• Bon mardi !

    Saint Nestor

    Dicton du jour:

    Vents forts à la saint Nestor, bon vin à la saint Marcellin.

    Pensée du jour:

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    Ma participation à "Mardi poésie"chez Lady Marianne:

     http://www.ma-chienne-de-vie.com

    Thème:naissance,bébé- choix de Zaza rambette

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    Camille-André Lemoyne, né le 27 novembre 1822 à Saint-Jean-d'Angély où il est mort le 28 février 1907, est un poète et romancier frauçais. 

    « Cet homme de modestie et de mérite a fait de sa vie deux parts : il livre l'une à la nécessité, au travail ; il réserve l'autre, inviolable et secrète. Tous les six mois, il distille une goutte d'ambre qui se cristallise en poésie.

    Berceuse  

    Sein maternel au pur contour,
    Veiné d'azur, gonflé d'amour,
    Ton lait s'échappe d'une fraise
    Où la soif de vivre s'apaise,
    Où l'enfant boit, souriant d'aise.

    Sein maternel, doux oreiller,
    Où, bienheureux de sommeiller,
    Bouche ouverte, paupière close,
    Le fortuné chérubin rose
    Dans un calme divin repose.

    Rêve-t-il de ciels inconnus,
    L'enfant merveilleux qui vient d'elle ?
    Sa voix a des cris d'hirondelle,
    Et ses joyeux petits bras nus
    Ont comme des battements d'aile.

    André Lemoyne.            

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    C'est la semaine du Grand Est à l'émission "Les rois du gâteau" sur M6 a 18h40 , vous verrez ma fille Leslie ce soir dans l’émission, on saura aussi ce soir si elle sera finaliste pour notre région !

    A suivre pour voir si elle sera la gagnante vendredi pour notre région et verra son gâteau le "Cœur de Lara" dans une prestigieuse pâtisserie de Strasbourg, la "Pâtisserie Christian"

     


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    Saint Modeste

    Dictons du jour:

    À la saint Modeste, repique tes choux s'il t'en reste.

    Pensée du jour:

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    Gold - Un peu plus près des étoiles


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  • Bon week end !

    Saint Lazare

    Dicton du jour:

    Souvent à la saint Lazare, le froid gagne ou file à la montagne.

    Pensée du jour:

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     Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne: 

     http://www.ma-chienne-de-vie.com

    Nature au printemps-choix de Tortue

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    Robert William Vonnoh est né le 17 septembre 1858 à Hartford, dans le Connecticut . Il étudie à Boston à la Massachusetts Normal Art School, puis à Paris à l'Académie Julian.

    Son œuvre la plus connue, In Flanders Field (également connu sous le titre Où les soldats dorment et où les coquelicots poussent ), a été peinte en 1890 dans les champs de Grez-sur-Loing. Cette grande huile sur toile de 59 x 104 pouces employait des coups de pinceau actifs et expressifs pour évoquer le rouge ardent des coquelicots, un sujet prisé à l'époque par de nombreux peintres. Une jeune femme s'accroupit au premier plan, s'installant pour cueillir des coquelicots dans un vaste champ avec deux personnages à l'arrière-plan. 

    In Flanders Field (Coquelicots) de Robert Vonnoh, 1890


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  • Bon vendredi !

    Sainte Isabelle

    Dictons du jour:

    Le temps qu'il fait le jour de la sainte Isabelle, dure jusqu'aux Rameaux.
    Neige à la sainte Isabelle, fait la fleur plus belle.

    Pensée du jour:

    La légende du coquelicot

    On dit que ces belles fleurs rouges que l'on voit à travers les champs et les plaines sont ressorties de la douleur d'une mère. La légende folklorique roumaine dit qu'une fois, il ya longtemps, une pauvre veuve et mère avait un fils unique qu'elle aimait comme ses yeux. Celui-ci était bon, dévoué et obéissant à sa mère et à la sainte Évangile. Un jour, n'ayant plus rien à manger dans sa maison et ne sachant quoi offrir au garçon, elle prit une serviette brodée, (un cadeau de sa mère depuis qu' elle s'est mariée) et la donna, joliment pliée, à son garçon. Ensuite elle l'envoya dans un autre village, chez une parente, pour qu'elle lui donne un peu de farine de maïs et une boule de fromage.

    Mais la hutte de la veuve était à la périphérie du village et aller dans l'autre village, il fallait traverser une grande et sombre forêt, ensuite une plaine et puis après, une colline et une vallée complètement déserte.

    Le cœur de la femme tremblait de souci quand elle pensait qu'il y avait un long chemin pour son pauvre fils, qui, à cause de la pauvreté et la faim tenait à peine sur ses jambes branlantes, mais que fallait-il faire? Elle a fait une croix, a mis l'enfant se signer lui aussi, dire un «Dieu merci» et il prit la route.

    Le garçon était parti lorsque le soleil était haut, dans le ciel et maintenant, c'était le début du crépuscule et le pauvre enfant ne venait pas. La pauvre mère sortait sur le pas de la porte, mettait la main au-dessus des yeux et regardait l'horizon. Le fils, nulle part.

    Si elle a vu que le soleil se couchait et aucune âme vivante ne se voyait à vue d’œil, elle tira le fichu sur la tête, fixât la porte de la maison, et plutôt morte que vive, elle partit trouver la trace de son fils. Elle alla d'abord plus lentement, traversa la forêt et sortit dans la plaine.

    De temps en temps, elle appelait le nom de son fils en pleurant, juste pour qu'il lui réponde, mais la forêt était muette comme la tombe. Alors une peur de mort la saisit et elle commença à courir à travers tout le champ de chardons et là où elle mettait le pied, il s'enfonçait dans les chardons et elle le sortait plein de sang. Mais elle ne sentait rien, car dans son âme il n'y avait que l'amour pour son enfant égaré, ou, que Dieu nous en garde, mangé par les bêtes sauvages de la forêt.

    Et elle courrait, la pauvre, de toutes ses forces et à chaque pas le sang coulait de ses pieds pleins d'épines et la où une goutte de sang tombait, une grande fleur rouge apparaissait jusqu'à ce que toute la plaine s'y remplit. Et lorsqu'elle criait avec amertume:"Ionică, Ionică", elle entendit au-delà de la colline, une voix faible d'enfant venue comme de loin, qui disait: «maman, maman».

    La femme ne sentit plus de mal à monter la colline, ni la vallée escarpée et en un instant elle se trouva auprès de son enfant où elle tomba par terre. Après qu'elle revint à ses sens, elle prit son fils dans ses bras et se dirigea avec lui vers la maison. Mais quand elle dût traverser de nouveau la plaine, il y avait partout des fleurs rouges.

    Depuis lors on dit qu'il y a les coquelicots sur la terre.

     


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