• Bon mercredi !

    Sainte Honorine

    Dictons du jour:

    À la sainte Honorine, bourgeonne l'aubépine.
    Gelée du jour sainte Honorine, rend toute la vallée chagrine.

    Pensée du jour:

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    La légende de la violette

    Une légende celte parle d'un roi des glaces, vivant seul au fond d'un immense palais de neige où tout été congelé et sans vie. Fatigué de sa solitude il envoie ses courtisans chercher la plus jolie des jeunes filles, pour lui rendre le bonheur. Ils rencontrent la toute timide Violette et la présentent au roi qui aussitôt en tombe amoureux. Bien que  de tempérament sévère et sans cœur 
    notre roi de Glace s'adoucit peu à peu sous l'influence de Violette et  il promit alors  à son peuple de laisser la rigueur de l'hiver disparaître pendant la moitié de l'année.
    Violette le pria alors de la laisser rejoindre son peuple à cette époque là .Par amour pour elle, il accepta,  à la seule condition qu 'elle n'y retourne que sous la forme d'une fleur, au printemps, et le rejoigne dans son royaume glacé l'hiver.

     


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  • Bon vendredi !

    Sainte Isabelle

    Dictons du jour:

    Le temps qu'il fait le jour de la sainte Isabelle, dure jusqu'aux Rameaux.
    Neige à la sainte Isabelle, fait la fleur plus belle.

    Pensée du jour:

    La légende du coquelicot

    On dit que ces belles fleurs rouges que l'on voit à travers les champs et les plaines sont ressorties de la douleur d'une mère. La légende folklorique roumaine dit qu'une fois, il ya longtemps, une pauvre veuve et mère avait un fils unique qu'elle aimait comme ses yeux. Celui-ci était bon, dévoué et obéissant à sa mère et à la sainte Évangile. Un jour, n'ayant plus rien à manger dans sa maison et ne sachant quoi offrir au garçon, elle prit une serviette brodée, (un cadeau de sa mère depuis qu' elle s'est mariée) et la donna, joliment pliée, à son garçon. Ensuite elle l'envoya dans un autre village, chez une parente, pour qu'elle lui donne un peu de farine de maïs et une boule de fromage.

    Mais la hutte de la veuve était à la périphérie du village et aller dans l'autre village, il fallait traverser une grande et sombre forêt, ensuite une plaine et puis après, une colline et une vallée complètement déserte.

    Le cœur de la femme tremblait de souci quand elle pensait qu'il y avait un long chemin pour son pauvre fils, qui, à cause de la pauvreté et la faim tenait à peine sur ses jambes branlantes, mais que fallait-il faire? Elle a fait une croix, a mis l'enfant se signer lui aussi, dire un «Dieu merci» et il prit la route.

    Le garçon était parti lorsque le soleil était haut, dans le ciel et maintenant, c'était le début du crépuscule et le pauvre enfant ne venait pas. La pauvre mère sortait sur le pas de la porte, mettait la main au-dessus des yeux et regardait l'horizon. Le fils, nulle part.

    Si elle a vu que le soleil se couchait et aucune âme vivante ne se voyait à vue d’œil, elle tira le fichu sur la tête, fixât la porte de la maison, et plutôt morte que vive, elle partit trouver la trace de son fils. Elle alla d'abord plus lentement, traversa la forêt et sortit dans la plaine.

    De temps en temps, elle appelait le nom de son fils en pleurant, juste pour qu'il lui réponde, mais la forêt était muette comme la tombe. Alors une peur de mort la saisit et elle commença à courir à travers tout le champ de chardons et là où elle mettait le pied, il s'enfonçait dans les chardons et elle le sortait plein de sang. Mais elle ne sentait rien, car dans son âme il n'y avait que l'amour pour son enfant égaré, ou, que Dieu nous en garde, mangé par les bêtes sauvages de la forêt.

    Et elle courrait, la pauvre, de toutes ses forces et à chaque pas le sang coulait de ses pieds pleins d'épines et la où une goutte de sang tombait, une grande fleur rouge apparaissait jusqu'à ce que toute la plaine s'y remplit. Et lorsqu'elle criait avec amertume:"Ionică, Ionică", elle entendit au-delà de la colline, une voix faible d'enfant venue comme de loin, qui disait: «maman, maman».

    La femme ne sentit plus de mal à monter la colline, ni la vallée escarpée et en un instant elle se trouva auprès de son enfant où elle tomba par terre. Après qu'elle revint à ses sens, elle prit son fils dans ses bras et se dirigea avec lui vers la maison. Mais quand elle dût traverser de nouveau la plaine, il y avait partout des fleurs rouges.

    Depuis lors on dit qu'il y a les coquelicots sur la terre.

     


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  • Bon jeudi !

    Saint Pierre-Damien

    Dicton du jour:

    À la saint Pierre-Damien, l'hiver reprend ou s'éteint.

