• Un poème et son auteur

    Bon mardi !

    Ma citation du jour:

    Ma participation à "Mardi poésie" chez Lady Marianne: http://www.ma-chienne-de-vie.com/

    Nérée Beauchemin (1850-1931)

    Claire fontaine

    Claire fontaine où rossignole
    Un rossignol jamais lassé,
    N’es-tu pas le charmant symbole
    D’un cher passé ?

    Source de fraîche mélodie,
    Qui fait fleurir, sous nos frimas,
    Ce rosier blanc de Normandie,
    Qui ne meurt pas !

    À ce bouton de rose blanche,
    L’hiver ne fut jamais fatal,
    Non plus qu’au chêne qui se penche
    Sur ton cristal.

    Oh ! c’est une peine immortelle
    Qui s’épanche, en larmes d’amour,
    Dans la naïve ritournelle
    De l’ancien jour.

    C’est un reflet des ciels de France,
    Ô fontaine, que tu fais voir,
    Dans la limpide transparence
    De ton miroir.


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  • Ma citation du jour:


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  • Musique du dimanche

    Bon dimanche !

     

    Ma citation du jour:

     

    Belle- Garou, Daniel Lavoie, Patrick Fiori


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  • Bon week end !

     

    Ma citation du jour:

     

    Ma participation au "Tableau du samedi" chez Lady Marianne:
    http://www.ma-chienne-de-vie.com/

    Berthe Morisot

    Berthe Marie Pauline Morisot, née le 14 janvier 1841 à Bourges morte
    à Paris le 2 mars 1895, est une peintre française, membre fondatrice et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'Impressionnisme.

    Elle était dans le groupe impressionniste, respectée et admirée par
    ses camarades, Edouard Manet son beau frère, Degas, Renoir et Monet.

    Le Berceau, huile sur toile, 56 × 46 cm, musée d'Orsay, Paris. Ce tableau fut également exposé au premier salon impressionniste de 1874. « Sans conteste le tableau le plus célèbre de Berthe Morisot, Le berceau a été peint en 1872 à Paris. L'artiste y représente l'une de ses sœurs, Edma, veillant sur le sommeil de sa fille, Blanche. C'est la première apparition d'une image de maternité dans l'œuvre de Morisot, sujet qui deviendra l'un de ses thèmes de prédilection.

    Le regard de la mère, la ligne de son bras gauche replié, auquel fait écho le bras également replié de l'enfant, les yeux clos du bébé tracent une diagonale, que souligne encore le mouvement du rideau à l'arrière-plan. Cette diagonale relie la mère à son enfant. Le geste d'Edma, qui tire le voilage du berceau entre le spectateur et le bébé, vient renforcer un peu plus le sentiment d'intimité et d'amour protecteur exprimé dans le tableau. » (Notice musée d'Orsay)

    Le Berceau marque une étape dans l'évolution de Berthe : « La façon dont Berthe peint cette enfant avec des blancs détrempés, des gris frottés et des petits points roses parsemés sur le bord du tissu suppose un pinceau extraordinairement libre qui contraste avec les traits nettement dessinés de la mère

    La plupart des critiques — sauf Emile Zola, ardent défenseur de Manet,
    négligèrent les œuvres de Berthe Morisot. À cette époque, le mépris
    pour les femmes-peintres atteignait des sommets, et Manet écrivait
    à Fantin-Latour « Je suis de votre avis, les demoiselles Morisot (sa Edma
    peintre elle aussi) sont charmantes, c'est fâcheux qu'elles ne soient pas
    des hommes. Cependant, elles pourraient, comme femmes,servir la
    cause de la peinture en épousant chacune un académicien et en mettant
    la discorde dans le camp de ces gâteux »
    .


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