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    L'ipomée est une plante dite « volubile », car elle est souple et s’enroule autour des supports. Sa floraison est remarquable de juin à novembre, donnant de jolies fleurs en trompette, en grappes ou solitaires, souvent bleues, mais aussi blanches ou rouges, qui ressemblent à celles du liseron. Elles ont la particularité de s’ouvrir le matin pour se faner le soir, mais elles se renouvellent chaque jour.

    Les ipomées


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    "On touche avec les yeux"

    Où l’on découvre comment se débarrasser de messieurs un peu trop collants.

     

    Regard tourné vers le lointain, buste de trois-quarts, léger sourire… Ce monsieur un peu fier ferait-il tout pour adopter une pose avantageuse ? Ou est-il pris d’une soudaine inspiration ? C’est un peu plus compliqué que cela…

    Nous sommes en 1775. Le marquis de Choiseul commande son portrait à une jeune artiste talentueuse dont il est épris : Élisabeth-Louise Vigée.

    Élisabeth-Louise Vigée-Le Brun, Portrait du marquis de Choiseul, 1775, huile sur toile.

    La jeune femme de 20 ans est au tout début de sa carrière. Elle connaît déjà un grand succès à Paris. En plus d’être douée, Vigée est belle et maîtrise l’art de la conversation. Ce qui est parfait pour faire passer les longues heures de pose nécessaires à la réalisation des portraits.

    Bien vite, les riches messieurs viennent se faire tirer le portrait pour des raisons qui n’ont plus rien à voir avec la peinture. Ils espèrent plutôt séduire la jeune femme ! Mais pour éviter leurs regards concupiscents, l’artiste a trouvé une parade...

    Élisabeth-Louise Vigée-Le Brun, Autoportrait au chapeau de paille, après 1782, huile sur toile, 97,8 × 70,5 cm, National Gallery, Londres.

    Dans ses Souvenirs, les mémoires qu’elle écrit à la fin de sa vie, Vigée raconte son ingénieux stratagème. Lorsque les regards de ses modèles masculins se faisaient trop insistants, elle prétendait qu’elle était justement en train de peindre les yeux… et ordonnait au modèle de les garder levés !

    C’est ce qu’on appelle "peindre à regard perdu". Cette méthode est par la suite utilisée par les peintres romantiques du XIXe siècle. Elle donne l’illusion que le modèle est saisi par l’inspiration. Cette pose si particulière a d’ailleurs contribué à la renommée de Vigée-Le Brun… quitte à contrarier quelques messieurs au passage !

    Élisabeth-Louise Vigée-Le Brun, Portrait du compositeur Giovanni Paisiello, 1791, huile sur toile, 130 x 100 cm, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

     


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    "La fée du robinet"

    Où l’on fait la connaissance d’un mécène très porté sur l’eau de source.

     

    En flânant dans Paris, on peut facilement tomber sur l’une d’entre elles. Ces fontaines vert sapin sont devenues célèbres sous le nom de “fontaines Wallace”. Leur présence est si familière qu’elles en deviennent invisibles…
    Que font ces fontaines au nom anglais dans les rues de la capitale ?

    Il faut remonter à la fin du XIXe siècle. En 1871, Paris se relève péniblement d’une défaite contre la Prusse et d’une guerre civile, la Commune.
    Ces deux événements historiques violents ont privé la capitale d’eau potable.

    Charles-Auguste Lebourg, Fontaine Wallace, Paris

    Le Sir anglais Richard Wallace, présent à Paris dans ces moments difficiles, a été marqué par cette terrible pénurie… Le philantrope décide d’offrir à la ville un beau cadeau : cinquante fontaines d’eau potable, qu’il finance en intégralité !

    Grand amateur d’art et esthète, Sir Wallace veille au moindre détail. Il dessine lui-même le modèle, puis en confie la réalisation au sculpteur Lebourg.
    Les fontaines se distinguent par quatre cariatides, des femmes-colonnes gracieuses entourant le filet d’eau.

    En 1872, la toute première “fontaine Wallace” est installée boulevard de la Villette. Et elle est immédiatement adoptée par les Parisiens ! Surnommée "la brasserie des quatre femmes", chaque fontaine comporte de petits gobelets d’étain retenus par une chaînette.

    Cet accès à l’eau devient bien vite un lieu de rencontre. Les Parisiens viennent y discuter, partager leurs idées et surtout, les gobelets en étain !

     Personnes se désaltérant à une fontaine Wallace à Paris lors de la revue du 14 juillet, 1911, photographie (négatif sur verre), 13 x 18 cm, Bibliothèque nationale de France, Paris

    Aujourd'hui, les gobelets ont disparu pour des raisons d’hygiène mais l'eau est toujours potable. Les fontaines ont essaimé dans le pays et se sont exportées à travers le monde.

    Certains particuliers sont même allés jusqu’à en installer dans leur propre jardin !

    Charles-Auguste Lebourg, fontaine Wallace, Paris, Détail des cariatides


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  • Bonne semaine !

     

    Mon poème


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  • Bon dimanche !

    Entre Crêtes des Vosges et plaine d’Alsace, Riquewihr est une cité médiévale, située au coeur du vignoble alsacien, classée parmi les « Plus Beaux Villages de France ».

    Le village de Riquewihr, dans le Haut-Rhin, est un petit bijou d’Alsace qui se situe sur la célèbre Route des Vins. Surnommée « la perle du vignoble », et classée parmi les plus beaux villages de France, cette commune fortifiée est une ancienne cité médiévale.

    Elle possède une architecture superbe, préservée depuis des siècles, et est un véritable musée à ciel ouvert avec ses maisons à colombages typiques de la région et dont les plus anciennes datent du XIIIème siècle.

     


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