• Histoires vraies

    Les animaux prévoient les catastrophes.

    Il y a quelques années, un jeune écrivain que je connais, habitant à Saint-Cloud, pas très loin de Boulogne-sur-Seine où se trouve ma clinique, fut très étonné, un matin d'été, de constater que sa chienne, un cocker d'habitude très doux, s'employait à empêcher son fils Laurent, sept ans, de sortir de la maison pour aller jouer dans le jardin : elle grognait et montrait les crocs.

    L'enfant, peu impressionné, l'enjamba et sortit : la chienne le suivit en aboyant. L'enfant, croyant à un jeu, se mit à courir ; la chienne courait à ses côtés. Tout d'un coup, elle se jeta sur l'enfant et le mordit à la jambe, le faisant tomber du coup sur le gravier. Alerté par ses cris, le père sortit à son tour, corrigea la chienne de quelques coups de laisse et ramena son fils en pleurs dans la maison. La chienne, elle, donnait de grands signes de nervosité, continuait d'aboyer. Rien ne semblait la calmer.

    Le même soir, sortant dans le jardin pour se rendre chez des amis, le jeune homme sentit le sol se dérober sous ses pieds. Un trou se forma en une seconde, dans lequel il fut précipité. « Je suis resté miraculeusement accroché à une racine, raconta-t-il. Je m'en suis tiré avec une entorse. Le sol de mon jardin, miné par les galeries d'une ancienne champignonnière dont nous ignorions l'existence, s'était effondré. La fissure, profonde, s'était produite à moins d'un mètre de l'endroit où ma chienne, le matin, s'était jetée sur Laurent. S'il avait été à ma place, mon fils serait certainement tombé jusqu'au fond, c'est-à-dire à plus de huit mètres ! »

    Extrait du livre :
    Le 6ième sens des animaux
    Dr Philippe De Wailly

      

     

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  • Histoires vraies

    L'accident

     

    La veille de Noël tombait un dimanche cette année-là. Par conséquent, la réunion du groupe de jeunes, qui se tenait habituellement le dimanche soir, allait être une grande célébration. Après le service religieux du matin, la mère de deux adolescentes du groupe me demanda si je pouvais trouver quelqu'un pour conduire ses filles à cette rencontre. Elle était divorcée, son ex-mari avait déménagé et elle détestait conduire sa voiture le soir, surtout qu'on annonçait du verglas. Je lui promis donc d'aller prendre ses filles pour les emmener à la réunion.

    Le dimanche soir, les deux adolescentes étaient assises à côté de moi sur la banquette avant de la voiture, en route vers l'église. En arrivant en haut d'une côte, nous vîmes qu'un carambolage venait de se produire sur un viaduc du chemin de fer juste devant nous. À cause du verglas qui avait rendu la route glissante, je me trouvai incapable de freiner et nous heurtâmes violemment l'arrière de la voiture qui nous précédait. Je me tournai vers les filles pour m'assurer qu'elles n'avaient rien lorsque j'entendis crier celle qui était assise à côté de moi: «Oooh! Donna!». Je me penchai pour voir ce qui était arrivé à sa soeur qui se trouvait près de la fenêtre. À l'époque, il n'y avait pas de ceintures de sécurité dans les automobiles. Donna avait heurté le pare-brise tête première et, quand elle était retombée sur son siège, le bord coupant de la vitre cassée avait creusé deux balafres profondes sur sa joue gauche. Le sang ruisselait. C'était un spectacle horrible.

    Heureusement, parmi les gens qui se trouvaient dans les autres voitures, quelqu'un avait une trousse de premiers soins et appliqua une compresse sur la joue de Donna pour réprimer l'hémorragie. Le policier chargé de l'enquête affirma que l'accident était inévitable et qu'aucune accusation ne serait portée, mais je trouvais épouvantable qu'une belle jeune fille de 16 ans eût à passer sa vie avec des cicatrices sur son visage. Et tout cela s'était produit pendant qu'elle était sous ma responsabilité.

