• Bon dimanche !

    La nuit lentement s'achève,

    Laissant place au jour qui se lève !

    Dans la chambre, la faible lueur

    Qui folâtre, présage d'une journée bonheur !

    Les rideaux tirés, déjà, un rayon de soleil

    Se glisse, dans la pièce qui s'éveille,

     Un coq chante dans le lointain,

    Les bruits familiers, en ce dimanche matin,

    Me sortent, de mes nocturnes rêves oubliés

    Pour m'envahir d'un bien être de sérénité !

    Michelle

     

     

     


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  • Les poêles (en fonte, en faïence, en fonte)

    Qu'ils soient anciens ou plus modernes les poêles ont beaucoup de charme dans un intérieur.

    Employé depuis la nuit des temps, il est aussi appelé poêle à inertie lorsqu'il est très massif. Un de ces ancêtres est sûrement l'hypocauste, le poêle russe ou encore plus récemment le poêle alsacien en faïence.

    En 1619, paraît le premier ouvrage complet sur les poêles publié par Franz Kessler   . Son curieux travail indique dès cette époque tous les principes du chauffage usités en Allemagne et très peu perfectionnés par la suite jusqu'au XIXe siècle.

    L'apparition au XIXe siècle des premiers poêles en fonte et leur diffusion à grande échelle contribue fortement à l'amélioration des conditions de vie des populations. Grâce à la production en série, qui en fait l'un des produits phare de l'industrialisation, il devient accessible au plus grand nombre et remplace rapidement le feu ouvert, offrant de meilleur rendement en atténuant un peu les risques d'incendie. La vie s'organise autour du poêle.

    Il est l'origine d'une évolution lente de l'habitat vers une séparation plus nette de la population du besoin vital hivernal de la chaleur animale et humaine. Un étage supplémentaire vient s'insérer nettement entre l'étable et la réserve de fourrage.Bien qu'il demande de l'entretien et produise de la poussière, il améliore le confort ; permet de chauffer l'eau et les aliments plus facilement ; il améliore les conditions sanitaires et réduit la mortalité.

    Les grandes entreprises industrielles, rivalisent d'innovations techniques et de qualités esthétiques, ce qui fait de certains poêles anciens des objets très recherchés de nos jours.  Bien avant le développement de l'électroménager, la réclame, au moyen d'affiches publicitaires, vante les mérites des différents modèles.

     


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  • Armoires anciennes

    L'armoire est l'évolution du coffre mobile à la fin du Moyen Âge, en se différenciant du bahut à deux vantaux. Il s'est métamorphosé en armoire ou en buffet selon la verticalité ou son horizontalité.

    L'armoire est généralement haute, formée d'un seul corps et munie de portes dits « vantaux» (deux en général), d'étagères de rangement et souvent de penderies. Elle est souvent surmontée d'une corniche. Elle est surtout présente dans la chambre à coucher

    Lorsque les portes sont munies de miroirs, on parle d'armoire à glace.

    Les armoires telles qu'on les connaît aujourd’hui sont apparues au XVIè siècle sous forme d'armoires à deux vantaux ou à quatre portes (alors encore parfois nommées "bahuts" ou buffets) ornementées dans des styles très divers, avec hauts reliefs, incrustations, glaces, etc.

    Les armoires traditionnelles ont suivi les différents styles en vigueur suivant les époques puis ont été en partie supplantées dans les logements modernes par la généralisation des placards, souvent prévus dès la construction.

     


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  • Les lanternes

    Une lanterne est un appareil d'éclairage souvent portatif, constitué d'une boîte dont les faces sont fermées par un matériau translucide ou transparent, où l'on enferme un dispositif éclairant (chandelle, bougie, lampe à huile, à pétrole  ou électrique). Les surfaces transparentes étaient autrefois en corne ou en verre.

    Les lanternes sont connues dès l'Antiquité.

    À Paris, les autorités, en 1667, seraient les premières à placer au milieu et aux deux extrémités de chaque rue des lanternes garnies de chandelles et cet usage se généralisa à toutes les villes de France. Pour perpétuer le souvenir, on frappa en 1669, une médaille avec cette légende: « Urbis securitas et nitor »  (« la sûreté et la netteté de Paris »). L'allumage des lampes se fait alors par des habitants désignés annuellement par les autorités, chacun dans son quartier, aux heures réglées (et un commis surnuméraire dans chaque quartier pour avertir de l'heure), puis apparaissent progressivement des allumeurs de réverbères. 

     


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  • Les cheminées

    Les cheminées du début du Moyen Age sont énormes, tenant presque toute la largeur des salles. On y mettait des bancs pour s’asseoir dessous et les pieds dans un panier en vannerie. Elles étaient dotées d'une simple hotte pyramidale suspendue au-dessus du foyer, puis on les munit d’un chambranle porté sur deux montants appelés jambages et d’une frise supportant une tablette horizontale. Pendant l’été, on garnissait l’âtre de verdure. Dans les régions tempérées, la brièveté des jours et les rigueurs de l'hiver faisaient se réunir les communautés villageoises à l'occasion de « veillées », soirées autour d'un feu de bois chez certains des habitants. Ces moments de la sociabilité ont été retranscrits par la littérature traditionaliste car ces moments forts permettaient l'échange de nouvelles, l'évocation de contes, pendant que s'effectuaient des travaux de bricolage ou des travaux d'aiguille, avec une poêlée de châtaignes grillées mangées dans certaines régions.

    À la fin du XVIIIè siècle on améliora leur rendement. On put donc considérablement diminuer la largeur et la hauteur des âtres. La cheminée se généralisa comme un élément de luxe (le Château de Chambord en possède 365). Lors d'enquêtes sur la consommation du bois on fit remarquer que les habitants aisés des villes ne se contentent plus d'une cheminée unique dans leur logement mais en utilisent dans plusieurs appartements, augmentant d'autant les besoins en bois de chauffage, ce qui contribuait à la déforestation, suscitant le problème dans la construction de se procurer des pièces massives de charpente. De plus le rendement était toujours faible, ce qui amena l’usage du calorifère.

     


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