• Pensée du jour:

    Un poème et son auteur

    Renouveau

    Stéphane Mallarmé

    Le printemps maladif a chassé tristement
    L’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide,
    Et, dans mon être à qui le sang morne préside
    L’impuissance s’étire en un long bâillement.

    Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne
    Qu’un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau
    Et triste, j’erre après un rêve vague et beau,
    Par les champs où la sève immense se pavane

    Puis je tombe énervé de parfums d’arbres, las,
    Et creusant de ma face une fosse à mon rêve,
    Mordant la terre chaude où poussent les lilas,

    J’attends, en m’abîmant que mon ennui s’élève…
    – Cependant l’Azur rit sur la haie et l’éveil
    De tant d’oiseaux en fleur gazouillant au soleil.

    Stéphane Mallarmé


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  • Pensée du jour:

    Mon poème

    Avril

     

    Doux comme un bruissement d'ailes  
     Le mois du renouveau est arrivé.....    
    Ses timides rayons de soleil
    Réchauffent nos cœurs ensommeillés.

    Avec son brin de malice, le printemps 
    Tout doucement, s'est installé
     
    Revêtu de son habit verdoyant,

    De son chapeau fleuri, il s'est coiffé !

     

    Le mois de Pâques,...il est aussi,
    Lièvres, poussins, douces clochettes
      Dame Nature lui rend hommage...et revit !
    Gais et joyeux, faisons lui fête !!

     

     

     


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  • Pensée du jour:

    Un poème et son auteur

    Un poème et son auteur

     


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  • Bon mercredi !

    Pensée du jour:

    Mon poàme


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  • Bon mardi !

    Pensée du jour:

    Un poème et son auteur

    Premier sourire de printemps

    Théophile Gautier

    Tandis qu’à leurs œuvres perverses
    Les hommes courent haletants,
    Mars qui rit, malgré les averses,
    Prépare en secret le printemps.

    Pour les petites pâquerettes,
    Sournoisement lorsque tout dort,
    II repasse des collerettes
    Et cisèle des boutons-d’or.

    Dans le verger et dans la vigne,
    II s’en va, furtif perruquier,
    Avec une houppe de cygne,
    Poudrer à frimas l’amandier.

    La nature au lit se repose ;
    Lui, descend au jardin désert
    Et lace les boutons de rose
    Dans leur corset de velours vert.

    Tout en composant des solfèges
    Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
    II sème aux prés les perce-neige
    Et les violettes au bois.

    Sur le cresson de la fontaine
    Où le cerf boit, l’oreille au guet,
    De sa main cachée il égrène
    Les grelots d’argent du muguet.

    Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
    II met la fraise au teint vermeil,
    Et te tresse un chapeau de feuilles
    Pour te garantir du soleil.

    Puis, lorsque sa besogne est faite,
    Et que son règne va finir,
    Au seuil d’avril tournant la tête,
    II dit : « Printemps, tu peux venir ! »


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