• Bon mercredi !

     

    Sombre nuit


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  •  

    Bon mardi !

     

    Parures d'automne

     


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  • Bonne semaine à tous !

     

    Poème d'automne


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  • Bon dimanche !

    Un après midi avec Dieu

    Il était une fois un petit garçon qui voulait rencontrer Dieu. Comme il savait que ce serait un long voyage pour se rendre à Sa maison, il remplit sa valise de bonbons et de six bouteilles de limonade, et il se mit en route.

    Trois pâtés de maisons plus loin, il vit une vieille dame. Assise dans le parc, elle fixait quelques pigeons. Le garçon s'assit près d'elle et ouvrir sa valise. Il s'apprêtait à prendre une limonade lorsqu'il remarqua l'air affamé de la vieille dame. Il lui offrit donc un bonbon. Elle accepta avec reconnaissance et lui sourit. Son sourire était si joli que le garçon voulut le voir encore. Il lui offrit donc une limonade. Elle lui sourit de nouveau. Le garçon était ravi !

    Ils restèrent ainsi tout l'après-midi à manger et à sourire, sans dire un seul mot.

    Lorsque le soir tomba, le garçon se rendit compte qu'il était très fatigué et se leva pour partir. Cependant, au bout de quelques pas à peine, il se retourna, courut vers la vieille dame et la serra dans ses bras. Elle lui fit alors son plus beau sourire.

    Peu de temps après, lorsque le garçon franchit la porte de sa maison, son regard joyeux étonna sa mère.

    Elle lui demanda : «Qu'as-tu fait aujourd'hui qui te rend si heureux ?»

    Il répondit : «J'ai déjeuné avec Dieu». Mais avant que sa mère puisse répondre, il ajouta : «Tu sais, elle a le plus merveilleux des sourires !»

    Entretemps, la vieille dame, rayonnante de joie elle aussi, retourna chez elle.

    Frappé de l'expression paisible qu'elle arborait, son fils lui demanda : «Mère, qu'as-tu fait aujourd'hui qui te rende si heureuse ?»

    Elle répondit : «Au parc, j'ai mangé des bonbons avec Dieu». Mais avant que son fils puisse répondre, elle ajouta : «Tu sais, il est beaucoup plus jeune que je ne le croyais»


     


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  • Bon week end !

    Le diamant et la goutte de rosée

     

    Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.

    La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
    - Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
    - Merci, répondit le diamant avec hauteur.
    En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
    - Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.

    Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
    - Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait.
    - Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
    - Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.
    Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre,


    tant elle était humiliée.
    Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
    - Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
    - En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
    Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
    - Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.

    L'alouette releva la tête.
    - Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
    - Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.

    - Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.

     



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