    Pensée du jour:

    La légende du tournesol

     

     

    On dit qu'il y a des milliers d'années, le monde était partagé entre le Soleil (le jour) et les Etoiles et la Lune (la nuit)
    Ainsi donc, la Terre connaissait une partie dominée par les ténèbres et une autre maîtrisée par le Soleil (la Lumière)
    Mais le fort désir de la Lune était que l'obscurité puisse vaincre, de cette manière elle allait devenir la maîtresse de la Terre, tandis que le Soleil serait asservi.
    Par conséquent, entre la Lune et le Soleil, éclata la guerre. Le Soleil avait une fille qui s'appelait Hélianthe. Mais elle ne ressemblait pas aux autres de son âge, pas seulement grâce à sa beauté sans pareille mais surtout à sa vaillance.
    Elle proposa donc à son père de lutter l'un près de l'autre contre la Lune. " Nous devons vaincre " dit-elle, sinon nous serons enveloppés par les ténèbres. " J'en suis d'accord " répondit le Soleil inquiet. " Mais n'oublie pas que je suis vieux et qu'il me manque la force de lutter, de plus, elle a aussi de son côté les Etoiles et leur victoire est presque assurée "
    Mais c'est moi qui vais lutter près de toi " l'encouragea Hélianthe.
    " Non ma fille c'est trop dangereux et de toute façon nous n'aurons aucune chance de réussite " ajouta son père.

    N'écoutant pas son conseil, Hélianthe participa au combat comme un homme. À la suite d'une bataille acharnée, le Soleil fut déclaré victorieux.
    C'est alors que sa fille révéla son beau visage. La Lune vit ainsi que son vainqueur avait de longs cheveux blonds comme les épis d'or flottant sur ses épaules et de très beaux yeux noirs.
    Furieuse, elle lui lança un sortilège. "Que tu sois à tout jamais une plante, que le Tournesol  devienne ton nom et quand il fera soleil que tu regardes toujours vers ton père" 
    À cause du maléfice de la Lune, la fille se métamorphosa en une fleur de toute beauté. Ses cheveux blonds se transformèrent en grands pétales jaunes et ses yeux noirs en semences.

     

    Et jusqu'à nos jours, le sortilège n'a pas été rompu. Hélianthe, métamorphosée en fleur, regarde encore et toujours vers son vieux père - le Soleil.


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    Sainte Aimée

    Dicton du jour:

    Souvent à la sainte Aimée, la campagne est enneigée.

    Pensée du jour:

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    La légende de la coccinelle

     

    Le petit surnom de la coccinelle est “bête à bon dieu”, parce qu’elle serait un messager divin; elle prédirait le temps (si elle ne s’envole pas de votre main c’est signe de mauvais temps à venir), elle porterait bonheur et en plus elle aide le jardiner à lutter contre les pucerons dans l’agriculture biologique ou raisonnée.

    La légende du Xème siècle :

    Un homme accusé de meurtre est condamné à avoir le coup tranché. Il proteste de son innocence en vain et le bourreau s’apprête à abattre sa hache quand il aperçoit une coccinelle posée sur le cou du condamné.

    Le bourreau retire gentiment la coccinelle et attrape sa hache pour œuvrer mais la coccinelle est de retour. Le bourreau a beau insister pour la déplacer, la coccinelle revient obstinément se poser sur le cou du condamné.

    A tel point que le roi voit là un miracle divin et donne sa grâce.

    Quelques temps plus tard le véritable meurtrier fut découvert et la légende de la bête à bon dieu était née.


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  • Saint Claude

    Dicton du jour:

    À la saint Claude, regarde ton seau, tu ne le verras pas plus haut.

    Pensée du jour:

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    La légende de l'arc-en-ciel

    Un beau jour, toutes les couleurs du monde entier se mirent à se disputer. Chacune prétendait qu’elle était la plus belle, la plus importante, la plus utile, la préférée! Elles se vantaient, à haute-voix, chacune étant bien convaincue d’être la meilleure. Le bruit de leur querelle se fit de plus en plus grand. Soudain, un éclair d’une lumière aveuglante apparut dans le ciel, accompagné d’un roulement de tonnerre. La pluie commença à tomber à torrents sans arrêt. Effrayées, toutes les couleurs se tapirent et se rapprochèrent pour chercher un abri les unes près des autres.

    La pluie prit la parole:

    - Stupides créatures qui vous battez entre vous, chacune essayant de dominer l’autre, ne savez-vous pas que c’est Dieu qui vous a faites toutes, chacune dans un but particulier, unique et différente ? Il aime chacune d’entre vous, il a besoin de vous toutes..Joignez vos mains et venez à moi. Il va vous étendre à travers le ciel en un magnifique arc-en-ciel, pour vous montrer qu’il vous aime toutes, que vous pouvez vivre ensemble en paix. Comme une promesse qu’il est avec vous, et comme un signe d’espérance pour demain."

     

    Ainsi, chaque fois que Dieu envoie une pluie pour laver le monde, il place l’arc-en-ciel dans son ciel, et quand nous l’apercevons, nous devons nous rappeler qu’il veut que nous sachions, nous aussi, nous apprécier les uns les autres et louer de notre merveilleuse complémentarité. 


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