• Pensée du jour:

    Le bonnet phrygien de la cathédrale de Strasbourg

     

    Nous sommes en 1793, les passions révolutionnaires enflamment tout le pays et Strasbourg n’y fait pas exception.
    La cathédrale elle-même fût mise en procès et notamment sa flèche, la plus haute de la chrétienté à l’époque avec ses 142 mètres, qui « blessait profondément le sentiment de l’égalité ». Il est donc question à ce moment là de la détruire jusqu’à la plateforme !

    C’était sans compter sur l’idée complètement folle (mais salvatrice !) d’un maître serrurier et officier municipal : Jean-Michel Sultzer. Pour sauver la flèche il proposa tout simplement de la coiffer d’un gigantesque bonnet phrygien d’une dizaine de mètres de haut. La Cathédrale devenait grâce à cela un symbole de la liberté, visible à des kilomètres à la ronde et non plus un symbole contre-révolutionnaire. De plus, il « vanterait les vertus de la Révolution jusqu’en Allemagne » où on verrait où commence le « pays de la liberté ».

    En 1794 il entreprit donc la construction de ce bonnet en tôle puis de sa mise en place au sommet de l’édifice.

    Bonnet phrygien ornant une permanence de section du Club des Jacobins à Strasbourg en 1793

    Le bonnet restera jusqu’en 1802 et sera par la suite entreposé dans la bibliothèque municipale, avant de disparaître dans les flammes du bombardement de la ville par les allemands en 1870.

    De nos jours, au 24 place de la Cathédrale, vous pouvez apercevoir le buste de Sultzer ainsi qu’une enseigne relatant cet épisode important dans la vie de notre belle Cathédrale.

     


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  • Pensée du jour:

    Jardin des Songes

    Le jardin est lové à 375 m d'altitude dans le cœur vert d'un petit village de la vallée de la Largue, partie sauvage et pittoresque du "Sundgau"/Sud Alsace. Ses collines argileuses des contreforts du Jura alsacien sont parsemées d'une multitude d'étangs à carpes grâce à la présence d'innombrables sources.

    Le jardin d'un hectare est une succession de scènes et de perspectives qui mettent les sens en éveil, évoquent des émotions et reflètent les saisons.
     

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  • Pensée du jour:

    La Marseillaise est… strasbourgeoise !

    Nous sommes en 1792, toute l’Europe déclare la guerre à la France et se coalise pour faire échouer la révolution. Le but est de remettre le roi de France sur le trône de peur que les envies révolutionnaires ne s’étendent à d’autres pays.

    Le maire de Strasbourg de l’époque (Philippe-Frédéric de Dietrich) demande au Capitaine Rouget de Lisle de composer un chant de guerre pour l’armée défendant l’Est de la France. Le Chant de guerre pour l’armée du Rhin sera chanté par les volontaires marseillais l’ayant adopté comme chant de marche lors de leurs remontées dans les positions Nord Est de la France. Le chant sera alors baptisé « La Marseillaise ». Ce titre, outre sa simplicité, a l’avantage de marquer l’unité de la nation de Strasbourg à Marseille, de l’Est au Sud.

    Elle sera décrétée chant national le 14 juillet 1795.

    Outre l’Avenue de la Marseillaise, plusieurs éléments rappellent cet événement dans la capitale européenne :

    Les inscriptions sur la Banque de France place Broglie :

     


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  • Grotte fleurie

    Bon week end !

    Pensée du jour:

    Grotte fleurie à Diebolsheim petit village de 680 habitants (Bas-Rhin)

    La grotte fut construite par un maçon italien qui en avait fait le vœu à Lourdes. Après la seconde guerre mondiale, l'Abbé Wendling entreprit de désamorcer les mines qui truffaient le terrain alentour; puis il aménagea ce jardin, qui est devenu un lieu de rencontre et de recueillement pour les habitants du Ried et dans lequel s'introduisent des installations pittoresques. Depuis 1979, l'association des Amis de la Grotte s'occupe de sa gestion et de son animation.

    Diebolsheim

     


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  • Des curiosités à Strasbourg

    Pensée du jour:

    Le Soulier de Sigismond

     Au numéro 1 de la place du Marché aux Cochons de Lait (la place du Bon vivant), on peut voir une girouette assez originale en forme de chaussure médiévale ?

