• Saint-Hippolyte est placé au pied des Vosges. La commune domine à l’arrière sur un cône élancé, le château du Haut-Koenigsbourg et au milieu on trouve de riches vignoblesqui ont fait la réputation du village.

    Le sacristain roule le diable


    Le forgeron et le charron de Saint Hippolyte étaient de bons ouvriers mais ils étaient criblés de dettes. Ils demandent de l'aide au sacristain dans l'espoir de récupérer quelque chose des trésors du Haut-Koenigsbourg, gardés par le diable. Le sacristain accepte, prononce une incantation et le diable apparaît dans un grand coup de tonnerre et un concert de cris. Apprenant le but de la visite, il accepte de leur donner cinq mille pièces d'or en échange de leur âme. Bien sûr le sacristain refuse catégoriquement. Le diable propose un autre arrangement : chacun réalisera un objet, s'il peut l'écraser entre deux doigts, son auteur appartiendra au diable. Chacun ramasse sa bourse. Ils reviennent au château dix ans après, très fiers de leurs réalisations. Mais les objets du forgeron et du charron ne résistent pas et ils disparaissent dans un trou. Le sacristain n'a qu'une petite bourse contenant du coton... et imbibée d'eau bénite. Le contact est fatal au diable qui disparaît à son tour dans le trou, où le sacristain jette enfin la bourse à laquelle lui n'avait même pas touché...

    Diapo: Saint Hippolyte

     

     


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  • La cascade du Nideck

    La cascade du Nideck, très connue, est sans doute l'une des plus belle d'Alsace. Un petit cours d'eau de montagne, si petit qu'on ne lui a même pas donné de nom, prenant sa source quelques centaines de mètres plus haut, se jette majestueusement du haut d'une paroi de porphyre. Plus bas dans la vallée, le petit ruisseau ira gonfler les eaux de la Hasel.

    La cascade du Nideck serait l'œuvre de la fille des géants qui habitaient le château. Elle doit sa limpidité à une jeune fille transformée en ondine par son enchanteuse de marraine pour la soustraire à la méchanceté du monde. On dit aussi qu'un garçon qui était tombé dans le bassin supérieur avait été sauvé de la noyade et transporté dans un château magique d'où il put partir mais qu'il ne put jamais retrouver.

     

     


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  • Le meunier de l'Andlau

    Andlau est une commune viticole située dans le Bas-Rhin, en Alsace, c'est aussi une petite rivière qui prend sa source dans les Vosges.


    Une jeune noble qui résidait au château d'Andlau était tombée amoureuse d'un meunier des environs. Ils se retrouvaient clandestinement tous les soirs, tout en sachant que leur amour était sans espoir, jusqu'à un jour terrible où elle retrouva le meunier noyé dans la rivière. Elle n'y survécut pas. Depuis, on dit que la nuit, on peut voir deux fantômes descendre le cours de la rivière, chacun sur sa rive, en se faisant des gestes et en se lançant des appels repris par le vent, jusqu'au moulin où ils disparaissent.

    Diapo: Andlau

     


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  • Les pierres précieuses du Lachtelweiher

    Le lac du Lachtelweiher est un petit lac du versant alsacien des Vosgesdans la vallée de Masevaux. Situé dans un cadre romantique, il est propice à la pêche, à la baignade et à la randonnée. Il est le plus méridional des lacs vosgiens.


    On raconte qu'un vieillard inconnu venait rôder sur les berges du Lachtelweiher où il ramassait des cailloux. Il disparaissait quand on s'intéressait trop à lui pour revenir ailleurs. Un fermier des alentours qui s'était approché de trop près se trouva transporté à Venise où l'homme lui montra un coffre rempli de pierres précieuses : les cailloux du Lachtelweiher. Le fermier revint en Alsace mais on ne revit plus le vénitien qui avait fait fortune... Mais les bords du petit lac ne donnèrent jamais aux habitants de la vallée que des cailloux

     


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  • La couleur du Lac Bleu (Masevaux)


    Trois ondines, dit-on, habitaient le lac. Elles attirèrent un berger au fond des eaux. Son amie accepta pour le revoir d'offrir le bleu de ses yeux, sa jeunesse et de ne plus parler à son amoureux. Sorti de l'eau, le berger chercha partout sa bien-aimée qu'il ne pouvait reconnaître dans la vieille femme assise au bord du lac. Il chercha tout l'été puis revint au lac, entendit la vieille jouer sur une flûte de roseau l'air qu'ils aimaient. Il devina, la prit doucement dans ses bras, et les ondines, émues par sa fidélité lui rendirent sa jeunesse et sa beauté. Depuis les eaux du lac sont de nouveau ternes et il n'a plus de bleu que le nom.

    Diapo: le lac bleu

     


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