• Bon week end !

    Saint Lazare

    Dicton du jour:

    Souvent à la saint Lazare, le froid gagne ou file à la montagne.

    Pensée du jour:

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     Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne: 

     http://www.ma-chienne-de-vie.com

    Nature au printemps-choix de Tortue

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    Robert William Vonnoh est né le 17 septembre 1858 à Hartford, dans le Connecticut . Il étudie à Boston à la Massachusetts Normal Art School, puis à Paris à l'Académie Julian.

    Son œuvre la plus connue, In Flanders Field (également connu sous le titre Où les soldats dorment et où les coquelicots poussent ), a été peinte en 1890 dans les champs de Grez-sur-Loing. Cette grande huile sur toile de 59 x 104 pouces employait des coups de pinceau actifs et expressifs pour évoquer le rouge ardent des coquelicots, un sujet prisé à l'époque par de nombreux peintres. Une jeune femme s'accroupit au premier plan, s'installant pour cueillir des coquelicots dans un vaste champ avec deux personnages à l'arrière-plan. 

    In Flanders Field (Coquelicots) de Robert Vonnoh, 1890


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  • Bon vendredi !

    Sainte Isabelle

    Dictons du jour:

    Le temps qu'il fait le jour de la sainte Isabelle, dure jusqu'aux Rameaux.
    Neige à la sainte Isabelle, fait la fleur plus belle.

    Pensée du jour:

    La légende du coquelicot

    On dit que ces belles fleurs rouges que l'on voit à travers les champs et les plaines sont ressorties de la douleur d'une mère. La légende folklorique roumaine dit qu'une fois, il ya longtemps, une pauvre veuve et mère avait un fils unique qu'elle aimait comme ses yeux. Celui-ci était bon, dévoué et obéissant à sa mère et à la sainte Évangile. Un jour, n'ayant plus rien à manger dans sa maison et ne sachant quoi offrir au garçon, elle prit une serviette brodée, (un cadeau de sa mère depuis qu' elle s'est mariée) et la donna, joliment pliée, à son garçon. Ensuite elle l'envoya dans un autre village, chez une parente, pour qu'elle lui donne un peu de farine de maïs et une boule de fromage.

    Mais la hutte de la veuve était à la périphérie du village et aller dans l'autre village, il fallait traverser une grande et sombre forêt, ensuite une plaine et puis après, une colline et une vallée complètement déserte.

    Le cœur de la femme tremblait de souci quand elle pensait qu'il y avait un long chemin pour son pauvre fils, qui, à cause de la pauvreté et la faim tenait à peine sur ses jambes branlantes, mais que fallait-il faire? Elle a fait une croix, a mis l'enfant se signer lui aussi, dire un «Dieu merci» et il prit la route.

    Le garçon était parti lorsque le soleil était haut, dans le ciel et maintenant, c'était le début du crépuscule et le pauvre enfant ne venait pas. La pauvre mère sortait sur le pas de la porte, mettait la main au-dessus des yeux et regardait l'horizon. Le fils, nulle part.

    Si elle a vu que le soleil se couchait et aucune âme vivante ne se voyait à vue d’œil, elle tira le fichu sur la tête, fixât la porte de la maison, et plutôt morte que vive, elle partit trouver la trace de son fils. Elle alla d'abord plus lentement, traversa la forêt et sortit dans la plaine.

    De temps en temps, elle appelait le nom de son fils en pleurant, juste pour qu'il lui réponde, mais la forêt était muette comme la tombe. Alors une peur de mort la saisit et elle commença à courir à travers tout le champ de chardons et là où elle mettait le pied, il s'enfonçait dans les chardons et elle le sortait plein de sang. Mais elle ne sentait rien, car dans son âme il n'y avait que l'amour pour son enfant égaré, ou, que Dieu nous en garde, mangé par les bêtes sauvages de la forêt.

    Et elle courrait, la pauvre, de toutes ses forces et à chaque pas le sang coulait de ses pieds pleins d'épines et la où une goutte de sang tombait, une grande fleur rouge apparaissait jusqu'à ce que toute la plaine s'y remplit. Et lorsqu'elle criait avec amertume:"Ionică, Ionică", elle entendit au-delà de la colline, une voix faible d'enfant venue comme de loin, qui disait: «maman, maman».

    La femme ne sentit plus de mal à monter la colline, ni la vallée escarpée et en un instant elle se trouva auprès de son enfant où elle tomba par terre. Après qu'elle revint à ses sens, elle prit son fils dans ses bras et se dirigea avec lui vers la maison. Mais quand elle dût traverser de nouveau la plaine, il y avait partout des fleurs rouges.

    Depuis lors on dit qu'il y a les coquelicots sur la terre.

     


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  • Bon jeudi !

    Saint Pierre-Damien

    Dicton du jour:

    À la saint Pierre-Damien, l'hiver reprend ou s'éteint.

