• Bonne semaine à tous !

    Cette semaine je vais vous raconter sept histoires vraies, elles sont touchantes, émouvantes et très tristes parfois, j'espère que vous les lirez et les apprécierez.

    Elle n’en est pas moins une étoile de mer

     

    Environ huit semaines après ma première mastectomie, j’acceptai d’accompagner mon marie en voyage d’affaires, au Connecticut et au Rhode Island, pendant le mois de juin, à condition que je prenne le temps de me reposer et que j’abuse pas de mes forces.

    Dans le but d’allier plaisir et travail, mon marie me demanda ce que je voulais faire, maintenant que nous avions la chance d’être dans cette belle partie du pays. Ayant grandi en Arizona, entourée de désert et de sécheresse, j’éprouvais un amour véritable pour l’océan. Je suggérais que nous tentions de nous rendre à Newport Beach, si c’était possible. Pour moi l’océan a quelque chose de thérapeutique: les vagues, le sable, la marée. J’avais l’impression que la proximité de l’eau me permettrait de me sentir plus en harmonie avec la nature, avec moi-même et avec le processus de guérison.

    Armés de notre carte et des indications que nous avait fournies la dame qui nous avait vendu nos boîtes à lunch, nous nous sommes mis en route. Nous fîmes un très beau voyage, qui finit par être plus court que nous le pensions.

    Nous rassemblâmes nos affaires et partîmes en direction de la plage. J’étais impatiente d’enlever mes sandales et de sentir le sable sous mes pieds. Du haut de la colline où nous nous trouvions, la plage ressemblait à une courtepointe faite de serviettes de plage. Je n’avais jamais vu autant de personnes amassées sur une si petite surface de sable.

    Nous nous faufilâmes à travers la foule en direction de l’eau. C’est alors que j’aperçus cette magnifique étoile de mer. Je me demanda, comment est-ce possible? Tous ces gens, et personne n’avait encore marché dessus ou même pensé à la ramasser. J’étais excitée comme une enfant. Pour moi, c’était quelque chose de magique: mon cadeau personnel de la mer. C’est alors que je remarquai quelque chose d’unique à propos de cette étoile de mer. Elle portait en elle un message, un message très spécial. En effet, un de ses bras était tordu et recourbé. À ce moment précis, je fus envahie par un état de conscience extraordinaire, un sentiment de révélation, au plus profond de mon être: ce n’était pas parce qu’elle avait un bras tordu que cette étoile de mer cessait d’être une étoile de mer, et ce n’était pas parce que j’avais perdu mes deux seins que je n’étais plus une femme. C’est ce que j’appelai plus tard mon « moment de grâce ». Je réalisai que ce n’était pas un hasard si je m’étais retrouvée sur cette plage ce jour-là, à ce moment précis.

    Cette expérience était tout simplement une réponse à mes prières. À partir de cette instant précis, je sus que j’allais survivre au cancer du sein. De plus, j’avais maintenant un message que je voulais partager avec les autres.

    Quels que soient les coups durs, les difficultés, les souffrances, nous sommes capables de les surmonter. Ce sont ces moments d’enfer qui nous contraignent à regarder profondément à l’intérieur de nous-mêmes pour découvrir qui nous sommes en réalité, ce en quoi nous croyons, et ce qui est vraiment important et « vrai » dans notre vie. Nous faisons l’expérience d’une prise de conscience qui nous révèle la profondeur de notre être.

    Je garde encore mon étoile sur une table spéciale chez-moi. Chaque fois que je passe à coté, je pense à son message. Je suis reconnaissante pour la perspective que le cancer m’a permis d’acquérir, et pour cette relation que j’entretiens aujourd’hui avec cette puissance supérieure qui continue de me bénir par de petits miracles quotidiens. Je suis surtout reconnaissante pour la certitude que j’ai au fond de mon cœur que, bien que j’aie perdu mes seins, je n’en suis pas moins une femme. Je vaux bien plus que mes infirmités.

