• Bon jeudi !

     

    Ammerschwihr

    Occupé dès l'époque romaine, Ammerschwihr est cité en 869 sous le nom de " Amalrici Villare " ou " village d'Amalrich ". Réduite en cendres en 1945, au cours de l’ultime lutte pour la reconquête du sol national, elle est ressuscitée charmante dans son décor rustique. L’église, élevée en l’honneur de Saint-Martin est encore là, de même que les donjons et ses remparts. Aujourd'hui calme et fleurie, cette cité située entre le vignoble et la forêt a été plusieurs fois primée sur le plan national au concours des Villes et des Villages fleuris. Ammershwihr est réputée pour ses grands vins, tout particulièrement pour le Kaefferkopf et pour être la commune d'Alsace où réside le plus grand nombre de vignerons par rapport au nombre d'habitants.

    Village d'Alsace


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  • Bon mercredi !

     

    Voir des lamas et des alpagas en Alsace, c'est possible. A la ferme du Krefft, à Raedersheim.

    On les imagine plus volontiers sur les plateaux andins en Amérique du Sud que dans la plaine entre les Vosges et le Rhin. Et pourtant le lama et l'alpaga ont élu domicile à la Ferme de Krefft, à Raedersheim, depuis respectivement 1997 et 2003

    L'alpaga, petite boule de poil craquante, qui semble avoir une touffe de cheveux et une petite barbe, est lui plus farouche et se laisse moins facilement approcher. Il nécessite un peu plus de travail, car il doit être tondu tous les ans, avec son si grand manteau de laine.

    Des randonnées ne se font qu'en lama, nettement plus docile que l'alpaga : « Le lama a l'intelligence et la beauté de la chèvre. Il est plus sociable, plus facile à dresser.

    Les lamas à l'aise dans la plaine alsacienne.

    Les alpagas sont plus petits et plus laineux que les lamas.


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  • Bon mardi !

     

    "1000 m2 sans terrasse..."

    Où l'on apprend que Louis XIV ne faisait pas tout à fait la pluie et le beau temps.

     

    Que serait le château de Versailles sans sa Galerie des Glaces ? Ce lieu monumental est un chef-d’œuvre à la gloire d'un roi, Louis XIV.
    Pourtant, il n'était pas du tout prévu à l'origine !

    Jules Hardouin-Mansart, Galerie des Glaces, 1678, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles

    Qui peut imaginer aujourd’hui, en se promenant dans cette grandiose galerie, que se trouvait à cet emplacement… une terrasse ? Cette dernière reliait les appartements du roi et de la reine. Et Louis XIV l'appréciait tout particulièrement ! De là, il comptait admirer ses jardins à la française.

    Mais en 1678, quinze ans après les premiers travaux, il décide de la supprimer. L'architecte Mansart lance donc le projet de la "Grande Galerie", comme on l'appelle à l'époque. Pourquoi le roi a-t-il renoncé à sa terrasse ?

    C'est qu'il fait froid en Île-de-France ! Rejoindre sa femme en passant par l’extérieur, surtout quand il pleut, ce n'est vraiment pas pratique...

    Par ailleurs, Louis XIV est un roi victorieux sur les champs de bataille. Il a donc besoin d'un lieu pour affirmer sa gloire et celle de la France.

    Sébastien Le Vieux Le Clerc, Vue de la Galerie des Glaces, vers 1684, dessin, 13 x 9 cm, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles © RMN-GP (Château de Versailles)

    La terrasse est donc transformée en galerie et n'est terminée que six ans plus tard, au terme d'un chantier pharaonique.
    Des pièces du château ont été démolies pour qu’elle puisse s’étendre sur 73 mètres !

    Charles Le Brun, Voûte de la Galerie des Glaces, 1678-1685, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles

    Sur la voûte, plus de 1000 mètres carrés peints par Charles Le Brun célèbrent la puissance politique et artistique de la France. Et surtout celle de son roi Louis XIV, absolument omniprésent dans les décors.
    Dire que la galerie doit son existence à la frilosité du monarque !

