• Bon jeudi !

    Pensée du jour:

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    Légende-l'aubépine en Lorraine...

      

    Savez-vous comment, en Lorraine, il était possible de pénétrer, autrefois, dans les demeures souterraines des fées ? Tout simplement en s'y introduisant par ces gros trous qui son parfois dissimulés sous des souches d'aubépine. C'est du moins ce qu'affirmait, à Landaville (Vosges), la légende des fées de Féyelles. Pourquoi sous des souches d'aubépine ? Pourquoi l'aubépine ?
    Rappelons d'abord que, dans la tradition populaire, comme chez les Grecs et les Romains, cette plante était sacrée. Un récit d'origine celtique raconte que Joseph d'Arimathie, rapportant avec lui le Graal, s'était rendu en Angleterre. De son séjour sur l'île on montrait le buisson miraculeux d'aubépine qui poussait à Werary-all Hill, tout près de la ville de Glastonbury. La légende affirmait que c'était le bâton qu'il avait planté en cet endroit qui fleurissait régulièrement tous les ans, la veille de la Nativité. En Lorraine, une autre légende raconte que la Sainte-Vierge, après avoir lavé et rincé les langes de son fils, voulut les étendre sur le pré voisin afin qu'ils s'imprègnent, en séchant, du parfum de nombreuses fleurs champêtres. Hélas ! Les autres femmes l'avaient devancée et toute la place était prise. Alors, la pauvre mère dut se résoudre à les étendre sur une vilaine haie d'aubépine, pleine d'épines et sans fleurs. Mais miracle ! Quand elle voulut reprendre son linge, l'aubépine avait fleuri et la haie était devenue immaculée ! En plus, une odeur indéfinissable s'en dégageait...
    La tradition prétendait également que la foudre ne la touchait jamais, qu'elle servait à protéger les animaux et à conjurer les sorts et qu'elle était invoquée par les guérisseurs au moyen de nombreuses oraisons secrètes.
     

     


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  • Bon week end !

    Pensée du jour :

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     Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne: 

     http://www.ma-chienne-de-vie.com

    Thème-maternité: choix d'Amande Douce

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    William Bouguereau, est un peintre français représentatif de la peinture académique, né le 30 novembre 1825 à La Rochelle où il est mort le 19 août 1905. 

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    Admiration maternelle


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  • Bon vendredi !

    Pensée du jour:

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    Elles étaient si bien, dans le fond de l'étang, les petites larves. Elles formaient un groupe de trois amies, inséparables. Elles n'étaient pas les seules, bien sûr, il y en avait d'autres. Elles avaient d'ailleurs remarqué que, de temps en temps, certaines quittaient l'étang, s'élevant et disparaissant à tout jamais. Que leur arrivait-il donc ? Parlant de tout cela, nos trois amies se firent l'une à l'autre la promesse que, si un jour cela leur arrivait, elles feraient signe aux autres pour les informer de ce qui se passe là-haut.

    Et ce jour arriva. L'une d'entre elles s'éleva, s'éleva... Elle tomba dans un profond sommeil et lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle découvrit un monde merveilleux : soleil, arbres,fleurs... Elle avait quitté l'étang. Et quelles transformations en elle ! Elle avait même des ailes toutes transparentes. Elle qui, jusque-là, n'avait fait que nager entre deux eaux pouvait maintenant voler en plein ciel. Après ce moment d'immense joie, elle se souvint de sa promesse. Elle voulut faire signe à ses amies. Avec sa petite tête, elle fit des ronds sur l'eau, comme si des gouttelettes tombaient à la surface. Les amies du fond de la mare les remarquèrent. «Que se passe-t-il donc ? Il ne pleut pas, et pourtant, il y a les petits cercles... » Notre amie, voyant qu'elle n'était pas comprise, essaya une autre technique : elle se mit à cueillir des feuilles et les sema à la surface. « Tiens, voilà maintenant des feuilles qui tombent, et ce n'est pas encore l'automne... » Comment donc communiquer si aucun des signes n'est compris ? se demande notre évadée. Fallait-il qu'elle plonge elle-même ? Mais ses copines larves n'avaient jamais vu une libellule. Elle n'aurait pas cru que c'était l'ancienne larve qui leur rendait visite.

    Décidément, il n'est pas facile de parler aux autres d'un lieu où ils n'ont pas encore été. Il faudra donc que ses amies attendent leur propre transformation pour comprendre.

     



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  • Bon jeudi !

