Rappelons d'abord que, dans la tradition populaire, comme chez les Grecs et les Romains, cette plante était sacrée. Un récit d'origine celtique raconte que Joseph d'Arimathie, rapportant avec lui le Graal, s'était rendu en Angleterre. De son séjour sur l'île on montrait le buisson miraculeux d'aubépine qui poussait à Werary-all Hill, tout près de la ville de Glastonbury. La légende affirmait que c'était le bâton qu'il avait planté en cet endroit qui fleurissait régulièrement tous les ans, la veille de la Nativité. En Lorraine, une autre légende raconte que la Sainte-Vierge, après avoir lavé et rincé les langes de son fils, voulut les étendre sur le pré voisin afin qu'ils s'imprègnent, en séchant, du parfum de nombreuses fleurs champêtres. Hélas ! Les autres femmes l'avaient devancée et toute la place était prise. Alors, la pauvre mère dut se résoudre à les étendre sur une vilaine haie d'aubépine, pleine d'épines et sans fleurs. Mais miracle ! Quand elle voulut reprendre son linge, l'aubépine avait fleuri et la haie était devenue immaculée ! En plus, une odeur indéfinissable s'en dégageait...
La tradition prétendait également que la foudre ne la touchait jamais, qu'elle servait à protéger les animaux et à conjurer les sorts et qu'elle était invoquée par les guérisseurs au moyen de nombreuses oraisons secrètes.
ah toutes ces belles légendes... quel plaisir... gros bisous