• Bon week end !

    Ma pensée du jour:

    Un peintre, un tableau

    Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne:
    http://www.ma-chienne-de-vie.com/

    Giovanni Boldini

    Peintre italien (Ferrare 1842  –Paris 1931).

    Venant de Ferrare, puis installé à Florence et fixé définitivement à Paris en 1872, il se mêle au cercle des peintres qui fréquentent le Salon et des marchands de tableaux.

    Un matin de 2010, un commissaire-priseur est chargé d’ouvrir un vieil appartement parisien. Il y fait une expérience inattendue.
    En franchissant la porte, l'homme découvre un lieu endormi depuis 70 ans, comme si le temps s’était arrêté. Au beau milieu de tout ce décor fané, il fait une trouvaille encore plus extraordinaire…

    Dans ce lieu étrange parsemé de peluches d’époque, de vieilles boiseries et de chinoiseries d’antan, l’homme découvre dans le salon une toile jusqu’alors inconnue. C’est un chef-d’œuvre du peintre Giovanni Boldini, très prisé au XIXe siècle.

    Giovanni Boldini, Portrait de l’actrice Marthe de Florian âgée de 24 ans, 1898

    Ce tableau est le portrait de la grand mère de la propriétaire Mme Beaugiron qui a fui les troupes allemandes pour gagner le sud de la France. En partant, elle abandonne son appartement pour ne plus jamais y revenir. L’œuvre est mise en vente l'année même de sa découverte et achetée pour 2,1 millions d’euros par un amateur. Son histoire n’en valait vraisemblablement pas moins !


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  • Bon vendredi !

    Ma pensée du jour:

    L'église St Georges à Haguenau

    L'église Saint-Georges se situe rue Saint-Georges dans la commune Haguenau, sous-préfecture du Bas-Rhin, c'est l'un des édifices religieux majeurs de la ville et est classée monument historique depuis 1848.


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  • Bon jeudi !

    Ma pensée du jour :

    Le Musée alsacien à Haguenau

    Le Musée alsacien à Haguenau

    Ancienne chancellerie de la fin du XVe siècle, c’est le vestige le plus concret des anciens pouvoirs de la ville impériale. Ici étaient tenus en sécurité les archives et le trésor de la ville. Le musée alsacien abrite de nombreux objets utilitaires ou décoratifs qui témoignent plus particulièrement de l’art de vivre en Alsace durant le XIXe siècle. Une salle est réservée aux différents costumes régionaux. La reconstitution d’un atelier de potier occupe une salle du musée à côté d’un intérieur traditionnel avec sa cuisine et sa «Stub» (chambre) équipée d’une alcôve. L’horloge astronomique est une copie de celle construite pour Ulm (Allemagne) en 1581 par le Suisse Isaac Habrecht.

     


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  • Mon poème

    Bon mercredi !

    Ma pensée du jour:

    Mon poème

    Le souffle du passé

    Je suis resté longtemps sous les combles,

    A admirer ces objets du temps passé,

    De mes yeux émerveillés,dans la pénombre,

    Je me suis mise à rêver!

    Les napperons en dentelle ici et là posés,

    Les natures mortes dans leurs cadres dorés,

    Un éventail fleurit, de cœurs parsemés,

    Toute une magie de souvenirs du passé !

    Un écrin de satin rouge où des lettres d'amour

    Que le temps a jauni, resteront là, à jamais... !

    Elles seront muettes pour toujours

    Le présent ne pourra pas briser le secret !

    La clef du grenier referme la porte

    Grand mère, je ne t’oublierai jamais !

    Michelle

     


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  • Ma citation du jour:

    Un poème et son auteur

    Ma participation à "Mardi poésie" chez Lady Marianne: http://www.ma-chienne-de-vie.com/ 

    Ondine Valmore est une poétesse et femme de lettre française née à Lyon le 1er novembre 1821 et morte le 12 février 1853(à 31 ans).

    Dès l'âge de douze ans, elle eut des problèmes respiratoires et pulmonaires. Vers l'âge de vingt ans, ses problèmes de toux s'étant aggravés, avec suspicion de tuberculose, elle fut envoyée par sa mère à Londres chez le docteur Curie car il bénéficiait d'une bonne réputation, avant de se révéler être un charlatan. Sa vie restera jalonnée d'internements dans des sanatorium, ayant combattu la tuberculose pendant une dizaine d'années. Elle finit par en mourir à l'âge de 31 ans, le 12 février 1853, dans les bras de sa mère.

    Ondine publia quelques courts recueils de poèmes et de contes. Ayant passé une grande partie de sa vie avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, le thème de la mort et du cycle de la vie, symbolisés par le motif de l'automne et de l'hiver, sont très présents dans ses œuvres, attestant aussi d'une écriture paradoxale de la joie des instants précieux à savourer.

    Automne

    Ondine Valmore

    Vois ce fruit, chaque jour plus tiède et plus vermeil,
    Se gonfler doucement aux regards du soleil !
    Sa sève, à chaque instant plus riche et plus féconde,
    L’emplit, on le dirait, de volupté profonde.

    Sous les feux d’un soleil invisible et puissant,
    Notre cœur est semblable à ce fruit mûrissant.
    De sucs plus abondants chaque jour il enivre,
    Et, maintenant mûri, il est heureux de vivre.

    L’automne vient : le fruit se vide et va tomber,
    Mais sa gaine est vivante et demande à germer.
    L’âge arrive, le cœur se referme en silence,
    Mais, pour l’été promis, il garde sa semence.

    Ondine Valmore

     


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