• Bon jeudi !

     

    Je ne sais pas qui vous auriez choisi … Le paysan, lui, n'a pas hésité :
    - C'est devant le seigneur Vent que je me suis incliné.
    Mes bons messieurs le Soleil et le Gel, j'espère que vous ne vous offusquerez pas ...


    Oh oui, ils étaient vexés et très fâchés :
    Le soleil menaça le paysan de le faire griller comme une saucisse dès l'été prochain;
     heureusement le vent souffla doucement à l'oreille du pauvre paysan
    qui s'inquiétait déjà pour les récoltes : il saurait le rafraîchir.
    Le gel siffla entre ses dents une bise glaciale,
    un petit vent froid très désagréable, en susurrant à l'oreille
    du paysan que « la vengeance est un plat qui se mange froid »
    et qu'il saurait bien le geler sur place cet hiver !
    Le vent rassure notre ami qui commence déjà à regretter son choix :
    il s'abstiendra de souffler dans sa vallée cet hiver.
    Tout le monde le sait : le froid est bien plus supportable quand il ne vente pas.

    Une fois rentré chez lui, le paysan fit ample provision de bois
    pour passer l'hiver sans sortir de chez lui. Il craignait un peu le gel tout de même.
    Mais le gel vint très tôt cette année et dura tout l'hiver.
    Bien avant le printemps, notre paysan n'avait plus rien pour se chauffer.
    Il dut atteler le cheval à la carriole et partir en forêt pour refaire du bois.
    Le gel n’attendait que ça : il se met à piquer notre paysan de droite
    et de gauche, se faufilant entre les gants et les manches,
    à travers l'écharpe, gelant le petit bout des oreilles
    qui dépassaient du bonnet et le bout du nez !
    Ne parlons pas des orteils ou des doigts !
    Le paysan ne pouvant plus tenir, saute de sa carriole
    et se met à courir sur le chemin à côté du cheval.
    Il se réchauffa vite fait ! Et en arrivant à la clairière où étaient
    les troncs à débiter en bûches, il a si chaud, qu'il enlève
    sa pelisse de mouton, ses gants et son bonnet pour être
    à l'aise pour couper le bois. Il nargue le gel :
    - Merci compère, grâce à toi, je n'ai jamais été si vite ! Merci !
    Le gel, très vexé, n'avait pas dit son dernier mot .
    «La vengeance est un plat qui se mange froid ... Attends un peu ! »
    Le gel se faufile dans les gants et le bonnet,
    puis recouvre de givre la pelisse de mouton :
    les vêtements deviennent froids et raides comme la glace...
    Lorsque le paysan a fini de ranger les bûches sur la carriole, il veut se rhabiller …
    Impossible ! Mais rapide comme l'éclair il saisit sa cognée (grande hache)
    et tape avec le manche sur les gants, le bonnet et la pelisse :
    le givre commença à voler en éclat et le gel s'enfuit en crissant,
    en mille morceaux, sauvant sa peau de justesse.

    demain


    15 commentaires
  • Bon mercredi !

     

    Voici un joli conte Biélorusse que j'ai beaucoup aimé, je vous le présente
    en plusieurs parties et je souhaite que vous l'apprécierait en le lisant !

     

    Le soleil, le gel et le vent.

    Un jour d'automne,un paysan s'en revenait vers son village natal
    après tout un été d'absence  :
    il s'était loué pour ramasser les fruits, les melons, avait fait les moissons,
    puis les vendanges.
    En chemin il croise trois beaux messieurs. On aurait dit trois seigneurs …
    Ils avaient fière allure et quelle prestance !
    Ils allaient, sûr d'eux, on sentait leur force et leur autorité.
    Le paysan s'écarte pour les laisser passer, se découvre et esquisse un profond salut,
    accompagné d'une révérence. Il poursuit son chemin mais,
    il n'avait pas fait trois pas que ces messieurs le rappellent :
    - Dis-nous bonhomme : nous sommes trois, et tu as fait une seule révérence.
    Lequel de nous as-tu salué ?

    Voilà notre paysan bien embêté. Comment répondre ?
    S'il en désigne un, au hasard, il va se faire un ami, certes, mais deux ennemis !
    Qui désigner ? Pour gagner du temps, et pour choisir en connaissance de cause,
    le paysan demande prudemment à ces beaux messieurs de se présenter :
    - Puis-je vous demander à qui ai-je l'honneur, Messeigneurs ?

    Le premier gentilhomme s'avance :il a bonne mine,
    un peu bronzé, joues roses, il resplendit, rayonne de santé et de force.
    Ses yeux étincellent et vous réchauffent le cœur,
    ses cheveux couleur or brillent ; son manteau est rouge et or.
    - Je suis le Soleil.

    Le deuxième est mince et voûté. Il se frotte les mains et fait craquer ses doigts ;
    il a le teint pâle, et les yeux d'un bleu presque transparent :
    un regard qui vous glace jusqu'aux os ;
    ses cheveux sont blancs comme son manteau.
    - Je suis le Gel.

