• La légende du gui

    Bon dimanche !

     

    Plante sacrée pour la plupart des anciennes peuplades de l'Europe, symbole de l'immortalité parce qu'il reste vert et vivant quand les arbres qui le portent semblent morts, le gui a toujours été étroitement mêlé à la magie et à la thérapeutique.


    Sa floraison a lieu en hiver et tombe au moment idéal pour les fêtes de Noël. Quand les druides le brûlaient en hommage aux divinités, ils en distribuaient aux assistants qui le suspendaient à leur cou en guise de protection, ou à l'entrée de leur maison... Ainsi, quand ils accueillaient des invités, ils les embrassaient dessous pour leur porter bonheur.

    Lorsque l'Eglise installa Noël à la place de la fête païenne du " Sol Invictis " (au IVe siècle), le gui fut évincé pour cause de lien avec ce rite païen. Et c'est le houx qui fut imposé à la place. Mais la tradition du gui ne fut pas stoppée pour autant, et aujourd'hui on s'embrasse toujours sous le gui, synonyme de porte-bonheur à Noël. Selon la tradition, quand le chef des druides coupait le gui avec sa serpe en or, il le recueillait dans un drap blanc en prenant bien soin qu'il ne touche pas terre et le trempait dans l'eau lustrale.

    De nos jours, suspendu à un lustre, il fait partie de l'ornement où l'on s'embrasse à Noël ou le Jour de l'An à minuit. Tout comme le gui, le houx est synonyme d'immortalité. La tradition remonte probablement aux Romains. Il était placé devant les églises puis emporté dans les maisons des paysans pour les protéger de la foudre et des sortilèges.

    Selon une ancienne légende galloise, la tradition du baiser sous le gui remonterait au roi Gwydyr. Ses trois filles étaient toutes fiancées. Leurs compagnons devant partir à la guerre, ils retrouvèrent leurs promises à l'ombre de vieux chênes chargés de gui sacré et leur demandèrent un gage d'amour. Chaque fille enleva une plume de paon ornant leurs cheveux pour l'offrir à son fiancé. " Encore ", réclamèrent les trois hommes. Alors, chaque fille enleva cette fois une branche de houx qui avait soutenu la plume de paon. " Encore " répétèrent les fiancés. Alors, n'ayant plus rien d'autre à leur offrir, les filles de Gwydyr accordèrent à leurs fiancés un baiser.

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  • Commentaires

    9
    mireille du sablon
    Dimanche 27 Décembre 2015 à 18:34

    ..maman m'en avait parler mais nous ne l'avons jamais fait...ce baiser!

    Bisous du soir de Mireille du Sablon

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    8
    Dimanche 27 Décembre 2015 à 17:37

    le gui un parasite des arbres mais que c'est beau

    7
    Dimanche 27 Décembre 2015 à 11:12
    Bonjour nous vous souhaitons un agréable dimanche et peut-être au plaisir de vous relire bise de toute l'équipe A11 Radio Dreams 90s Valérie
    6
    Dimanche 27 Décembre 2015 à 10:56

    J'aime beaucoup les traditions de fêtes, l'une avec le houx, l'autre avec le gui. Deux plantes toxiques mais qui apportent joie et bonheur pour l'année. 

    Gros bisous mon amie.

    5
    Dimanche 27 Décembre 2015 à 10:20
    LADY MARIANNE

    le gui et le houx décorent bien nos tables de fin d'année-
    Gros bisous ! bon dimanche-

    4
    Dimanche 27 Décembre 2015 à 10:19

    Tous les ans mon chéri et moi on s'embrasse sous le gui et je le garde toute l'année ainsi que le houx ,bonne journée bisous

    3
    Dimanche 27 Décembre 2015 à 08:40

    Jolie légende, autrefois mon père pendait toujours du gui dans la maison.

    Bonne jouréne bisous

    2
    Dimanche 27 Décembre 2015 à 08:18

    Bonjour Mamykool ! si tu veux changer zic no pb ! merci pour cette légende que je ne connaissais pas ! gros bisous !

    1
    Dimanche 27 Décembre 2015 à 06:30

    Bonjour Mamykool

    C'est très intéressant à lire cette légende, que je ne connaissais pas !

    Une légende bien romantique smile

    Merci pour ce billet instructif yes

    Bonne journée à toi

    De gros bisous



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