    Charles Le Brun, Le roi donne des ordres pour attaquer en même temps quatre places fortes de Hollande, 1672, 1678-1685, huile sur toile, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles


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  • Bonne semaine à tous !

     

    "Tiens-toi à carreau"

    Où l’on apprend comment se remarier en beauté.

     

    Dans l'ancienne église Sainte-Sophie devenue musée, à Istanbul, une mosaïque fait couler beaucoup d’encre.
    On y voit l’impératrice Zoé et son dernier époux Constantin IX, assis de part et d’autre du Christ. Mais des historiens de l’art remarquent que quelque chose ne tourne pas rond…

    Intérieur du musée Sainte-Sophie, VIe siècle, Istanbul

    En apparence, il n’y a là rien de surprenant. Ces élégants portraits, datant du XIe siècle, correspondent parfaitement à la tradition byzantine : des personnages aux formes simplifiées et un peu raides, sur un fond doré.
    Pourtant, les spécialistes s’aperçoivent que quelqu’un a retouché les visages des souverains Zoé et Constantin ! Quel secret ces portraits peuvent-ils bien cacher ?

    L’empereur Constantin IX Monomaque, le Christ en gloire et l’impératrice Zoé, XIe siècle, mosaïque, Musée Sainte-Sophie, Istanbul

    À l’origine, l’œuvre représentait Zoé aux côtés d’un autre homme ! En effet, l’impératrice n’en est pas à son premier mari. À la place qu’occupe désormais Constantin se tenait vraisemblablement... Romain III, son tout premier mari.

    Quand elle change d’époux, elle doit aussi changer la mosaïque qui le représente. C’est pourquoi, à l’occasion de son dernier mariage, Zoé fait retoucher la figure de l’empereur, afin qu’elle ressemble un peu plus à son conjoint du moment ! Une par une, les tesselles - ces petits carrés de mosaïque - sont retirées pour en mettre de nouvelles.

     

     

    Détails de l’œuvre

    On raconte que l’impératrice ne se serait pas arrêtée en si bon chemin. Zoé, réputée pour son goût des hommes et des jolis vêtements, est un brin coquette.

    Lorsqu’elle fait actualiser le portrait de son mari, elle en profite pour se refaire une beauté. Elle demande donc à ce que l’on modifie son visage. Tout cela dans le but de paraître plus jeune et à la pointe de la mode !

    A voir chez Lady Marianne http://www.ma-chienne-de-vie.com/ tous les samedis "Le tableau du samedi"

     


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  • Tiramisu aux fraises et spéculoos

    Ingrédients

    250g de fraises
    250g de mascarpone
    200g de crème fraiche liquide
    150g de spéculoos
    Sirop de rose (ou coquelicot, violette)
    50g de sucre en poudre


    Préparation:

    1- Mettez le marscarpone dans un saladier. Ramollissez le mascarpone avec une cuillère. Ajoutez le sirop de rose, puis le sucre. Continuez à mélanger. Le sucre fond. La préparation doit être bien homogène.

    2- Fouettez la crème fraîche bien froide pour obtenir une crème fouettée. Incorporez délicatement la crème fouettée au mascarpone pour ne pas casser le côté mousseux de la crème. Réservez au réfrigérateur une bonne 1/2 heure.

    3- Equeutez les fraises et coupez-les en morceaux. Enrobez-les d’un tout petit peu de sirop (rose, fraise, coquelicot, violette, etc.).

    4- Garnissez les verrines avec les fraises. Déposez une cuillère à soupe de crème mascarpone dans chaque verrine puis posez encore quelques morceaux de fraises puis un peu de crème de mascarpone. Parsemez de spéculoos écrasés. Décorez avec une feuille de menthe.


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