    Dans la salle des urgences de l'hôpital, on la fit voir immédiatement un médecin pour faire coudre sa plaie. L'attente me semblait longue. Craignant des complications, je demandai à l'infirmière pourquoi Donna n'était pas encore sortie. Elle répondit que le médecin de garde se trouvait être un spécialiste de la chirurgie plastique. Les nombreux petits points de suture qu'il faisait prenaient du temps. Cela signifiait également que les cicatrices seraient moins apparentes. Finalement, Dieu était peut-être à l'oeuvre dans tout ce gâchis.

    J'eus du mal à aller rendre visite à Donna à l'hôpital, de peur qu'elle fût fâchée contre moi et qu'elle me blâmât. Comme c'était Noël, les médecins avaient renvoyé des patients à la maison et remis à plus tard les opérations non urgentes. Il n'y avait donc pas beaucoup de patients à l'étage de Donna. Je m'enquérais auprès de l'infirmière de l'état de Donna. L'infirmière sourit et me dit qu'elle allait très bien, qu'elle était en fait un véritable rayon de soleil. Donna semblait heureuse, affirma-t-elle, et ne cessait de poser des questions sur les interventions médicales. L'infirmière me confia que le nombre réduit de patients permettait au personnel infirmier de prendre leur temps et de se trouver des excuses pour aller bavarder avec Donna!

    J'allai voir Donna et lui dis à quel point j'étais navré de ce qui était arrivé. Elle écarta mes excuses et me dit qu'elle mettrait du fond de teint sur ses cicatrices. Puis, avec enthousiasme, elle m'expliqua le travail des infirmières et le pourquoi de leurs interventions. Les infirmières souriaient autour du lit. Donna semblait vraiment très contente. C'était son tout premier séjour à l'hôpital et tout l'intriguait.

    Plus tard, à l'école, Donna devint le centre d'attraction tandis qu'elle décrivait encore et encore l'accident et son séjour à l'hôpital. Sa mère et sa soeur non seulement ne me blâmèrent pas, mais encore elles me remercièrent chaleureusement d'avoir pris soin des filles le soir de l'accident. En ce qui concerne Donna, elle n'était pas défigurée et, effectivement, le fond de teint dissimulait presque entièrement ses cicatrices. Je me sentais donc un peu mieux, mais j'avais encore de la peine pour elle. L'année d'après, je déménageai dans une autre ville et perdis contact avec Donna et sa famille.

    Quinze ans plus tard, je fus invité de nouveau à l'église pour une série de services religieux. Le dernier soir, j'aperçus la mère de Donna qui attendait dans la file pour me dire au revoir. Je frissonnai au souvenir de l'accident, du sang et des cicatrices. Lorsque la mère de Donna fut devant moi, elle arbora un grand sourire. Elle riait presque en me demandant si je savais ce qui était advenu de Donna. Non, je ne savais pas. Est-ce que je me souvenais de l'intérêt qu'elle portait au travail des infirmière? Oui, je m'en souvenais. Puis sa mère me raconta:

    «Eh bien! Donna a décidé de devenir infirmière. Elle a étudié dans ce domaine, a obtenu son diplôme avec mention honorable, s'est trouvé un bon emploi dans un hôpital et a rencontré un jeune médecin; ils ont eu le coup de foudre, se sont mariés et ont deux beaux enfants. Elle voulait absolument que je vous dise que l'accident est la meilleur chose qui lui soit arrivé!»

     Robert J. McMullen Jr.


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  • Bonne semaine à tous !

    Cette semaine je vais vous raconter sept histoires vraies, elles sont touchantes, émouvantes et très tristes parfois, j'espère que vous les lirez et les apprécierez.