    Pensée du jour:

    La légende du tournesol

     

     

    On dit qu'il y a des milliers d'années, le monde était partagé entre le Soleil (le jour) et les Etoiles et la Lune (la nuit)
    Ainsi donc, la Terre connaissait une partie dominée par les ténèbres et une autre maîtrisée par le Soleil (la Lumière)
    Mais le fort désir de la Lune était que l'obscurité puisse vaincre, de cette manière elle allait devenir la maîtresse de la Terre, tandis que le Soleil serait asservi.
    Par conséquent, entre la Lune et le Soleil, éclata la guerre. Le Soleil avait une fille qui s'appelait Hélianthe. Mais elle ne ressemblait pas aux autres de son âge, pas seulement grâce à sa beauté sans pareille mais surtout à sa vaillance.
    Elle proposa donc à son père de lutter l'un près de l'autre contre la Lune. " Nous devons vaincre " dit-elle, sinon nous serons enveloppés par les ténèbres. " J'en suis d'accord " répondit le Soleil inquiet. " Mais n'oublie pas que je suis vieux et qu'il me manque la force de lutter, de plus, elle a aussi de son côté les Etoiles et leur victoire est presque assurée "
    Mais c'est moi qui vais lutter près de toi " l'encouragea Hélianthe.
    " Non ma fille c'est trop dangereux et de toute façon nous n'aurons aucune chance de réussite " ajouta son père.

    N'écoutant pas son conseil, Hélianthe participa au combat comme un homme. À la suite d'une bataille acharnée, le Soleil fut déclaré victorieux.
    C'est alors que sa fille révéla son beau visage. La Lune vit ainsi que son vainqueur avait de longs cheveux blonds comme les épis d'or flottant sur ses épaules et de très beaux yeux noirs.
    Furieuse, elle lui lança un sortilège. "Que tu sois à tout jamais une plante, que le Tournesol  devienne ton nom et quand il fera soleil que tu regardes toujours vers ton père" 
    À cause du maléfice de la Lune, la fille se métamorphosa en une fleur de toute beauté. Ses cheveux blonds se transformèrent en grands pétales jaunes et ses yeux noirs en semences.

     

    Et jusqu'à nos jours, le sortilège n'a pas été rompu. Hélianthe, métamorphosée en fleur, regarde encore et toujours vers son vieux père - le Soleil.


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    Sainte Aimée

    Dicton du jour:

    Souvent à la sainte Aimée, la campagne est enneigée.

    Pensée du jour:

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    La légende de la coccinelle

     

    Le petit surnom de la coccinelle est “bête à bon dieu”, parce qu’elle serait un messager divin; elle prédirait le temps (si elle ne s’envole pas de votre main c’est signe de mauvais temps à venir), elle porterait bonheur et en plus elle aide le jardiner à lutter contre les pucerons dans l’agriculture biologique ou raisonnée.

    La légende du Xème siècle :

    Un homme accusé de meurtre est condamné à avoir le coup tranché. Il proteste de son innocence en vain et le bourreau s’apprête à abattre sa hache quand il aperçoit une coccinelle posée sur le cou du condamné.

    Le bourreau retire gentiment la coccinelle et attrape sa hache pour œuvrer mais la coccinelle est de retour. Le bourreau a beau insister pour la déplacer, la coccinelle revient obstinément se poser sur le cou du condamné.

    A tel point que le roi voit là un miracle divin et donne sa grâce.

    Quelques temps plus tard le véritable meurtrier fut découvert et la légende de la bête à bon dieu était née.


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    Saint Siméon

    Dicton du jour:

    À la saint Siméon, la neige et les tisons.

    Pensée du jour:

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    Ma participation à "Mardi poésie"chez Lady Marianne:

     http://www.ma-chienne-de-vie.com

    Thème-Les animaux-choix de Lady Marianne

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    Le cygne

    René-François Sully Prudhomme

     

    Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
    Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
    Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
    A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;
    Mais, ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
    Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
    Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
    Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
    Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
    Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
    Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
    Il serpente, et laissant les herbages épais
    Traîner derrière lui comme une chevelure,
    Il va d’une tardive et languissante allure ;
    La grotte où le poète écoute ce qu’il sent,
    Et la source qui pleure un éternel absent,
    Lui plaisent : il y rôde ; une feuille de saule
    En silence tombée effleure son épaule ;
    Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
    Superbe, gouvernant du côté de l’azur,
    Il choisit, pour fêter sa blancheur qu’il admire,
    La place éblouissante où le soleil se mire.
    Puis, quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
    A l’heure où toute forme est un spectre confus,
    Où l’horizon brunit, rayé d’un long trait rouge,
    Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
    Que les rainettes font dans l’air serein leur bruit
    Et que la luciole au clair de lune luit,
    L’oiseau, dans le lac sombre, où sous lui se reflète
    La splendeur d’une nuit lactée et violette,
    Comme un vase d’argent parmi des diamants,
    Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments.


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