• A Mulhouse, L’hôtel de ville de Mulhouse est un bâtiment de style Renaissance situé place de la Réunion. Il abrite la salle du Grand Conseil, toujours utilisée pour les cérémonies et les séances du conseil municipal, et le musée historique de la ville qui retrace l'histoire de l'ancienne République de Mulhouse.

    Les décors extérieurs de l'Hôtel de ville peints en trompe-l’œil, témoins de la Renaissance rhénane, représentent les vertus prônées par la religion réformée au travers des figures allégoriques de la Justice, du Courage, de la Tempérance, de la Foi et de la Charité, symboles du bon gouvernement et de la justice, mais également les armoiries des cantons suisses dont Mulhouse était jadis l’alliée. La référence culturelle proposée par le décor du bâtiment est celle de la Rome antique.

     


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    Le Carré d'or à Strasbourg est un quartier du centre-ville de qui comprend plusieurs lieux : la Rue du Chaudron, la Rue du Sanglier, la Rue des Orfèvres, la Rue du Temple Neuf et la place du Temple Neuf mais également 2 places au pied de la Cathédrale (Place de la Cathédrale et Place du Château), qui concentre le cœur commercial traditionnel, le cœur historique et le cœur touristique de Strasbourg. Le Carré d'Or est très richement décoré chaque année en décembre pour les fêtes de fin d'années.

    Patrimoine du quartier

    • La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, située place de la cathédrale de Strasbourg.
    • Au n°10 de la place de la cathédrale, se situe l’ancienne Pharmacie du Cerf, de style renaissance était la plus ancienne pharmacie de France. Elle possède de très belles arcades sculptées de branchages et de reptiles. Au coin, une colonne de grès servait à mesurer l’embonpoint des notables de la ville qui devait passer entre celle-ci et la maison.
    • Au n°16 de la place de la cathédrale, se situe l’une des maisons les plus célèbres de Strasbourg, la maison Kammerzell, construite en 1571 dans le style Renaissance. Le rez-de-chaussée est en pierre et les étages supérieurs en bois sculptés avec des fenêtres en cul de bouteille. Les sculptures des poutres représentent des scènes sacrées et profanes. Sur le pignon, on voit encore la poulie qui servait à faire monter les réserves au grenier.
    • Au n°2 de la place du Château, se situe le palais Rohan, qui abrite aujourd'hui trois musées, le musée des arts décoratifs, le musée des beaux-arts et le musée archéologique.
    • Au n°3 de la place du Château, se situe le musée de l'Œuvre Notre-Dame.
    • Au n°14 de la rue des Orfèvres, se situe la maison dite "Aux Cigognes", immeuble ayant abrité au XVe s. l'atelier du peintre-orfèvre Jean Tiefenthal, puis au XVIIIe s. celui de l'orfèvre Jacques-Henri Alberti. Le fronton de la porte d'entrée est décoré de cigognes (ou hérons selon les sources)
    • Place du Temple Neuf, se situe la paroisse qui porte ce même nom. Le Temple Neuf de Strasbourg est une paroisse protestante de confession luthérienne. L'église était autrefois celle des religieux dominicains, et fut détruite durant la guerre de 1870 ainsi que la bibliothèque. Le bâtiment actuel est une reconstruction du XIXe siècle en style néoroman. Le grand orgue du Temple Neuf a été construit en 1877 par le facteur Joseph Merklin. Cet instrument d'esthétique symphonique, possédant 45 jeux répartis sur 3 claviers et un pédalier, a été inauguré le 26 septembre 1877 par Alexandre GUILMANT.
         

     


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  • Aujourd'hui nous allons à Colmar, dans le quartier de la Petite Venise qui est le quartier de Colmar le plus chaleureux, le plus romantique aussi. C'est la rivière Lauch qui traverse le quartier sud-est de la ville, cette rivière, qui se jette dans l'Ill, servait notamment à la navigation des maraîchers à l'aide de barques à fond plat. La Petite Venise doit son appellation à l'alignement particulier des maisons le long de ce cours d'eau. Nous sommes au cœur du quartier maraîcher de la Krutenau . La ballade en barque est incontournable !

     

     


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  • Le parc de l'Orangerie à Strasbourg

    L'origine du parc de l'Orangerie remonte au XVIIIe siècle. Durant le Grand Siècle XVIIe siècle, Le Nôtre, créateur des jardins de Versailles, avait déjà dessiné les allées principales du parc 

    Lors de la Révolution française, la ville de Strasbourg hérite de cent quarante orangers  et décide de construire en 1804 l'actuel pavillon Joséphine (du nom de Joséphine de Beauharnais, impératrice des Français, femme de Napoléon Bonaparte de 1796 à 1809) pour les abriter.

    Le parc de l'Orangerie est largement agrandi sous la période allemande, à l'occasion de l'exposition industrielle et artisanale de Strasbourg de 1895. C'est à cette époque que le lac artificiel est creusé 

    Détruit par un incendie en 1968, le pavillon Joséphine a été reconstruit à l'identique mais pour une vocation culturelle.

    Le bâtiment de l'orangerie a été inscrit au titre des monuments historiques en 1929 alors que le parc a été classé en 1993 

    Aujourd'hui il ne reste que trois orangers conservés dans les serres du parc mais qui ne sont plus accessibles au public.

    Le parc abrite un lac et diverses attractions : un zoo, un élevage de cigognes, le Buerehiesel : une maison à colombages qui a été achetée, démontée et transportée pour Exposition industrielle de 1885. Le Buerehiesel est aujourd'hui un restaurant réputé.

     

     


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  • Bon lundi de Pâques !

    En Alsace, la tradition culinaire n’est jamais loin. Alors que pour Noël nous faisons nos Bredele, à Pâques c’est le lämmele (Agneau Pascal ou Agneau de Pâques) que nous préparons pour l’occasion. Le Lämmele ou osterlämmele  est un biscuit en forme d’agneau, saupoudré de sucre glace et décoré d’un étendard que l’on mange le jour de Pâques et le lendemain au petit déjeuner ou accompagner d’un verre de vin blanc avec les amis ou la famille.
    Cette pâtisserie s’impose au XIXe siècle dans tous les foyers bourgeois et paysans grâce à l’abondance d’œufs dont la consommation était proscrite durant le carême. Les lämmele sont traditionnellement cuits dans des moules de terre cuite dont ils gardent le subtil parfum. Ce moule est encore fabriqué de nos jours par les potiers de Soufflenheim.

    Traditionnellement un ruban rouge orne le cou du Lämmele symbolisant le sang et le sacrifice du Christ et l’étendard est soit rouge et blanc aux couleurs de l’Alsace ou Jaune et Blanc aux couleurs du Vatican.


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