• Bon week end !

     

    Ma citation du jour:

     

    Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne:
    http://www.ma-chienne-de-vie.com/

    Berthe Morisot

    Berthe Marie Pauline Morisot, née le 14 janvier 1841 à Bourges morte
    à Paris le 2 mars 1895, est une peintre française, membre fondatrice et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'Impressionnisme.

    Elle était dans le groupe impressionniste, respectée et admirée par
    ses camarades, Edouard Manet son beau frère, Degas, Renoir et Monet.

    Le Berceau, huile sur toile, 56 × 46 cm, musée d'Orsay, Paris. Ce tableau fut également exposé au premier salon impressionniste de 1874. « Sans conteste le tableau le plus célèbre de Berthe Morisot, Le berceau a été peint en 1872 à Paris. L'artiste y représente l'une de ses sœurs, Edma, veillant sur le sommeil de sa fille, Blanche. C'est la première apparition d'une image de maternité dans l'œuvre de Morisot, sujet qui deviendra l'un de ses thèmes de prédilection.

    Le regard de la mère, la ligne de son bras gauche replié, auquel fait écho le bras également replié de l'enfant, les yeux clos du bébé tracent une diagonale, que souligne encore le mouvement du rideau à l'arrière-plan. Cette diagonale relie la mère à son enfant. Le geste d'Edma, qui tire le voilage du berceau entre le spectateur et le bébé, vient renforcer un peu plus le sentiment d'intimité et d'amour protecteur exprimé dans le tableau. » (Notice musée d'Orsay)

    Le Berceau marque une étape dans l'évolution de Berthe : « La façon dont Berthe peint cette enfant avec des blancs détrempés, des gris frottés et des petits points roses parsemés sur le bord du tissu suppose un pinceau extraordinairement libre qui contraste avec les traits nettement dessinés de la mère

    La plupart des critiques — sauf Emile Zola, ardent défenseur de Manet,
    négligèrent les œuvres de Berthe Morisot. À cette époque, le mépris
    pour les femmes-peintres atteignait des sommets, et Manet écrivait
    à Fantin-Latour « Je suis de votre avis, les demoiselles Morisot (sa Edma
    peintre elle aussi) sont charmantes, c'est fâcheux qu'elles ne soient pas
    des hommes. Cependant, elles pourraient, comme femmes,servir la
    cause de la peinture en épousant chacune un académicien et en mettant
    la discorde dans le camp de ces gâteux »
    .


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  • Histoire d'un artiste et ses oeuvres

    Bon week end !

    Ma citation du jour:

     

    Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne:
    http://www.ma-chienne-de-vie.com/

     

    Ernest Pignon-Ernest

    Ernest Pignon-Ernest, pseudonyme d'Ernest Pignon, est un artiste
    plasticien
    né le 8 novembre 1942 à Nice. Il vit et travaille à Paris
    et à Ivry où il a son atelier.

    1990, Naples. Au petit matin, les habitants découvrent de grands
    dessins collés
    sur les murs de la ville.
    C’est l’artiste français Ernest Pignon-Ernest qui a crééces affiches
    évoquant
    le peintre Caravage. Les collages sauvages vont-ils
    provoquer la colère des Napolitains ?

     Au contraire. L’une des affiches, un hommage à La Mort de la Vierge de Caravage,
    est même immédiatement adoptée… par une mamie.
    La vieille Napolitaine, qui vend des cigarettes non loin de là,
    décide de veiller sur l’œuvre pour la protéger.

    Ernest Pignon-Ernest, La Mort de la Vierge, d'après Caravage, 1990, dessin collé, Naples © ADAGP, Paris 2017

     

    Les collages de Pignon-Ernest sont en effet très fragiles.

    Après avoir réalisé un grand dessin,
    il le fait imprimer sur du papier très fin, destiné aux journaux.
    Puis il choisit l’endroit parfait pour coller
    discrètement son œuvre dans l’espace public.

    Quelque temps plus tard, Pignon-Ernest retourne sur les lieux
    et découvre que laNapolitaine, Antonietta, s'est volatilisée,
    tout comme l’affiche. En se renseignant, il apprend
    qu’Antonietta est décédée.
    L’artiste, ému, réalise son portrait d’après une photo. Puis il en fait
    une affiche, qu’il colle dans la rue où Antonietta montait la garde…
    Ses créations, souvent politiques, s’affichent dans les rues
    depuis les années 1960.
    Ce qui fait un peu de lui le père de l’art urbain !

    Ernest Pignon-Ernest, Antonietta, la veilleuse de La Mort de la Vierge, 2011, dessin collé, via Biagio dei Librai, Naples

     


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  • Bon vendredi !

    Ma citation du jour:

     

    Le mime Marceau à l'honneur à Strasbourg, sa ville natale.

    Dix ans après la mort du Mime Marceau, Strasbourg rend hommageà son plus
    célèbre représentant avec une exposition "Le pouvoir du geste" à l'Aubette, place Kléber.
    Le Mime Marceau, de son vrai nom Marcel Mangel est né à
    Strasbourg le 22 mars 1923
    , mort le 22 septembre 2007 à Cahors.
    Il était le mime et l'Alsacien le plus connu dans le monde entier.