    Le troisième ne tient pas en place, il sautille à droite,
    à gauche ; ses vêtements sont en désordre et froissés,
    ses cheveux ébouriffés, son visage tout bosselé
    et ses joues rebondies et son regard vif se glisse partout :
    il a l'air d'avoir plus d'un tour dans son sac ...
    - Je suis le Vent.

    demain


    14 commentaires
  • Bonne semaine !

     

    Où l’on découvre ce que cache Dieu sous son grand manteau.

     

    Ce sont les deux doigts les plus célèbres de l’histoire de la peinture.
    Au plafond de la chapelle Sixtine, Dieu touche presque Adam,
    le premier homme qu’il vient de créer.
    Par ce geste, Dieu lui insuffle la vie.
    500 ans plus tard, un médecin, le docteur Meshberger,
    en livre une interprétation pour le moins surprenante…

    Michel-Ange, La Création d’Adam, 1508-1512, fresque, Chapelle Sixtine, Vatican

    Adam semble déjà bien achevé et vivant.
    Pourquoi donc Dieu doit-il lui transmettre l’étincelle de la vie ?
    Pour le scientifique, pas de doute : Adam ne recevrait pas la vie, mais l’intelligence.

    Et Michel-Ange n’aurait rien laissé au hasard.
    Car dans la forme du drapé qui entoure Dieu, Meshberger discerne… un cerveau !

    Ainsi, selon Meshberger, la longue écharpe verte de Dieu représenterait une artère
    qui apporte le sang au cerveau.
    Autre exemple : la jambe repliée du petit ange niché sous le bras de Dieu
    correspondrait à une glande, très importante
    pour le fonctionnement hormonal du cerveau…

    Pour le médecin, cette représentation cachée du cerveau humain est la preuve
    que c’est bien l’intelligence que Dieu transmet à Adam.

    Contour du cerveau sur "La Création d'Adam" selon Meshberger


    19 commentaires
  • Bon week enk !

    Le professeur de chimie

    Le professeur de chimie inscrit la formule HN03 sur le tableau.
    Il interroge ensuite un élève :
    - Que signifie cette formule ?
    - Heu, je l'ai sur le bout de la langue, monsieur !
    - Crachez-la tout de suite, c'est de l'acide nitrique !

    Tout feu tout flamme

    Toto arrive en classe un matin et se fait tout de suite rabrouer par la maîtresse:

    - Dis moi Toto, pourquoi n'es tu pas venu à l'école hier ?

    - C'est pas de ma faute, m'dame. C'est mon père il a été brûlé.

    - Oh, excuse moi. J'espère que ses brûlures ne sont pas trop graves ?

    - Oh si ! C'est que ça rigole pas au crématorium.



    10 commentaires
  • En ce vendredi 13

     

    Un polytechnicien se balade en voiture en Corse. Finalement, sur une petite route,
    il tombe sur un troupeau de moutons mené par un berger et son chien.
    Il attend un long temps mais le troupeau est interminable.
    Et finalement, fier de lui, propose un pari au berger pour passer le temps :
    “ Si je vous dis combien vous avez de moutons, m'en donnez-vous un ? ”
    Le berger, un peu étonné d'une telle prouesse :
    “ Ben, si vous l'voulez ! ”
    L'X prend sa calculatrice... compute et donne le bon nombre de moutons dans le troupeau.
    Le berger estomaqué lui accorde d'en prendre un.
    L'X prend le bestiau... et à ce moment le berger lui propose un pari :
    “ Si j'vous dis votre formation, vous m'rendez mon mouton ? ”
    L'X est surpris, mais accepte.
    “ Ben j'crois qu'vous êtes polytechnicien ! ”
    L'X époustouflé lui demande comment il a fait.
    “ Ben, c'est simple, seul un polytechnicien pouvait prendre mon chien pour un mouton. ”

    Un ingénieur se retrouve assis à côté d'une petite fille lors d'un vol intercontinental .
    L'ingénieur dit à la petite fille " si on parlait un peu ensemble ..
    il paraît que les voyages se passent beaucoup plus vite si on parle avec quelqu'un "

    La petite fille le regarde et dit : " d'accord , de quoi voulez vous que l'on parle "

    L'homme dit " si on parlait de physique nucléaire "

    La petite fille lui répond " voyez vous, un chevreuil, une vache,
    un cheval mangent tous la même chose, de l'herbe.
    Pourtant le chevreuil fait des petites crottes, la vache fait des bouses plates
    et le cheval de gros boulets verts , comment expliquez vous cela ???"

    L'ingénieur réfléchit et répond "  ma foi, je ne saurais l'expliquer "

    Alors la petite fille lui dit :
    "Comment voulez vous parler de physique nucléaire alors que vous ne maîtrisez
    pas un problème de merde "


    13 commentaires