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Pensée du jour :
Les colombages à Kienzheim
Situé au pied des collines sous-vosgiennes, Kientzheim est protégé des intempéries par la barrière des Vosges à l'ouest. Avec 450 mm d'eau par an, ce climat, le plus sec de France, est particulièrement propice au développement des vignes sur les larges pentes exposées au sud.
Encorbellement du premier étage et liserets.
Un bel oriel sur cette maison à colombage
Maison joliment décorée.
Chambranle de fenêtre saillante. Le maître est représenté sur le coté gauche et son épouse sur le coté droit.
Ce porche donne accès à un groupe de maisons.
Une loggia intégrée dans cette maison en pan-de-bois.
Maison utilisant tous les interstices des colombages pour faire entrer la lumière.
Un bel oriel donnant sur la rivière. On peut voir les briques sous l'enduit dans le haut de l'édifice.
Deux chambranles de fenêtre saillante avec des vitraux.
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Pensée du jour:
Couleur nature !
Niché au creux de la vallée,
De rayons de soleil inondée,
La terre se gorge de millésimes
D'où naîtra le cépage sublime !
Les champs à perte de vue
De vert et jaune se colorent,
Instants de féerie magique
Qui fait de la nature...
Une superbe toile de Maître !
Michelle
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Pensée du jour:
Ma participation à "Mardi poésie"chez Lady Marianne:
http://www.ma-chienne-de-vie.com
Thème:couleur de septembre-ciel-soleil-choix de Gazou
Henri de Régnier, né le 28 décembre 1864 à Honfleur et mort le 23 mai 1936 à Paris, est un écrivain et poète français, proche du symbolisme.
Admirateur de Mallarmé, il avait été d’abord influencé par Leconte de Lisle et surtout par José-Maria de Heredia dont il épousa, en 1895, l’une des filles, Marie, poète elle-même sous le pseudonyme de Gérard d'Houville.
Septembre
Septembre ! Septembre !
Cueilleur de fruits, teilleur de chanvre,
Aux clairs matins, aux soirs de sang,
Tu m'apparais
Debout et beau,
Sur l'or des feuilles de la forêt,
Au bord de l'eau.
En ta robe de brume et de soie,
Avec ta chevelure qui rougeoie
D'or, de cuivre, de sang et d'ambre
Septembre !
Avec l'outre de peau obèse,
Qui charge tes épaules et pèse,
Et suinte à ses coutures vermeilles
Où viennent bourdonner les dernières abeilles !
Septembre !
Le vin nouveau fermente et mousse de la tonne
Aux cruches ;
La cave embaume, le grenier ploie ;
La gerbe de l'été cède au cep de l'automne,
La meule luit des olives qu'elle broie.
Toi, Seigneur des pressoirs, des meules et des ruches,
O Septembre ! chanté de toutes les fontaines,
Ecoute la voix du poème.
Le soir est froid,
L'ombre s'allonge de la forêt
Et le soleil descend derrière les grands chênes.Henri de REGNIER
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