes et la plus vielle demeure Renaissance de Strasbourg, sa console d'angle est datée de 1528. Cette belle demeure est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis le 20 décembre 1988.

     


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