    Photo de l'exposition: Le mime Marceau a notamment influencé Michael Jackson et David Bowie

     

    Né à Strasbourg, il est le second fils de Charles Mangel né dans le sud
    de la Pologne), un boucher casher qui aurait aimé être chanteur
    et d'Anne Werzbergne, une mère passionnée par les livres.
    A Strasbourg jusqu'en 1938, Marcel fait ses études au lycée Fustel-de-Coulanges. Selon son professeur de français, il était le meilleur
    élève en récitation et en poésie. Sa famille d'origine juive polonaise
    est évacuée comme le reste de la population strasbourgeoise
    au début de la Seconde Guerre Mondiale. Son père est déporté 
    et meurt à Auschwitz. Marcel Mangel rejoint la Résistance en 1942
    à Limoges. Il prend alors le pseudonyme de Marceau. Il raconte
    l'avoir « pris dans la Résistance à cause du vers de Victor Hugo,
    dans Les Châtiments : “Joubert sur l'Adige/ Marceau sur le Rhin”.
    J'étais né dans le Bas-Rhin et je voulais bouter les Allemands
    hors de France »
    .

    Ce mercredi,22 mars, jour de son anniversaire,c'était pour
    le Marceau Day, la journée du mime Marceau. A cette occasion,
    des élèves du lycée Fustel de Coulanges de Strasbourg, où l'artiste
    a étudié, ont été initiés à l'art du mime, et ont beaucoup appris
    sur la vie de Marcel Marceau. La joie, l'amour ou encore la liberté :
    des émotions ou des concepts que des élèves expriment avec leur corps.

    Des lycéens en train de mimer "la tristesse" imaginée par le Mime Marceau © Radio France - Charlotte Jousserand  

     


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  • histoire d'un peintre et ses oeuvres !

    Bon week end !

     

    Ma citation du jour:

     

    J'ai découvert cette peintre Brenda Burke, chez mon amie http://les-souvenirs-de-nina.eklablog.fr/ et un de ses tableaux m'a beaucoup plu, j'ai fait des recherches que je partage avec vous, je vous propose plusieurs peintures aujourd'hui, tout d’abord voilà celle qui m'a fait craqué !

    histoire d'un peintre et ses oeuvres !

     
    Brenda Burke est un peintre contemporain qui vit avec sa famille à Londres.

    Reconnue internationalement comme un peintre de portrait brillant et sensible, classiquement formé en Europe, Brenda Burke voit tous les aspects de la vie comme un défi créatif. Ses collectionneurs attendent avidement chaque nouvelle série qu'elle crée, comme elle applique les différentes compétences des anciens maîtres pour créer des chefs-d'œuvre contemporains frais et passionnants.

    Elle embellit des études de figure avec l'or augmenté et la feuille de platine, crée de magnifiques morceaux de fleur en tempera avec des glaçures d'huile. L'encaustique (cire fondue aux couleurs de l'huile) donne un effet éblouissant aux fonds pour les semi-nus, souvent enveloppés dans la dentelle antique qu'elle trouve une inspiration constante.

    Un maître du réalisme à la fois dans les portraits et les natures mortes, curieusement l'un de ses sujets préférés est la beauté et l'élégance des armes antiques. Brenda Burke partage son temps entre ses maisons à la Nouvelle-Orléans et en Angleterre.

    Voici quelques unes de ses œuvres que je trouve superbes:

     

     


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  • Histoire d'un tableau et son auteur

    Bon week end !

     

    Ma citation du jour:

    "On dit, et je le crois, qu'il est difficile de se connaître soi-même.
    Mais il n'est pas non plus aisé de se peindre soi-même"
    Vincent Van Gogh

     

    Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne:
    http://www.ma-chienne-de-vie.com/

     

    James Abbot McNeill Whistler Peintre américain
    (Lowell, Massachussets., 1834  – Londres 1903).

     

    1876, dans une maison londonienne. Le peintre James Whistler s'active énergiquement.
    Il a reçu une commande du propriétaire des lieux, le riche armateur Leyland.

    Celui-ci veut transformer sa salle à manger. Chargé de modifier la décoration
    de la pièce en l'absence du propriétaire, Whistler se passionne pendant tout l'été pour ce projet.
    Il va même un peu trop loin…

    Comme thème du nouveau décor, l'artiste choisit le paon.
    Il peint frénétiquement, constamment insatisfait.
    Chaque recoin de la salle est désormais recouvert de motifs !
    "Je peignais au fur et à mesure , sans projet ni esquisse […] en voyant se développer
    l'harmonie de bleu et d'or, vous savez, j'oubliais tout, au comble de la joie."
    Surexcité, Whistler va en faire bien plus que la commande qui lui a été confiée...

     

     

     

    James Abbott McNeill Whistler, La Salle des Paons, 1876-1877, huile et feuille d’or sur toile,
    sur cuir et sur bois, Freer Gallery of Art, Smithsonian Institution, Washington

     

    Le propriétaire, qui n'en demandait pas tant, s'énerve devant le prix
    exorbitant demandé par le peintre.
    Pour le calmer, Whistler lui propose un marché : il accepte d'être payé la moitié
    du montant exigé, à condition que le propriétaire ne s'immisce
    plus dans ses plans artistiques !

    Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Whistler conçoit, en écho à cette querelle,
    un panneau d'inspiration japonaise. Il représente un combat entre deux
    grands paons dorés.
    Le paon de droite, ébouriffé et à la posture orgueilleuse représente le client :
    les plumes en argent à son cou font référence aux chemises froncées de l'armateur !

    James Abbott McNeill Whistler, L’Art et l’Argent, ou L'Histoire de la salle, La Salle des Paons,
    1876-1877, Freer Gallery of Art, Smithsonian Institution, Washington

     

    Sous ses pattes, des pièces de monnaie symbolisent l'argent refusé à l'artiste.
    Ce dernier s'est représenté dans le second paon : pour que l'allusion
    soit bien claire, Whistler intitule son œuvre… L'Art et l'Argent !

    Détail de l’œuvre

     

     
     

     

     

     

     

     
     
       
       

     


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