    Elle n’en est pas moins une étoile de mer

     

    Environ huit semaines après ma première mastectomie, j’acceptai d’accompagner mon marie en voyage d’affaires, au Connecticut et au Rhode Island, pendant le mois de juin, à condition que je prenne le temps de me reposer et que j’abuse pas de mes forces.

    Dans le but d’allier plaisir et travail, mon marie me demanda ce que je voulais faire, maintenant que nous avions la chance d’être dans cette belle partie du pays. Ayant grandi en Arizona, entourée de désert et de sécheresse, j’éprouvais un amour véritable pour l’océan. Je suggérais que nous tentions de nous rendre à Newport Beach, si c’était possible. Pour moi l’océan a quelque chose de thérapeutique: les vagues, le sable, la marée. J’avais l’impression que la proximité de l’eau me permettrait de me sentir plus en harmonie avec la nature, avec moi-même et avec le processus de guérison.

    Armés de notre carte et des indications que nous avait fournies la dame qui nous avait vendu nos boîtes à lunch, nous nous sommes mis en route. Nous fîmes un très beau voyage, qui finit par être plus court que nous le pensions.

    Nous rassemblâmes nos affaires et partîmes en direction de la plage. J’étais impatiente d’enlever mes sandales et de sentir le sable sous mes pieds. Du haut de la colline où nous nous trouvions, la plage ressemblait à une courtepointe faite de serviettes de plage. Je n’avais jamais vu autant de personnes amassées sur une si petite surface de sable.

    Nous nous faufilâmes à travers la foule en direction de l’eau. C’est alors que j’aperçus cette magnifique étoile de mer. Je me demanda, comment est-ce possible? Tous ces gens, et personne n’avait encore marché dessus ou même pensé à la ramasser. J’étais excitée comme une enfant. Pour moi, c’était quelque chose de magique: mon cadeau personnel de la mer. C’est alors que je remarquai quelque chose d’unique à propos de cette étoile de mer. Elle portait en elle un message, un message très spécial. En effet, un de ses bras était tordu et recourbé. À ce moment précis, je fus envahie par un état de conscience extraordinaire, un sentiment de révélation, au plus profond de mon être: ce n’était pas parce qu’elle avait un bras tordu que cette étoile de mer cessait d’être une étoile de mer, et ce n’était pas parce que j’avais perdu mes deux seins que je n’étais plus une femme. C’est ce que j’appelai plus tard mon « moment de grâce ». Je réalisai que ce n’était pas un hasard si je m’étais retrouvée sur cette plage ce jour-là, à ce moment précis.

    Cette expérience était tout simplement une réponse à mes prières. À partir de cette instant précis, je sus que j’allais survivre au cancer du sein. De plus, j’avais maintenant un message que je voulais partager avec les autres.

    Quels que soient les coups durs, les difficultés, les souffrances, nous sommes capables de les surmonter. Ce sont ces moments d’enfer qui nous contraignent à regarder profondément à l’intérieur de nous-mêmes pour découvrir qui nous sommes en réalité, ce en quoi nous croyons, et ce qui est vraiment important et « vrai » dans notre vie. Nous faisons l’expérience d’une prise de conscience qui nous révèle la profondeur de notre être.

    Je garde encore mon étoile sur une table spéciale chez-moi. Chaque fois que je passe à coté, je pense à son message. Je suis reconnaissante pour la perspective que le cancer m’a permis d’acquérir, et pour cette relation que j’entretiens aujourd’hui avec cette puissance supérieure qui continue de me bénir par de petits miracles quotidiens. Je suis surtout reconnaissante pour la certitude que j’ai au fond de mon cœur que, bien que j’aie perdu mes seins, je n’en suis pas moins une femme. Je vaux bien plus que mes infirmités.

