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    L’aquarium "Les 3 vagues" est situé en Alsace dans le village d'Ottrot Bas-Rhin.

    Le parcours de visite s'effectue à travers quatre zones : l'Océanie, l'Afrique, l'Asie et l'Amérique Centrale. Plus de 170 espèces d'animaux dans 37 bassins différents attendent les visiteurs. Chaque bassin représente un biotope précis. On y découvre : poissons cavernicoles aveugles, piranhas, iguanes verts, tortues à carapace molle, crocodiles du Nil ou encore requins. Une plongée dans le monde animal autour de la thématique de l'eau.

    Le parc est entièrement arboré et paysagé. De nombreux sentiers sont aménagés pour offrir une agréable promenade aux visiteurs. Pour divertir les enfants, une aire de jeu extérieure de 400 m² se trouve dans le parc. Il est également possible de pique-niquer sur place grâce aux tables et bancs installés en plein air. Un restaurant accueille également la clientèle du parc et de l'aquarium.

     


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  • Classé "Plus beau village de France" cette année, Orschwiller est une commune du Bas-Rhin dans la région Grand Est. Le village est traversé par la Route des vins, il se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Entrée du village

    La mairie

    Haut du village - Au loin le château du Haut-Kœnigsbourg.

    Fontaine centrale où le bétail venait se désaltérer et plus loin un banc reposoir daté de 1889.

    Ancienne forge de 1793.

    Ancienne cour dimière du XVIe siècle.

    Vieille fontaine place de la mairie.

     

     


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  • Bon mercredi !

     

    A terre, même dans les moments les plus sombres, la vie recommence toujours le lendemain. En mer, lors d'une tempête, on éprouve un sentiment de piège pour l'éternité.     Olivier de Kersauson

    Un beau jour, je parlai de la mer au ruisseau, et le ruisseau me considéra comme un fabulateur. Un autre jour, je parlai du ruisseau à la mer, et la mer me considéra comme un diffamateur.    Gibran Khalil

    La mer est là, magnifique, imposante et superbe, avec ses bruits obstinés. Rumeur impérieuse et terrible, elle tient des propos étranges. Les voix d'un infini sont devant vous. Rien de la vie humaine.    Eugène Delacroix

     

    La lune émerge de la mer, déposant sur les flots son chemin argenté qui mène jusqu'à la lisière du monde, et même au-delà, pour ceux qui savent le parcourir.     J.J.R. Tolkien

     

    L'amour est une mer dont la femme est la rive.    Victor Hugo

     

     


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    "Merci frangin !"

    Où l'on découvre l'art de mettre les passants en retard.

    Paris, 1872. Sous un splendide ciel bleu, des Parisiens flânent sur le Pont Neuf. Le peintre Renoir, posté à l’étage d’un café, tente de fixer la scène sur sa toile. Pour l’architecture, pas de problème, elle ne bouge pas.
    Mais les passants, eux, ne prennent pas la pose… Comment alors représenter cette foule en mouvement ?

    Pierre-Auguste Renoir, Pont Neuf, Paris, 1872, huile sur toile, 75 x 93 cm, National Gallery of Art, Washington

    Pas besoin d’appareil photo, la stratégie est toute trouvée : Renoir peut compter sur son petit frère Edmond.
    Ce dernier racontera l’épisode, quelques années plus tard : à la demande de son frère, le bel Edmond se promène sur le Pont Neuf et arrête les passants, discute avec eux ou leur demande l’heure…

    Tous les prétextes sont bons pour laisser le temps au peintre de les immortaliser ! Renoir, à l’affût, dispose alors de quelques secondes pour esquisser leurs silhouettes sur la toile.

    Pierre-Auguste Renoir, Couple lisant (Edmond Renoir et Marguerite Legrand), 1877, huile sur toile, collection privée

    Comme de nombreux peintres impressionnistes, Renoir cherche en effet à peindre l’instant. Ici, il parvient à rendre l’animation qui règne sur le Pont Neuf, baigné dans la chaude lumière de la mi-journée.

    Marchandes de fleurs, conducteurs de fiacres, élégantes avec leur ombrelle… Tous sont saisis en quelques touches de pinceau, immortalisés dans leurs activités quotidiennes.

    Détail de l’œuvre

    En observant de plus près cette foule, on reconnaît aussi la silhouette élégante d’Edmond avec son chapeau jaune et sa canne. Le peintre a même représenté deux fois son frère dans la toile !

    C’est pourquoi, si un monsieur vient vous faire un brin de causette dans la rue, prenez votre meilleure pose : le peintre n’est peut-être pas très loin...

    Détails de l’œuvre

    Dans l'article le tableau du samedi chez Lady Marianne http://www.ma-chienne-de-vie.com/


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    "Arrête tes singeries !"

    Où l’on fait la connaissance d’un prince avec le sens de l’humour.

    1737, au château de Chantilly. Les visiteurs désirant voir le maître des lieux, le duc de Bourbon, prince de Condé, doivent attendre dans une petite pièce.
    Appelé antichambre, l’endroit est richement décoré : des singes aux tenues colorées y servent des êtres humains. En prêtant attention aux détails, les visiteurs ont de quoi sourire…

    La Grande Singerie, 1737, Château de Chantilly

    En effet, le prince a beaucoup d’autodérision. Un des singes porte ses habits et son drapeau : une vraie caricature !

    Au XVIIIe siècle, le singe est fréquemment utilisé dans la peinture pour se moquer des humains. Et il semblerait que le prince s’en accommode fort bien.

    Christophe Huet, Grande Singerie : porte donnant sur le Cabinet d’angle, 1737, Château de Chantilly

    Il n’est pas tout seul. Plusieurs petits singes portent également des uniformes aux couleurs de la maison de Condé, joliment baptisées "ventre de biche et amarante", soit jaune et rouge.
    Tous sont occupés à chasser du gibier : encore un clin d’œil au maître des lieux, dont la principale occupation est la chasse à courre.

    Christophe Huet, Décor de la Grande Singerie, 1737, Château de Chantilly

    Dans cette autre scène, un Turc observe un vase d’un air satisfait. Qui est-il ? À nouveau, il s’agit d’un portrait déguisé du prince ! Le décor met cette fois en avant son amour des beaux objets d’art.

    Les petits singes qui l’entourent sont bien occupés. L’un des deux, par exemple, peint une céramique : c’est une allusion directe à la création par le prince de sa propre manufacture de porcelaine à Chantilly.

    Christophe Huet, Décor de la Grande Singerie : Allégorie de l'Afrique du Nord, 1737, Château de Chantilly

    Si le prince n’est pas susceptible, les femmes de sa famille non plus.

    Le château de Chantilly possède un autre décor de ce type, appelé "singerie", où les dames sont représentées sous les traits… de chics guenons !

    Christophe Huet, Décor de la Petite Singerie : Dame à sa toilette, 1737, Château de Chantilly

     

     

     
     

     


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