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Un poète, un poème
Bon mardi !
L’hiver
Anna de Noailles
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Commentaires
bonsoir Mamy... c est vrai que l hiver pour être là il est là... aujourd hui je n ai pas regardé mais hier moins 8 à 8h1/2... bizzz
Bonjour Michèle
C'est un magnifique poème de saison !
Je te souhaite une bonne fin de journée.
De gros bisous
Bonjour Mamykool.
Moi non plus je ne juge personne ,car derrière chaque personne se dissimule parfois une vie bien triste ,donc on ne peut juger sens connaître le début.
C'est un beau poème .
Bon mardi dans la froideur des campagnes comme de la ville .Bisous.Kettyn.
bonjour michele!!!!un superbe poeme!!
chez moi,il gele toujours!!!cette nuit -7!!
bonne journee et gros bisous
Bonjour MamyKool
C'est très bien écrit, j'aurais aimé savoir faire des poèmes comme ça, mais hélas !
Je te souhaite une bonne journée, bisous
BONJOUR MAMYKOOL..!!
Nous voici en plein Hiver...!!!
Ce poème est superbe..!!
Bonne journée ...
AMITIES JULIE 77/22*
Kikou Mamy Kool,
quel beau poème .
Nous avons du vent glacial, il n’a pas gelé comme annoncé mais -4° et le ressenti est de -9° ;
Passe une bonne journée au chaud, gros bisous,
Nadine
J'aime bien ce petit poème sur l'hiver, bon pour le moment c'est supportable !!
Bonne journée, bisous
Je connais ce poème et ce poète
faut dire que j'ai habité Noailles (60) pendant 27 ans
alors, c'est normal de connaître cette grande dame ♥
cela me fait chaud au coeur
Je découvre ces beaux poèmes sur les arbres l'hiver. Merci. BisousBonsoir dans ma nuit Mamykool !
Un joli poème sur l'hiver de cette grande Dame poétesse l'hiver et la neige qu'ici nous n'avons toujours pas !Bon mardi il parait qu'au petit matin ici nous aurons froid ?
Bisous !
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C’est l’hiver sans parfum ni chants.
Dans le pré, les brins de verdure
Percent de leurs jets fléchissants
La neige étincelante et dure.
Quelques buissons gardent encor
Des feuilles jaunes et cassantes
Que le vent âpre et rude mord
Comme font les chèvres grimpantes.
Et les arbres silencieux
Que toute cette neige isole
Ont cessé de se faire entre eux
Leurs confidences bénévoles.
– Bois feuillus qui, pendant l’été,
Au chaud des feuilles cotonneuses
Avez connu les voluptés
Et les cris des huppes chanteuses,
Vous qui, dans la douce saison,
Respiriez la senteur des gommes,
Vous frissonnez à l’horizon
Avec des gestes qu’ont les hommes.
Vous êtes las, vous êtes nus,
Plus rien dans l’air ne vous protège,
Et vos cœurs tendres ou chenus
Se désespèrent sur la neige.
– Et près de vous, frère orgueilleux,
Le sapin où le soleil brille
Balance les fruits écailleux
Qui luisent entre ses aiguilles.