     

    Cette girouette est au centre d’une histoire, pas moins que celle d’un empereur venu en visite à Strasbourg.
    Cet empereur c’est Sigismond de Luxembourg, empereur du Saint-Empire Romain Germanique (l’ancienne Allemagne en gros). En 1414, il fait son entrée à Strasbourg, alors ville libre de cet empire.

    Le soir de son arrivée, Sigismond est assailli par une nuée de femmes de la haute société qui entraînent l’empereur à danser. Elles savent qu’il est amateur de belle vie (une belle expression pour en fait dire que c’est un vrai débauché). Mais dans leur course, elles n’ont pas vu que Sigismond est pieds nus. Qu’à cela ne tienne : elles lui firent acheter une paire de chaussures (à l’époque on appelle ça des poulaines) chez le savetier installé dans cette maison du 1, place du Marché-aux-Cochons-de-Lait.

    Relativement fier par le fait d’avoir chaussé un empereur, le savetier décide de placer cette girouette insolite sur son toit pour commémorer le passage de Sigismond dans son échoppe !

     


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  • Pensée du jour:


     

    Jardin de l'Escalier - Brumath

     

    Plusieurs espaces de détente jalonnent le jardin et invitent à la contemplation, dont le jardin zen et le bassin bordé d'une pergola aux références japonaises.

    On y trouve, en plus du jardin remarquable, une galerie d'art, une table créative, un atelier d'artistes, deux gîtes et une chambre d'hôtes.

     


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  • Des curiosités à Strasbourd

    Pensée du jour:

    L’histoire de la mascotte de la cathédrale de Strasbourg

    La magnifique chaire en « dentelle de pierre » de la Cathédrale Notre Dame de Strasbourg a été construite au XVe siècle pour Jean Geiler, un des plus grands prédicateurs et écrivains religieux de son temps.

    Selon les récits de l’époque, Geiler montait à cette tribune en compagnie de son chien lors de ses fameux sermons.
    De nos jours, le chien attend toujours son maître sous la forme de cette sculpture et il est véritablement devenu la mascotte de notre cathédrale.

     

    Si vous passez devant ce petit chien, ne le caressez pas ! : selon la légende cela porte bonheur (sa couleur noire témoigne des millions de personnes qui l’ont caressé au fil des siècles) mais la sculpture souffre de ces « attouchements » car ça l’abîme ! Achetez plutôt une réplique à la boutique de la Cathédrale.

     

     


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  • Pensée du jour:

    Le parc de Wesserling est un monument historique situé à Husseren-Wesserling, au cœur de la vallée de Saint-Amarin, dans le département français du Haut-Rhin.

     

    Situé sur des terres de haute tradition textile, il retrace l’aventure industrielle de l'ancienne « Manufacture Royale ».

    Parc de plus de 42 hectares juxtaposant des terrasses à l'italienne, un jardin à la française et un jardin à l'anglaise, inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 18 février 1998. Il est composé de 5 somptueux jardins, ce qui a justifié l'obtention, en 2005, du label « Jardin remarquable ».


     


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  • Des curiosités à Strasbourg

    Pensée du jour:

    Chaque lundi je vous propose de découvrir quelques curiosités à voir à Strasbourg, aujourd'hui:

    La maison égyptienne de la Neustadt à Strasbourg

     Cet immeuble (ou « maison égyptienne ») au 10 rue du Général Rapp de 1906 est un mélange entre l’art nouveau et l’orientalisme. L’architecte Franz Scheyder et le peintre Adolphe Zilly ont réalisé un immeuble idéalisant l’Egypte ancienne à travers cette magnifique fresque. Elle représente une scène de chasse montrant deux égyptiens au milieu des lotus et des papyrus et entourés d’oiseaux : une sacré touche d’exotisme au cœur de Strasbourg.


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  • Pensée du jour:

    La roseraie de Saverne est située à Saverne dans le département du Bas-Rhin. Elle a été créée en 1898 par la Société alsacienne et lorraine des amis des roses.

    Située au pied du col de Saverne, elle a contribué à faire de Saverne la « cité des Roses » lors du baptême de la rose ‘Ville de Saverne’ en 1937. La roseraie de Saverne compte environ 8 500 plants de rosiers représentant environ 550 variétés.

     


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