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Par mamykool le 17 Février 2021 à 00:15
Pensée du jour:
Maxime Le Forestier : San Francisco Paroles et Musique : Maxime Le Forestier 1973
C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux qui vivent là ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et on vient s'asseoir
Autour du repas
Tout le monde est là
A cinq heures du soirQuand San Francisco s'embrume
Quand San Francisco s'allume
San Francisco
Où êtes-vous
Lizzard et Luc
Psylvia
Attendez-moiNageant dans le brouillard
Enlacés roulant dans l'herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux on s'endormiraQuand san Francisco se lève
Quand san Francisco se lève
San Francisco
Où êtes-vous
Lizzard et Luc
P sylvia
Attendez-moiC'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux qui vivent là
Ont jeté la clé
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière
Et peuplée de fous
Elle sera dernière
A rester debout.
Si San Francisco s'effondre
Si San Francisco s'effondre
San Francisco ! Où êtes vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moiHistoire de cette "maison bleue"
De style victorien, la maison est située au 3841 de la 18e rue dans le Castro.
À l'occasion des 40 ans de carrière de Maxime Le Forestier, sa maison de disques propose aux propriétaires de la maison – qui entre-temps a été peinte en vert — de lui redonner sa couleur bleue. Le 21 juin 2011, le chanteur donne le dernier coup de pinceau et le 22, une plaque y est apposée portant l'inscription « En 1970, Maxime Le Forestier s'est inspiré de cette maison bleue pour l'écriture d'un de ses tout premiers succès, San Francisco »
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Par mamykool le 10 Février 2021 à 00:15
Bon mercredi !
Pensée du jour:
Stewball
Hugues Aufray
Stewball est une chanson d'origine anglo-saxonne adaptée en français par Pierre Delanoë et Hugues Aufray. Elle sort en 1966. Cette chanson compte parmi les plus importants succès de Hugues Aufray.
Il s'appelait Stewball
C'était un cheval blanc
Il était mon idole
Et moi, j'avais dix ans
Notre pauvre père
Pour acheter ce pur sang
Avait mis dans l'affaire
Jusqu'à son dernier franc
Il avait dans la tête
D'en faire un grand champion
Pour liquider nos dettes
Et payer la maison
Il croyait à sa chance
Il engagea Stewball
Par un beau dimanche
Au grand prix de St-Paul
Je sais, dit mon père
Que Stewball va gagner
Mais, après la rivière
Stewball est tombé
Quand le vétérinaire
D'un seul coup, l'acheva
J'ai vu pleurer mon père
Pour la première fois
Il s'appelait Stewball
C'était un cheval blanc
Il était mon idole
Et moi, j'avais dix ans
Lalalalala Lalalalala
Il était mon idole
Et moi, j'avais dix ans
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Par mamykool le 3 Février 2021 à 00:15
Pensée du jour:
Les Mots bleus
Texte de Jean Michel Jarre
Musique de Christophe "1974"
Il est six heures au clocher de l’église
Dans le square les fleurs poétisent
Une fille va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l’attends
Elle me sourit
Il faudrait que je lui parle
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu’on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m’élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l’instant fragile
D’une rencontre
D’une rencontre
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l’appellerai sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d’hiver souffle en avril
J’aime le silence immobile
D’une rencontre
D’une rencontre
Il n’y a plus d’horloge, plus de clocher
Dans le square les arbres sont couchés
Je reviens par le train de nuit
Sur le quai je la vois
Qui me sourit
Il faudra bien qu’elle comprenne
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu’on dit avec les yeux
Toutes les excuses que l’on donne
Sont comme les baisers que l’on vole
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l’instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Une histoire d’amour sans paroles
N’a plus besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu’on dit avec les yeux
Je lui dirai tous les mots bleus
Tous ceux qui rendent les gens heureux
Tous les mots bleus
Tous les mots bleus
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Par mamykool le 20 Janvier 2021 à 00:15
Bon mercredi !
Pensée du jour:
Mon stock de poèmes est épuisé, alors, en attendant que j'en écrive d'autres, je vous propose cette nouvelle rubrique de paroles de chansons que j'aime et qui sont aussi bien souvent par leur texte de jolies poésies !
« La bohème »
La Bohème est une chanson d'amour française, composée et interprétée par Charles Aznavour, et écrite par Jacques Plante,en 1965
Je vous parle d’un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l’humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C’est là qu’on s’est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu’un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d’y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l’hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie
Souvent il m’arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d’un sein
Du galbe d’une hanche
Et ce n’est qu’au matin
Qu’on s’asseyait enfin
Devant un café-crème
Épuisés mais ravis
Fallait-il que l’on s’aime
Et qu’on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l’air du temps
Quand au hasard des jours
Je m’en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d’un escalier
Je cherche l’atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout.Montmartre et place du Tertre en 1965
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