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Par mamykool le 25 Octobre 2016 à 06:00
Bon mardi !
En haut de l'escalier !
Sur le grand escalier de la vie,
On gravit la première marche, en naissant.
Enfant, on monte allègrement,
Plus on grimpe, plus c'est fatiguant,
Et de plus en plus, c'est épuisant,
Arrivé tout en haut, on souffle...
On voudrait bien redescendre,
Hélas c'est impossible !
C'est pourquoi, montons doucement,
Profitons de tous les instants,
Et, à chaque étage, disons nous,
Que la vie est un escalier fleurit !
Michelle
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Par mamykool le 24 Octobre 2016 à 06:00
Bonne semaine !
Mardi poésie chez Lady Marianne http://www.ma-chienne-de-vie.com/
Théodore de Banville (1823-1891)
L'Automne
Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dans ton riche appareil,
Embrase le coteau vermeil
Que la vigne pare et festonne.
Père, tu rempliras la tonne
Qui nous verse le doux sommeil ;
Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dans ton riche appareil.
Déjà la Nymphe qui s'étonne,
Blanche de la nuque à l'orteil,
Rit aux chants ivres de soleil
Que le gai vendangeur entonne.
Sois le bienvenu, rouge Automne.
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Par mamykool le 17 Octobre 2016 à 06:00
Bonne semaine à tous !
Mardi poésie chez Lady Marianne: http://www.ma-chienne-de-vie.com/
Théodore de Banville (1823-1891)
La Muse.
Près du ruisseau, sous la feuillée,
Menons la Muse émerveillée
Chanter avec le doux roseau,
Puisque la Muse est un oiseau.
Puisque la Muse est un oiseau,
Gardons que quelque damoiseau
N'apprenne ses chansons nouvelles
Pour aller les redire aux belles.
Un méchant aux plus fortes ailes
Tend mille pièges infidèles.
Gardons-la bien de son réseau,
Puisque la Muse est un oiseau.
Puisque la Muse est un oiseau,
Empêchons qu'un fatal ciseau
Ne la poursuive et ne s'engage
Dans les plumes de son corsage.
Mère, veillez bien sur la cage
Où la Muse rêve au bocage.
Veillez en tournant le fuseau,
Puisque la Muse est un oiseau.
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Par mamykool le 10 Octobre 2016 à 06:00
Bonne semaine !
Mardi poésie chez Lady Marianne http://www.ma-chienne-de-vie.com/
Théophile Gautier (1811-1872)
Les yeux bleus de la montagne.
On trouve dans les monts, des lacs de quelques toises,
Purs comme des cristaux, bleus comme des turquoises,
Joyaux tombés du doigt de l'ange Ithuriel,
Où le chamois craintif, lorsqu'il vient pour y boire,
S'imagine, trompé par l'optique illusoire,
Laper l'azur du ciel.
Ces limpides bassins, quand le jour s'y reflète,
Ont comme la prunelle une humide paillette ;
Et ce sont les yeux bleus, au regard calme et doux,
Par lesquels la montagne en extase contemple,
Forgeant quelque soleil dans le fond de son temple,
Dieu, l'ouvrier jaloux !
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Par mamykool le 3 Octobre 2016 à 06:00
Ecrit après sa rupture avec la peintre Marie Laurencin, "Le Pont Mirabeau" est un des textes les plus célèbres d'Apollinaire, d'ailleurs, il a souvent été mis en chanson.
Pour mardi poésie chez: http://www.ma-chienne-de-vie.com/
Guillaume Apollinaire(1880 - 1918)
Le Pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peineVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeureLes mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasseVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeureL’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violenteVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeurePassent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la SeineVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeureLe Pont Mirabeau à Paris
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