     Katherine Stephens Gallagher


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    Voici quelques proverbes de septembre et leurs explications:

    "Le jour de la Saint-Lambert,
    Qui quitte sa place la perd.
    "

    Explications:

     Saint Lambert est issu d'une famille aisée de la région de Liège. Il est éduqué par les Saints Landoald et Théodart. Il est ordonné prêtre puis nommé évêque de Maëstricht. Il a été assassiné vers 705. La Saint-Lambert est fêtée tous les 17 septembre.Dans ce dicton, on considère qu'à cette date, il est très difficile de trouver du travail en tant que domestique dans une ferme.

    Proverbes de septembre

     "A la Saint-Loup,
    La lampe au clou.
    "

     

    Saint Loup est le fils de la Sainte Austregilde, il est originaire d'une noble famille des environs d'Orléans. Il est éduqué par des Saints et est admis à la tonsure cléricale. Il vit dans une grande austérité à l'île de Lérins. Par la suite, il est nommé archevêque de la ville de Sens située en Bourgogne. Il est exilé en Normandie par Clotaire, car il ne reconnaît pas le pouvoir de ce roi, qu'il considère comme un persécuteur. Mais il finira par retourner dans sa ville à la demande des habitants et consacrera sa vie à la religion chrétienne. On lui rend hommage tous les 1er septembre.Dans ce dicton, c'est cette date qui importe. En effet, les journées sont moins longues et les ouvriers commencent à travailler à la lumière de la lampe.

    Proverbes de septembre

    "Qui sème à la Saint-Janvier
    De l'an récolte le premier.
    "

    Saint Janvier est évêque de Bénévent, une ville d'Italie. Lors d'une visite à des diacres emprisonnés, il est arrêté. Il subira le martyr, aux côtés de ces derniers. Il est rendu célèbre par un phénomène inexpliqué. Un échantillon de son sang conservé dans une ampoule se liquéfie deux fois par an: le jour de sa fête et le dimanche précédent le premier dimanche du mois de mai. Il est considéré comme étant le patron des banques de sang. Son nom est invoqué contre les éruptions volcaniques. On fête la Saint-Janvier tous les 19 septembre.

    Proverbes de septembre

    "Gelée blanche de Saint-Eustache
    Grossit le raisin qui tache."

    Saint Eustache fut baptisé sous le nom de Placide. Il était officier dans l'armée de l'empereur Trajan. Durant une chasse il croise un cerf qui porte une croix lumineuse et entend une voix qui lui apprend qu'il souffrira pour le Christianisme. Peu de temps après il adhère à la religion chrétienne et prend le nom d'Eustache. Par la suite, dénoncé comme étant chrétien, il est arrêté. On lui demande de renoncer à sa foi, mais il refuse et subit le martyre. On lui rend hommage tous les 20 septembre.Dans ce dicton la gelée renvoie à une idée d'humidité, qui est favorable au développement des raisins.

    Proverbes de septembre

    "Quand il pleut à la Saint-Matthieu,
    Fais coucher tes vaches et tes bœufs.
    "
      

    Saint Matthieu est nommé "Lévi" par ses parents. Il est collecteur d'impôts à Capernaüm. Sa vie change lorsqu'il se joint à Jésus et se consacre à la rédaction du premier Evangile. Les détails de sa vie et les circonstances dans lesquelles il a adopté le nom Matthieu demeurent flous. Cependant, on sait qu'il est considéré comme le patron des comptables, des banquiers, en somme de tout ceux qui exercent un métier en rapport avec le secteur financier en général. On fête la Saint-Matthieu tous les 21 septembre.Dans ce dicton, il s'agit de faire rentrer le bétail à la ferme étant donné qu'il a plu et que le sol est détrempé.

    Proverbes de septembre

    "Quand les hirondelles voient la Saint-Michel,
    L'hiver ne vient qu'à Noël.
    "

    29 septembre, Saint-Michel. La migration des hirondelles s'effectue normalement plutôt dans la première quinzaine de septembre. Leur présence à la fin du mois annonce donc un hiver tardif.

    Proverbes de septembre

     

     


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  • Joyeux Anniversaire à ma petite fille Lara, 5 ans aujourd'hui !


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