• Histoire d'un tableau et son auteur

    Bon week end !

     

    Ma citation du jour:

    "La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et
    la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir" Léonard de Vinci

     

    Pieter Bruegel:Peintre flamand (vers 1525-1530- Bruxelles 1569).

    Pieter Bruegel l'Ancien occupe un des quatre sommets de la peinture flamande.
    Si tout le monde est d'accord au sujet de ses qualités artistiques incomparables
    et de son influence sur l'évolution du paysage et de l'estampe, le message de son œuvre,
    par contre, donne toujours lieu à d'âpres controverses.

    La Chute d’Icare de Pieter Brueghel.
     
    En contemplant La Chute d’Icare de Pieter Brueghel, le regard est attiré par le paysan
    qui laboure son champ au premier plan. Puis on aperçoit au second plan un berger
    levant les yeux au ciel et un pêcheur.Pourtant, le titre annonce la chute d’un certain Icare…
    Où est-il caché ?
     

    La Chute d'Icare, vers 1558, peinture sur toile, 73 x 112 cm, Musées royaux
    des beaux-arts de Belgique, Bruxelles

    Icare est un personnage issu d’un mythe grec. Le jeune homme est fait prisonnier
    sur une île avec son père. Pour s’enfuir, ils se fabriquent des ailes avec des plumes,
    qu’ils collent sur leurs bras à l’aide de cire.
    Exalté, Icare vole de plus en plus haut vers le soleil. Hélas, la chaleur de l'astre
    fait fondre la cire de ses ailes… l'imprudent tombe dans la mer et se noie !

    Malgré les apparences, c’est bien ce mythe que Brueghel illustre. Icare est présent dans le tableau. Où donc ? En bas à droite, on voit deux petites jambes sortant de l’eau !
    Ce choix peut sembler curieux, puisqu’il s’agit du sujet de l'œuvre. Pourquoi avoir réduit le thème principal à un microscopique détail ?

    Détail de l’œuvre

     C’est fait exprès ! D’ailleurs, aucun personnage ne regarde dans la direction d’Icare.
    Ce mythe est un avertissement destiné à celui qui fait preuve d'orgueil.
    Face à l’ambition démesurée d’Icare qui défie les lois de la nature,
    le monde continue à tourner sans lui et les hommes restent bien concentrés sur leurs tâches quotidiennes.

    La morale est sans appel : si l’on suit le sillon tracé par le paysan au premier plan,
    on ne subira pas le même sort qu’Icare, ce pauvre fou réduit à un détail anecdotique !

    Détail de l’œuvre


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  • Un peintre, un tableau, une histoire !

    Bon week end !

     

    Giovanni Boldini: Peintre italien (Ferrare 1842–Paris 1931).

    Où l’on découvre un endroit figé dans le temps…

    Un matin de 2010, un commissaire-priseur est chargé d’ouvrir un vieil appartement parisien.
    Il y fait une expérience inattendue.
    En franchissant la porte, l'homme découvre un lieu endormi depuis 70 ans,
    comme si le temps s’était arrêté. Au beau milieu de tout ce décor fané,
    il fait une trouvaille encore plus extraordinaire.

    L’appartement de Solange Beaugiron au moment de sa découverte en 2010, Paris

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la dernière propriétaire, Solange Beaugiron,
    a fui les troupes allemandes pour gagner le sud de la France. En partant,elle abandonne
    son appartement pour ne plus jamais y revenir.
    Payant les factures jusqu’à sa mort, elle a laissé à l’huissier, chargé de dresser l’inventaire
    le plaisir de faire ce saut dans le temps.

    Dans ce lieu étrange parsemé de peluches d’époque, de vieilles boiseries et de
    chinoiseries d’antan, l’homme découvre dans le salon une toile jusqu’alors inconnue
    C’est un chef-d’œuvre du peintre Giovanni Boldini, très prisé au XIXe siècle

    On y voit la grand-mère de Mme Beaugiron, l’actrice et courtisane Marthe de Florian.
    Habillée d’une robe de mousseline rose, la demi-mondaine, qui n’aurait que 24 ans
    lors de la pose, est présentée dans toute sa splendeur.

    Giovanni Boldini, Portrait de l’actrice Marthe de Florian âgée de 24 ans, 1898, collection privée


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  • Histoire d'un tableau et se son auteur !

    Bon week end !

     

    Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne:
    http://www.ma-chienne-de-vie.com/

     

    Giotto di Bondone

    Peintre, mosaïste et architecte italien 1266-Florence 1337).

    En 1301, une traînée de lumière traverse le ciel : c’est la comète de Halley. À l’époque,
    on ne sait pas exactement ce qu’est une comète mais le phénomène
    marque les esprits, notamment ceux des artistes…

    Quelques années plus tard, un des peintres les plus novateurs de l’époque, Giotto, réalise
    dans une chapelle de Padoue, en Italie, un ensemble de fresques
    représentant la vie du Christ. Et là, surprise !

    Sur la scène représentant les Rois mages auprès du nouveau-né, l’étoile de Bethléem –
    celle qui les a guidés durant leur voyage – est remplacée par une grande traînée lumineuse.
    C’est la fameuse comète !

    Restée visible pendant plusieurs semaines, la comète de Halley a pu être observée
    sous toutes les coutures par le peintre. C’est la comète qui vient nous visiter le plus souvent,
    environ une fois par siècle, mais Giotto est le tout premier à la peindre de manière réaliste.

    Au lieu de la représenter comme une étoile filante, il la peint telle qu’on avait
    pu la voir à l’œil nu, c’est-à-dire une boule flamboyante laissant une trace lumineuse
    dans le ciel, à l’aide de rouge, de jaune et d’or.

    Giotto di Bondone, Adoration des Mages, 1304-1306, Chapelle des Scrovegni, Padoue

    Détail de l’œuvre


    11 commentaires
  • Humour en tous genres

    Bon vendredi !

     

     

     


    19 commentaires
  • Humour en tous genres

    Bon jeudi !
     

     


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