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Bon week end !
Après l’été, l’Alsace revêt des robes chatoyantes pour offrir des paysages aux couleurs rouge et or.
Au début de l’automne, la saison des vendanges bat son plein en Alsace.
En automne, la nature alsacienne donne lieu à un véritable festival de couleurs ! A pied, à vélo ou encore à cheval, pour profiter d’une balade en forêt pour admirer les teintes chatoyantes de la végétation. C’est également l’occasion idéale pour ramasser des champignons et remplir votre panier de délicieuses châtaignes.
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Bon vendredi !
Cette nuit j'ai rêvé de cette douce et délicieuse chanson, "Deux petits chaussons de satin blanc" (les aînés sans souviennent peut être, interprétée par André Claveau, paroles de Jacques Larue, musique composée par Charlie Chaplin pour son dernier film "les feux de la rampe qui raconte l'histoire d'un vieux chanteur de music-hall à la retraite qui veut à tout prix aider une jeune danseuse de ballet à apprendre à évoluer et à danser en public sans difficultés.
Je vous laisse lire ces merveilleuses et émouvantes paroles, qui moi, me font toujours pleurer !
Écoutez cet air
C'est l'histoire banale
De ce ver de terre
Amoureux d'une étoile
Histoire d'enfant
Qui souvent fait pleurer
Les grands
{Refrain:}
Deux petits chaussons de satin blanc
Sur le cœur d'un clown dansaient gaiement
Ils tournaient, tournaient, tournaient, tournaient
Tournaient toujours
Plus ils tournaient, plus il souffrait du mal d'amour
Deux petits chaussons et par dessus
Les plus jolis yeux que l'on ait vus
Sous de longs cheveux légers, légers
Et qu'il était bien obligé d'aimer
Le nez vermillon
Le chapeau sur la tempe
Comme un papillon
Sous les feux de la rampe
Le soir, il jouait
Mais tandis que les gens
Riaient ...
{Refrain:}
Deux petits chaussons de satin blanc
Sur le cœur d'un clown dansaient gaiement
Ils ont tourné, tourné, tourné qu'un soir d'été
Le cœur du clown trop essoufflé s'est arrêté
Deux petits chaussons de satin blanc
Sur le cœur d'un clown dansaient gaiement
À vingt ans, l'on ne sait pas toujours
Que même un clown, ça peut mourir d'amour !
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"Vous reprendrez bien une cuillère ?"
Où l’on découvre des cuillères bien en jambes.
Voilà une cuillère pas banale ! Elle est juchée sur deux jambes courtes et musclées.
Ce curieux objet en bois a été créé par un sculpteur Dan, en Côte d’Ivoire. Et sa fonction est tout aussi surprenante que sa forme…
Pas question de touiller la soupe avec un ustensile aussi puissant ! Cette cuillère est un objet cérémoniel dans lequel vient se nicher un esprit bienveillant.
Dans la culture Dan, les villageois désignent et récompensent la "meilleure hôtesse" en lui offrant ce prestigieux cadeau. Il faut donc y voir un symbole de statut social. Mais que faire pour mériter ce titre ?Cuillère cérémonielle anthropomorphe, Culture Dan, Côte d’Ivoire, 2005, bois et métal, 56 x 13 cm, Musée du quai Branly
Attention, la liste est longue. Il faut non seulement être la femme du village la plus travailleuse, la plus généreuse, mais aussi celle qui reçoit le mieux ses invités, qui organise les fêtes les plus réussies et dont les affaires sont couronnées de succès !
Pour maintenir une telle performance, l’élue a bien besoin d’un coup de main…
C’est là qu’elle peut compter sur l’esprit de la cuillère. Grâce à son aide, elle parvient à réussir toutes les tâches qu’elle entreprend.Deux cuillères cérémonielles anthropomorphes, Culture Dan, Côte d’Ivoire, XIXe siècle et première moitié du XXe siècle, bois, environ 70 cm de haut, Musée du quai Branly
C’est lors de certains banquets qu’elle organise que la cuillère sert effectivement à contenir quelque chose, du riz par exemple. Son cuilleron bombé devient alors la métaphore d’un ventre fertile.
Le reste du temps, lorsque sa propriétaire n’en a pas besoin, la cuillère est suspendue dans la maison pour que personne n’y touche. Si quelqu’un d’autre l’utilise, gare à lui !Cuillère cérémonielle anthropomorphe, Culture Dan, Côte d’Ivoire, 2005, bois et métal, 56 x 13 cm, Musée du quai Branly
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Bon mardi !
"Ça coûte un bras !"
Où l’on découvre un hommage qui ne passe pas.
Paris, 1870. Le Salon, une importante manifestation artistique, approche à grand pas.
Pour y être exposé, le peintre Bazille travaille d’arrache-pied sur un tableau, La Toilette. Il y met de l’ardeur, et beaucoup d’argent ! En effet, l’artiste raconte qu’il a trouvé "un modèle ravissant mais qui va me coûter les oreilles"…Frédéric Bazille, La Toilette, 1870, huile sur toile, 130 x 128 cm, Musée Fabre, Montpellier
Alors que Bazille se voit déjà au Salon, écrivant à ses parents que toutes ses toiles sont sélectionnées, le jury de l’événement en décide autrement. La Toilette est refusée !
Pourtant, le sujet a tout pour plaire : dans un univers orientaliste alors à la mode, Bazille peint une voluptueuse jeune femme nue assise sur une fourrure.
Deux femmes l’encadrent, une servante noire et une demoiselle habillée.Détail de l’œuvre
Un sujet finalement assez classique. Alors, qu’est-ce qui n’a pas plu au jury ?
Dans La Toilette, Bazille prend un risque : il fait un hommage appuyé à Olympia, l’œuvre de Manet peinte sept ans plus tôt.Édouard Manet, Olympia, 1863, huile sur toile, 190 x 130 cm, Musée d’Orsay, Paris
On y voyait notamment un contraste entre les peaux blanche et noire, que Bazille reprend dans sa toile. Sa manière de peindre, très moderne, fait également penser au style de Manet…
Sauf qu’Olympia avait fait un scandale tonitruant ! Le jury du Salon, plutôt conservateur, a la rancune tenace. L’hommage de Bazille ne passe pas…À gauche : Frédéric Bazille, La Toilette. À droite : Édouard Manet, Olympia
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