• Bon mardi !

    Pensée du jour:

    J'ai choisi comme thème-les oiseaux

     Le cygne

    René-François Sully Prudhomme (1839-1907)

     

    Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
    Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
    Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
    À des neiges d'avril qui croulent au soleil ;
    Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
    Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
    Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
    Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
    Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
    Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
    Tantôt le long des pins, séjour d'ombre et de paix,
    Il serpente, et laissant les herbages épais
    Traîner derrière lui comme une chevelure,
    Il va d'une tardive et languissante allure ;
    La grotte où le poète écoute ce qu'il sent,
    Et la source qui pleure un éternel absent,
    Lui plaisent : il y rôde ; une feuille de saule
    En silence tombée effleure son épaule ;
    Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
    Superbe, gouvernant du côté de l'azur,
    Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire,
    La place éblouissante où le soleil se mire.
    Puis, quand les bords de l'eau ne se distinguent plus,
    À l'heure où toute forme est un spectre confus,
    Où l'horizon brunit, rayé d'un long trait rouge,
    Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
    Que les rainettes font dans l'air serein leur bruit
    Et que la luciole au clair de lune luit,
    L'oiseau, dans le lac sombre, où sous lui se reflète
    La splendeur d'une nuit lactée et violette,
    Comme un vase d'argent parmi des diamants,
    Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments.

    René-François Sully Prudhomme.
     


    13 commentaires
  • Bonne semaine !

    Pensée du jour:

    Comment appelle-t-on un nain dans un bar?
    Un supplice... car c'est un petit qu'a le verre.

    - Ma bonne est à l’hôpital !
    - Pour quelle raison ?
    - Pour surménage.

    Connais-tu l’histoire de l’homme qui habitait juste en face du cimetière
    - Non.
    - Eh bien, maintenant, il habite en face de chez-lui!

    - Bonjour, je suis Balzac.
    - Très honoré !

    Qu'est-ce qui sépare l'eau de l'air ?
    Le papier toilette, appelé plus familièrement PQ (se trouve entre le O et le R)

     

    Comment reconnaît-on un poussin mâle d'un poussin femelle ?
    épelez le mot COQ.

    Pourquoi Mickey Mousse ? Parce que Mario brosse.

    Comment appelle-t-on un chauffeur de corbillard ?
    Un pilote-décès !

    Qu'est-ce qui est jaune et qui attend ?
    Jonathan !


    15 commentaires
  •  

     

     

     

    Bon dimanche !

    Francis Cabrel - Tout le monde y pense


    8 commentaires
  • Bon week end !

    Pensée du jour:

     Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne:

    http://www.ma-chienne-de-vie.com

    Thème:Paris

    Gustave Caillebotte, né à Paris le 19 août 1848 et mort à Gennevilliers le 21 février 1894, est un peintre français, collectionneur, mécène et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882.

    Contrairement aux impressionnistes, qui peignent en plein air des scènes sur le vif, Caillebotte cherche aussi ses motifs à l'extérieur, mais réalise des croquis, retravaille ses esquisses à l'atelier. Dans les années 1890, il est influencé par le courant japoniste.

    Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à être exposé régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès.

    Rue de Paris, temps de pluie par Gustave Caillebotte en 1877   


    13 commentaires
  • Bon vendredi !

    Pensée du jour:

    le château de Kolbsheim a été bâti au XVIIIe siècle à l'extrémité ouest de ce village du Bas-Rhin. Il est protégé au titre des Monuments historiques et réputé pour ses jardins ayant obtenu le label Jardin remarquable.


    9 commentaires