    Pensée du jour:

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    C’était au début du printemps.
    La Déesse - Nature jeta un coup d’œil sur la Terre et aperçut un immense domaine royal, entouré d’un jardin aussi large où il ne poussait que des chardons. Au milieu de son jardin, le Roi-Maître, qui s’appelait “ Lys ”, regardait d’un air chagrin autour de lui et pleurait. Il aurait volontiers offert une bonne partie de sa fortune si même une fleur s’était épanouie dans son jardin.
    Attendrie par sa souffrance, la Déesse décida d’accomplir ce désir mais pas avant qu’il fasse preuve d’humanité envers ses prochains. Ainsi, un jour, une envoyée de la Déesse, pareille à une pauvre vieille femme fatiguée par les années, s’arrêta à la Cour Royale en demandant asile et soin. Le Roi fut profondément touché par sa requête.
     

     

      

     

    On savait qu’une sorcière lui avait préparé une potion-miracle pour une jeunesse et une vie éternelle, avec la consigne de ne jamais se séparer de la liqueur. Mais sans hésiter, le Roi l’offrit à la petite vieille. Le lendemain, elle avait disparu comme par enchantement.

    Rêveur, le Roi se promenait à travers son jardin et il fut étonné de voir à la place de la forêt de chardons, des milliers de feuilles vertes. 

     

    La deuxième envoyée de la Déesse fut une très belle fille qui était aussi la plus pauvre de la contrée. Avait sonné l’heure de son mariage. Mais il lui était impossible de s’acheter la robe de cérémonie. De nouveau généreux, le Roi lui en fit don. Sa blancheur était d’un éclat sans pareil et les plis la rendaient si ample que deux pages devaient la tenir. A l’aube, la jeune fille n’était plus là.
    A sa place, dans le jardin, à côté des feuilles, il y avait des fleurs blanches et étincelantes dont les pétales ressemblaient aux plis de la robe de mariée.
    Le jardin royal devint un vrai paradis.

     

    Une raison de plus pour que les ennemis du Roi se préparent à le détruire ! Mais la Déesse-Nature veillait toujours sur lui et, de plus, elle était très contente de la noblesse qu’il avait prouvé devant la souffrance humaine. Voilà pourquoi elle dota les fleurs d’un parfum si fort qu’à la tombée du jour, quand les ennemis s’approchèrent du jardin, ils s’endormirent sur place. De bon matin, ils partirent honteusement, sans jamais penser à toucher les fleurs royales.  

     

    Dès lors, il y eut sur la terre : le Lys, cette fleur fort parfumée, d’un blanc étincelant, si délicate et tendre, comme les faits du Roi Lys, dans le jardin duquel la Nature l’a planté pour la première fois.   

     

     


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  • Bon vendredi !

    Pensée du jour:

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    La légende du myosotis

    Son nom étrange évoque le monde animal comme bien d'autres fleurs...En effet, le nom grec de myosotis est une combinaison demyos, « souris » et otis, « oreille »qui signifie "oreille-de-souris". et donc ce surnom renvoie à l'aspect duveteux et à la forme arrondie des feuilles.

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    Il y a bien longtemps, une plante fine et élégante redressait péniblement ses tiges alourdies par l’orage qui venait de sévir. Après quelques étirements, enfin ses fleurettes diaphanes se tournèrent vers le soleil réapparu. A leur grand étonnement, elles s’aperçurent qu’elles se trouvaient en dessous mais alors juste en dessous d’un arc-en-ciel.

    Elles en avaient déjà vu, bien sûr, mais loin, à l’horizon. Il leur sembla bien que les lois naturelles aient été quelque peu bousculées mais pourquoi s’en étonner ?

    Bavardes, elles se mirent à lui conter tous les potins du jardin : Mollo, l’escargot avait repeint sa coquille couleur abricot ; La coccinelle point 5, la coquette, se frottait sans cesse les élytres pour les rendre luisantes ; Mimi, la fourmi, avait livré un des œufs, si précieux à demi cassé et mal lui en avait pris.

    Les rayons du soleil, vainqueurs des nuages, diffusaient une chaleur plus forte et l’arc-en-ciel sentit qu’il palissait. Juste avant de disparaître, il cria à ses amies : « Je reviendrai, ne m’oubliez pas. »

    Les fleurettes étaient toutes tristes de son départ, et c’est alors qu’elles s’aperçurent avec ravissement qu’elles étaient, à l’instar de leur ami, tout irisées.

     

    Depuis ce jour, les gens désignent les myosotis par le joli nom de « Ne m’oubliez pas », ce qui est plus poétique que « oreilles de souris » leur ancienne appellation.

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    Le myosotis symbolise fidélité, limpidité, pureté et harmonie du monde.Il évoque l'amour vrai et éternel (ou du moins grandissant)Par ailleurs il est devenu l’emblème de causes appelant aux souvenirs.(emblème maçonnique, d'Alzheimer, enfants disparus, génocide arménien...etc..)


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