     Katherine Stephens Gallagher


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  • La Passerelle des deux Rives

    La passerelle Mimram ou passerelle des Deux Rives est une passerelle pour piétons et cyclistes qui relie les deux parties du jardin des deux Rives situées de chaque côté du Rhin, entre la ville française de Strasbourg et la ville allemande de Kehl.

    Elle doit son nom à Marc Mimram, un architecte parisien ayant conçu d'autres ponts en France. Cette passerelle est considérée comme une œuvre d'art moderne et contemporain. Réservée aux piétons et aux cyclistes, elle permet également un accès aux handicapés (la disposition rend la passerelle très praticable pour ces derniers). De type pont suspendu, elle est composée de deux tabliers reliés en son centre par une plateforme qui offre un point de vue inédit sur le Rhin

    La passerelle est l'élément central du jardin des Deux Rives, et est destinée à marquer la force des échanges franco-allemands.

    Lors du sommet de l'OTAN en 2009 qui se tenait à Strasbourg et à Kehl, les chefs d'État emmenés par la chancelière allemande Angela Merkel se retrouvèrent le 4 avril au milieu de la passerelle où les attendait Nicolas Sarkozy arrivé lui du côté français. Une photo officielle fut réalisée sur le pont et cette passerelle figurait en stylisé sur le logo du sommet.

     


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  • Le Pont du Corbeau

    Au Moyen Âge, le Pont du Corbeau était le lieu d’exécutions publiques. On l’appelait « pont des supplices ». Les condamnés à mort étaient enfermés dans une cage et exposés sur le pont au regard des passants, pendant quelques jours pour être jetés par la suite à l’eau.

     Pont des Bouchers au 18è siècle, Pont Rousseau en l’an 1794, Pont du Corbeau depuis 1816. Au Moyen âge, les condamnés à mort par noyade, notamment les parricides et les infanticides, enfermés dans une cage y étaient plongés dans l’eau.

    Le pont du Corbeau,était aussi le chemin principal du sud de Strasbourg qui menait à la douane, aux quartiers marchands et à la cathédrale.

    Aujourd'hui, une plaque de cuivre indique que la Grande Île de Strasbourg appartient au patrimoine mondial de l'Unesco et rappelle les supplices qui se déroulaient sur le pont.

     

     


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  • Les Ponts Couverts

    Ces ponts couverts de Strasbourg sont trois ponts enjambant l'Ill au cœur de la Petite France

    Les quatre tours fortifiées jalonnant ces ponts sont classées aux monuments historiques depuis 1928.

    Dans le prolongement du quartier de la Petite France se trouvent les Ponts Couverts. Ils ont gardé leur nom malgré la disparition de leur toiture au XVIIIe siècle. Ils sont dominés par quatre tours du XIVe siècle, vestiges des anciens remparts, garants de l’indépendance de la république strasbourgeoise.
    Immédiatement après le rattachement de Strasbourg à la France en 1681, une nouvelle ceinture de fortifications fut construite par Vauban.

     


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  • Place Broglie

     

    Ancienne place du Marché-aux-Chevaux, appelé Roosmarkt de Ross le cheval en dialecte, où se trouve l'ancien hôtel de ville, la place Broglie est une place située dans la ville de Strasbourg. Elle a été nommée en l'honneur du maréchal François-Marie de Broglie, qui la remodela en 1740 lorsqu'il était gouverneur de Strasbourg. On peut y voir l'Opéra National du Rhin, une statue de François Christophe Kellermann, le Palais du Gouverneur militaire de Strasbourg, l'hôtel du préfet et La fontaine Janus qui a été réalisée par le dessinateur et illustrateur Tomi Ungerer à l'occasion de la célébration des 2000 ans de la ville en 1988.Durant la période de Noël, la place est un des endroits ou l'on peut admirer le marché de Noël strasbourgeois.

    On trouve également sur cette place la statue en bronze du maréchal Leclerc (l'obélisque étant en grès des Vosges), qui commémore le serment de Koufra et la libération de Strasbourg.

    L'hymne national français, la Marseillaise, a retenti pour la première fois en avril 1792 sur cette place.

     

     


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